Marie Andrée JEUDY, c’est madame météo depuis ces 25 dernières années. Marie Andrée Jeudy nous a quitté le Vendredi 18 Janvier . Madame meteo était aussi une grande actrice de thétre. C’était Mantoute dans la série Languichatte tellement appréciée du public. Mantoute aura fait rire et pleurer. Son départ va laisser un grand vide non seulement dans sa famille, mais également au Théâtre mais surtout sur les ondes où cette voix prédisant vents et tempêtes, mais aussi le beau temps aura su capter tous les cœurs en rassurant ou bien en invitant à prendre des précautions ou même à se préparer au pire. Marie Andrée Jeudy n’est plus. La remplacera t-on jamais ? Les présentateurs d’émissions savaient qu’ils pouvaient l’appeler à n’importe quelle heure . A chaque fois, ils trouvaient cette voix aimable, toujours prête à lire pour les auditeurs le tout dernier bulletin meteo. Maire Andrée Jeudy est partie On ne la remerciera jamsi aassez …
Deux individus qui tentaient de cambrioler une maison de transfert d'argent et d'échange de devises jeudi à Delmas 83 ont été lynchés par les habitants de la zone, a appris HPN de la Direction Départementale de l’Ouest de la Police Nationale d’Haïti (DDO-PNH). L'arme qui était en la possession des deux bandits, un pistolet de calibre 9mm, serait la propriété de la PNH et a été récupérée par la police du sous commissariat de la zone. Dans le cadre de l'enquête ouverte autour de ces deux incidents, la Section Départementale de la Police Judiciaire (SDPJ/OUEST) a déjà entendu et retenu le policier au nom duquel cette arme avait été enregistrée, lequel a eu la maladresse de venir la réclamer peu après l'incident.
Le secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-moon a nommé M. Carl Alexandre comme nouveau Représentant spécial adjoint pour la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH). Carl Alexandre doit entrer en fonction le 1 mars 2013. Il remplacera Kevin Kennedy qui occupait cette fonction depuis avril 2010, a appris Haïti Press Network. M. Carl Alexandre, haut fonctionnaire de l’Administration des États-Unis depuis 2001, devrait apporter à son nouveau poste « une riche expérience en matière de gestion et de leadership dans les domaines du développement international et de l’état de droit », a indiqué la note du bureau des Nations-Unies. Cette nouvelle nomination a été confirmée par le porte-parole de l'Organisation des Nations-Unies (ONU) Martin Nesirky, qui a informé que le nouveau chef adjoint a occupé jusqu'à cette date, la fonction de directeur du Bureau pour le développement, l’assistance et la formation judiciaires outre-mer du Département de la justice des États-Unis. De plus M. Alexandre avait travaillé comme conseiller résident en Haïti de novembre 1994 à juin 1997. Selon les données officielles, la mission des Nations-Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) comprend actuellement 7.300 soldats, 2.700 policiers, 450 civils étrangers, et 1. 300 travailleurs haïtiens.
Près de 280 cas de choléra ont été enregistrés pour les deux premières semaines de janvier à Saint-Marc. Une tendance à la hausse constatée depuis fin décembre 2012 dans la Cité de Nissage Saget. « La semaine dernière nous avons reçu 28 cas dans une seule journée », explique une infirmière travaillant au Centre de Traitement du Choléra (CTC). Seulement pour les deux premières semaines du mois de Janvier, 275 cas ont été enregistrés contre 206 pour le mois de décembre 2012. Pourtant, le CTC ne recevait que 72 cas pour le mois de septembre de l’année dernière. Les zones avoisinantes du centre-ville de Saint-Marc, les localités de la troisième et de la sixième section communale sont les plus touchées. « La plupart de mes voisins souffre de l’épidémie », confie Jeannine, 38 ans, venant de Morne Fort, quartier situé au Sud de la ville. Depuis cinq jours, elle est à l’hôpital Saint-Nicolas de Saint-Marc aux côtés de son mari et de son fils de deux ans. « Je ne pensais pas que le choléra représentait toujours un danger pour nous. Je ne croyais même qu’il s’agissait de cette maladie », avoue, pour sa part, Jeanine, mère de quatre enfants, en soin intensif au CTC de Saint-Marc, depuis quatre jours. Une insuffisance, voir une absence d’eau potable dans les localités concernées pendant cette saison sèche, justifierait cette remontée du choléra, selon Marc-André Jeune, médecin en charge du CTC. « La plupart des personnes infectées viennent de Goyavier et de Gilbert (troisième section communale de Saint-Marc). Les populations utilisent des mares d’eau pour s’alimenter dans ces endroits-là», commente le Dr. Jeune, qui est également le chef du service d’infectiosité à l’Hôpital Saint Nicolas de Saint-Marc. « Tout est sous contrôle » En dépit de cette augmentation des cas choléra, Marc André Jeune rassure : « Tout est sous contrôle », soutient-il. « Nous disposons de trois salles d’hospitalisation. Notre équipe, qui était de six, compte aujourd’hui 22 professionnels, dont trois médecins, trois infirmières et neuf auxiliaires », se réjouit le médecin. Le Dr. Jeune croit, toutefois, que des mesures de réhabilitation du CTC devraient permettre une meilleure prise en charge des patients. En ce qui concerne les causes réelles de cette remontée de l’épidémie, Marc André Jeune plaide pour la réalisation d’ « une enquête institutionnelle, épidémiologique et communautaire » pour mieux cerner la question.
