C’est vendredi, 16 Mars que Laurent Lamothe, premier ministre désigné par le président Michel Martely a fait le dépôt de ses pièces devant le Sénat de la République. Au total 598 pièces allant de passeports, à l’acte de naissance, le sien, celui de ses parents, de sa grand mère, son attestation de résidence donné par la mairie de Petion ville…etc…etc… M. Lamothe affirme avoir déposé un lot de 58 pièces par devant la commission sénatoriale qui aura à les analyser. Estimant répondre aux pré-requis constitutionnels, le premier ministre designé se déclare prêt à mettre au service de la Primature, le même dynamisme qui le caracterise à la chancellerie. L’actuel ministre démissionnaire des affaires étrangères a toutefois souligné que, seul, il ne pourra pas faire de miracles, aussi en a –t-il profité pour lancer un appel à tous les acteurs, surtout les parlementaires, pour l’aider - si il est ratifié - à améliorer les conditions de vie de la population qu’il juge inacceptable. Tous les dirigeants haïtiens doivent conjuguer leurs forces en vue de sortir le pays de sa difficile situation, a indiqué Laurent Lamothe
Les ruines de l’église Sainte-Anne (centre de Port-au-Prince), sévèrement touchée par le séisme du 12 Janvier 2010, se sont écroulées vendredi en fin d’après-midi sans faire de victime, peu après l’évacuation des fidèles. Au cours d’un service religieux organisé dans la journée, ce qui restait du temple avait subi des vibrations très perceptibles. Cette alerte a donc poussé religieux et fidèles à se déplacer immédiatement, bien avant la catastrophe. La police et de nombreux curieux se trouvaient en début de soirée sur le site. Plusieurs fidèles avaient perdu la vie le 12 Janvier 2010, comme d’ailleurs dans de nombreuses autres églises du pays. Seules des colonnes restées debout supportaient quelques murs, les vitraux et le toit. Quant à la reconstruction des Eglises et Ecoles catholiques détruites par le tremblement de terre promise par Monseigneur Thomas Wenski quelques semaines après le séisme, rien encore ne s’est manifesté. Pourtant Monseigneur Thomas wenski avait été formel l’Eglise Catholique américaine savait pris l’engagement de refinancer les églises catholiques ainsi que les eglises congergationistes du pays. Et les fidèles avaient commence aussi à donner de l’argent pour participer à cette oeuvre tellement nécessaire. Mais rien , jsuqu’à present rien. L’on sait que l’église catholique américaine a désigné deux administrateurs pour s’occuper de la gestion de l’argent de la reconstruction. Habitant hors du pays l’un d’entre eux est pourtant rentrer s’installer dans le pays depuis plusieurs semaines déjà. Mais jusqu’à present on n’a rien entendu. Est-ce que les travaux ont commence pour certaines églises? Tout demeure un secret. Quant aux églises que nous fréquentons nous memes, elles sont toujours démolies et messes et autres ceremonies continuent à avoir lieu sous des tentes , ce qui est très décourageant pour les fidèles. Les écoles catholiques , elles ont repris, mais aussi sous des tentes aussi. Et soeurs et professeurs laics se demandent quand est-ce que la reconstruction tellement attendue et promise commencera à se manifester.
Le Président de la République, Michel Joseph Martelly, accompagné de la Première Dame, Mme Sophia Martelly, s'est rendu, ce vendredi 16 Mars 2012, aux Côtes-de-Fer, à l'occasion de la fête patronale de cette commune.
Accompagné également du Sénateur du Sud-Est, Joseph Lambert, le Chef de l'Etat a voulu participer aux festivités pour témoigner de sa solidarité à cette commune, son lieu de naissance.
Selon un communiqué de la présidence , le Chef de l'état a été acclamé par une foule en liesse et accueilli par la fanfare Sweet Mozart, il a renouvelé son engagement au développement de la zone par la création d'infrastructures adéquates, telles que la construction du tronçon Côtes-de-FerCarrefour 44, déjà en chantier, l'électrification de la ville, la construction de lacs collinaires.
En fin d'après-midi, en entrant dans la ville, le Chef de l'Etat s'est arrêté à Laborieux, où il a discuté avec la population autour de certains problèmes liés à l'éducation et au développement des sections communales. Il s'est ensuite dirigé vers Mayette, 1ère section communale de Gris-Gris, pour s'entretenir avec les villageois, et discuter avec le Sénateur Lambert.
Dans la soirée, le Président Martelly a distribué, sur la Place d'armes de la ville, des motocyclettes à la population. Un geste symbolique, mais combien capital, pour les Côtiferrois qui ont un besoin impérieux de moyens de déplacement à travers les sections communales.
Dans la matinée du samedi 17 Mars, le Chef de l'Etat a rencontré les élèves du Collège Secours d'En-Haut, à la Hatte Jolibois, autour de l'éducation.
