Un ex-responsable du gouvernement haïtien a été reconnu coupable par un jury américain du blanchiment de 500.000 dollars de pots-de-vin versés par des entreprises de télécommunications basées en Floride, a annoncé mardi le ministère américain de la Justice.
Jean René Duperval, ancien directeur du groupe public Télécommunications d'Haïti (Haïti Teleco), a été reconnu coupable du blanchiment, de 2003 à 2006, "de 500.000 dollars qui lui avaient été payés dans le cadre d'un schéma élaboré de corruption", a déclaré le ministre adjoint américain de la Justice Lanny Breuer, dans un communiqué.
Sa peine sera fixée le 21 mai. Il encourt 20 ans de prison pour chacun des 21 chefs d'accusation de blanchiment et complicité de blanchiment. Il a été maintenu en détention.
Il s'agit de la huitième personne condamnée dans le cadre de cette affaire. Selon les éléments présentés au procès, deux sociétés de télécommunications installées en Floride (sud-est) versaient des pots-de-vin aux différents responsables des relations internationales d'Haïti Teleco en échange de contrats permettant à leurs clients de téléphoner vers Haïti à des tarifs intéressants.
Haïti Teleco est la seule entreprise du pays à fournir des services de téléphonie fixe.
L'ancien dirigeant d'une des entreprises américaines a été condamné à quinze ans de prison en octobre 2011 pour des faits de corruption dans cette affaire. Il s'agit de la plus lourde sentence prononcée en vertu de la loi américaine sur les pratiques de corruption à l'étranger, selon le ministère de la Justice américain. Son ancien vice-président a été condamné de son côté à sept ans de prison.
Un ancien directeur des affaires internationales de Haïti Teleco a, pour sa part, été condamné à 48 mois de prison en mars 2010 après avoir plaidé coupable de complicité de blanchiment et reconnu avoir reçu plus d'un million de dollars de pots-de-vin par ces sociétés américaines.
Cinq (5) membres de la famille du coordonnateur adjoint de la Plateforme des employés victimes des entreprises publiques (PEVEP), Réginald Antoine, ont été tués mardi à l’aube en leur résidence sise à l’Avenue N, à Port-au-Prince, rapporte Kiskeya en ligne.
Selon Réginald Antoine, des individus armés ont fait irruption dans la maison où ils ont commencé à molester les personnes qui s’y trouvaient. Ces dernières, dont son frère et sa sœur, Claudy et Nancy Antoine, ainsi que son beau-frère Wilson, qui tentaient de résister à l’agression, ont été abattus par balle.
Les agresseurs ont par la suite lancé à l’intérieur de la maison un engin qui serait une grenade dont l’explosion et l’incendie qui s’en est suivi ont tué les nièces du coordonnateur du PEVEP, Insara et Shelda Antoine, âgés de deux et dix ans.
Réginald Antoine qui affirme avoir été élevé dans cette maison, ne s’y trouvait pas au moment du drame. Il lance un appel aux autorités pour que les auteurs du carnage soient retrouvés et châtiés.
Une source policière a confié à Radio Télé Métropole que la tuerie serait un acte de vengeance contre Claudy Antoine perpétré par un évadé de prison qui serait de plus un psychopathe. La police disposerait d’informations précises à ce sujet, rapporte la station.
Le cinéaste haïtien Arnold Antonin vient de réaliser un film documentaire sur la vie du musicien et homme de radio, haïtien, Herby Widmaier.
L'avant-première de ce documentaire du réalisateur, aura lieu le mercredi 14 mars, au Villate grâce au soutien de l'Organisation Internationale de la Francophonie, en partenariat avec l'Institut Français en Haïti.
Ce film dévoilera des images inédites d'Issa El Saieh, de Raoul Guillaume, de Pierre Blain, d'Emerante De Pradines, de Richard Duroseau ou de Boulo Valcourt….
Herby Widmaier a enregistré des musiciens et des orchestres pendant près de 40 ans en Haïti. Il a lui-même chanté et joué avec de nombreux groupes haïtiens et étrangers.
Selon le réalisateur, ce film permettra de découvrir l'histoire de Monsieur Widmaier, celle de sa famille et de la musique populaire de danse urbaine en Haïti.
Le film mettra également en évidence ses relations avec la musique latine et le jazz.
Les obsèques officielles de l’ancien président de la Chambre des députés se sont déroulées le mercredi 14 mars au Parlement. Pierre Eric Jean Jacques a été président de la chambre des députés de la 48 ème Législature. Souffrant depuis quelque temps d'un cancer de la prostate, Pierre Eric Jean Jacques se trouvait en République dominicaine au moment de sa mort. Il y était en traitement. Le Parlement en organisant les funérailles dans son enceinte a décidé de rendre un hommage spécial à ce président de la 48 ème Législature qui s'était caractérisé par sa pondération et ses conseils judicieux, en temps de crise.
Malgré les conditions préalables que voulait imposer le Sénateur Jean-Charles Moïse, qui préside la Commission sénatoriale d’enquête sur la nationalité des membres du Gouvernement, le Sénat a décidé de passer outre et de voter une résolution hier mardi afin de former la Commission spéciale chargée de recevoir et d’analyser des documents du Premier Ministre désigné, Laurent Lamothe. Il aura fallu deux semaines depuis la désignation du Premier Ministre par le Chef de l’État, pour que soit enfin formée cette Commission composée de 7 sénateurs et que le processus de ratification reprenne activement son cours.