Des travailleurs haïtiens victimes d’une entreprise dominicaine de noix de coco, Coquera Real, campent depuis plus d’un mois devant le siège du Ministère dominicain du Travail pour réclamer leurs prestations laborales. Ils sont pris entre le rejet et l’indifférence des autorités dominicaines et haïtiennes. L’entreprise Coquera Real a déclaré faillite alors que le Ministère du Travail, à l’encontre des dispositions légales en la matière, n’a jamais procédé à une quelconque inspection ni entamé des procédures pour garantir les contrats des travailleurs. Le montant de leurs prestations laborales serait de 15 millions de pesos. Chaque semaine, le dossier fait les grands titres de la presse dominicaine où abondent les interventions de différentes instances étatiques qui rejettent l’action des travailleurs haïtiens à l’instar du Ministère du Travail qui renvoie l’affaire à la justice. Parallèlement, le gouvernement Martelly-Lamothe reste quasiment silencieux dans ce dossier qui touche aux intérêts et droits de plus d’une centaine de ressortissants haïtiens. L’opinion publique en Haïti attend encore un communiqué de nature à l’éclairer sur la position du gouvernement et les démarches entreprises pour venir en aide à ces Haïtiens/Haïtiennes dont les droits du travail ont été bafoués. Ce manque d’intérêt des autorités leur a valu ces propos de la ministre du Travail, Maritza Hernandez rapportés par l’agence en ligne HOY, le 17 janvier 2013 : «L’ambassade d’Haiti a abandonné les Haïtiens qui campent devant le siège du Ministère du Travail en réclamation de leurs prestations laborales», aurait déclaré la ministre, ajoutant que «c’est préoccupant qu’un citoyen puisse se trouver dans ces conditions et que son ambassade s’en moque» (Hoy,17/1/13) Cependant, les autorités de Santo Domingo ont essuyé à leur tour, les critiques de l’ex ministre dominicain du Travail, Max Puig, en désaccord avec cette position à la Ponce Pilate. Le Ministère du Travail ne doit pas s’en laver les mains et renvoyer à d’autres le travail qu’il n’a pas fait, estime Max Puig. L’ex-fonctionnaire s’est dit surpris par les déclarations des autorités du travail selon lesquelles l’affaire relève exclusivement de la justice. « Les ouvriers ont travaillé pendant dix ans dans une entreprise sans registre légal. Où donc étaient les inspecteurs du Travail et les inspecteurs de la Migration, où était donc la Police Nationale ? s’est-il interrogé. « Aujourd’hui, c’est inadmissible que le Ministère du Travail déclare qu’il n’a pas la compétence et que personne dans le gouvernement n’a la compétence en la matière», a condamné l’ex-titulaire du Ministère du Travail dominicain. (ESPACINSULAR, 15/1/13) Entre temps, avec leurs maigres effets entassés autour d’eux, les travailleurs haïtiens et leurs enfants dorment à même le sol depuis 4 semaines sur les trottoirs de cette institution étatique et se réveillent dans l’anxiété d’être déportés-es les mains vides vers Haïti. Il arrive que des passants dominicains sympathiques à leur cause les approvisionnent. Pris entre le laxisme du gouvernement Martelly-Lamothe et la mauvaise foi jointe à la violence institutionnalisée des autorités dominicaines, les travailleurs haïtiens veulent encore résister et disent qu’ils n’abandonneront leur mouvement qu’après avoir reçu ce qui leur est du. Le 16 janvier 2013, les responsables dominicains ont décidé d’aggraver leur peine et les démobiliser en arrêtant une dizaine d’entre eux partis faire des courses dans le quartier avoisinant le Ministère. (El Nacional, 16/1/13) Début janvier 2013, le dirigeant de la Fondation Zile à Santo Domingo, M. Edwin Paraison, ex-ministre des Haïtiens Vivant à l’Etranger, avait appelé la Direction de la Migration à surseoir à toute déportation de ces travailleurs qui ne font que réclamer une solution dans un conflit les opposant à une entreprise spoliatrice de leurs droits. En dernière heure, la presse dominicaine rapporte que le Directeur Général de la Migration a lancé un appel à la titulaire du Ministère du Travail pour réclamer l’intervention de la Police en vue de déguerpir de force ces travailleurs haïtiens. (El Nacional, 17/1/13) Le GARR saisit l’occasion pour exhorter les autorités des deux pays à trouver une solution dans ce conflit qui a déjà trop duré en garantissant aux travailleurs leurs prestations laborales et la protection que nécessite leur cas.