La Commission d’enquête chargée de l’audit des contrats signés dans la période d’urgence [du 8 novembre 2010 au 12 octobre 2011] par le gouvernement PrévalBellerive, créée à l’initiative du Premier Ministre, le Dr Garry Conille [avant sa démission] et constituée de Me Stanley Gaston, Uder Antoine, Auditeur senior et Me Paul Rachel Cadet a remis la semaine dernière, un rapport préliminaire au Gouvernement.
Après l’analyse de 41 contrats, transmis par le Ministère de la Planification et de la Coopération Externe (35 sans appel d’offres et 6 en appels d’offre restreints), passés par l’ancien Chef du Gouvernement, Jean-Max Bellerive, pour un montant total supérieur à 500 millions de dollars, la Commission confirme, dans son analyse préliminaire, que toutes les procédures de passation de marché n’ont pas été respectées. Après avoir analysé les 41 contrats, les enquêteurs, dans leur rapport préliminaire, affirment que les intérêts de l’Etat ne sont pas suffisamment protégés particulièrement dans les clauses traitant de la résiliation des contrats et formule les recommandations suivantes : • Suspendre, comme mesure conservatoire, l’ensemble des contrats en cours d’exécution pour lesquels le montant total n’a pas été décaissé ; • Vérifier l’état d’avancement des travaux entrepris en regard des décaissements déjà effectués. • Solliciter du MPCE tout autre document détenu dans ses archives relatifs aux 41 contrats examinés, notamment les fiches techniques des entreprises, les rapports d’évaluations détaillées relatifs aux trois (3) DAO restreints ; • Solliciter de la Banque Centrale les relevés bancaires du Programme d’Investissement Public (PIP) pour la période du 1er novembre 2010 au 31 octobre 2011 ; • Mettre à la disposition de la CA les copies des statuts créant les entreprises qui ont participé aux appels d’offres ou qui ont obtenu des marchés de gré à gré. Veiller à l’application de l’article 34-3 de la loi du 10 juin 2009 sur la Passation des Marchés Publics ; • Solliciter du MPCE la transmission à la DGI de tous les contrats signés durant la période de l’état d’urgence de janvier 2010 à octobre 2011 ; • Veiller à la mise en application stricte des procédures d’appels d’offres restreints ; • Réviser la procédure de passation de marches publics de gré à gré ; Solliciter du MPCE la transmission à la Primature des autres contrats passés sous l’empire de la loi d’urgence. • Transmettre le présent rapport aux institutions concernées de l’Etat (CSCCA, DGI, UCREF, ULCC) pour les suites utiles.
Le délai de 15 jours, donné par le Ministre de la Défense Nationale, Me Thierry Mayard-Paul, aux hommes en treillis se réclamant des ex FAd'H (Forces armées d’Haïti) de déposer les armes et de quitter les anciennes bases occupées illégalement, est expiré. La situation sur le terrain, reste inchangée.
Madame Elianne Nabaa, responsable de l’information de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti (Minustah) a estimé lundi que des actions concrètes devraient être entreprises suite à l’expiration du délai de 15 jours. Elle a indiqué que les casques bleus sont prêts à intervenir pour désarmer et déloger les groupes armés qui occupent d'anciennes installations des ex FAd’H. Précisant toutefois, que la force onusienne, ne peut intervenir qu'en appui à la Police Nationale d’Haïti (PNH) et que cette aide doit être officiellement sollicitée par les autorités haïtiennes concernées « Nous sommes disponibles et disposés, prêts à coopérer si l’on sollicite l’assistance de la Minustah, mais c’est à la PNH qu'il incombe de passer à l'action. »
De son côté, Réginald Delva, le Secrétaire d'État à la Sécurité publique, a fait savoir vendredi dernier que, « suivant un accord avec les autorités, ces citoyens ne seront pas contraints de vider les lieux, mais n’auront pas, le droit de circuler en tenue militaire et armés » précisant que les négociations se poursuivaient.
Des Parlementaires et des membres de la Société Civile ont réagit face à l’immobilisme du Gouvernement dans cette affaire. Pierre Espérance, Directeur exécutif du Réseau National de Défense de Droits Humains (RNDDH) dénonce fermement ce qu’il appelle le manque de fermeté des autorités « C'est une situation que ni les parlementaires, ni la population ne devraient accepter. » Pour le Député Ronald Larèche, membre de la Commission justice et sécurité publique de la Chambre des députés, la Minustah ne devrait pas attendre l’autorisation du Gouvernement pour désarmer et déloger les groupes qui occupent les anciennes bases, cela relevant, selon lui de leur mandat... Quant au Président de la Chambre basse, le Député Levaillant Louis-Jeune, il en appelle au Directeur Général de la PNH, Mario Andrésol, lui demandant de traquer ceux qu’il qualifie de bandits, pour garantir la Paix dans le pays...