La justice haïtienne a demandé l'ouverture d'une enquête sur l'ex-président Jean Bertrand Aristide et d'anciens dignitaires de son régime pour trafic de drogue et d'autres infractions graves, a indiqué lundi à l'AFP un avocat proche de M. Aristide. "Le dossier inculpant l'ancien président Aristide a été déposé par le commissaire du gouvernement au cabinet d'un juge d'instruction afin d'ouvrir une enquête", a déclaré Me Newton Saint-Juste. Outre l'accusation de trafic de drogue, M. Aristide est poursuivi pour soustraction de deniers publics, forfaiture et concussion. La Fondation Aristide pour la démocratie et d'anciens fonctionnaires de son gouvernement, dont un ancien directeur général de la police nationale, sont également poursuivis, selon l'avocat. Le ministre de la Justice, Michel Brunache, a refusé de commenter cette affaire, mais a indiqué à l'AFP que son ministère n'était "pas au courant de cette démarche". Exilé en Afrique du Sud après avoir été renversé en 2004, M. Aristide est revenu en Haïti en mars 2011 et n'a pas fait de déclaration publique depuis. Il a été vu une seule fois en public avec l'actuel président Michel Martelly qui rendait visite à d'anciens chefs d'Etat vivant en Haïti dans le cadre d'une démarche de réconciliation nationale. M. Aristide a effectué trois mandats écourtés à la tête d'Haïti, en 1991, de 1994 à 1996 et de 2001 à 2004. Il a regagné le pays quelques semaines après Jean-Claude Duvalier, l'ancien dictateur qui fait l'objet de poursuites judiciaires pour détournements de fonds. La justice haïtienne a en revanche écarté en janvier les plaintes portées contre M. Duvalier pour crimes contre l'humanité déposées par des victimes de son régime (1971-86).
N.B. Selon des sources bien informées, aucun dossier de ce genre n’a été déposé au cabinet d’instruction.
Le Président Martelly a inauguré ce lundi 27 février 2012, le projet de 400 maisons à Zoranje, initié le 12 juin 2011 par le Chef de l’État qui avait déclaré lors de la cérémonie de pose de la première pierre « C'est une journée d'espoir pour le peuple haïtien, l'espoir de reconstruire Haïti [...] ce chantier est le signal de notre volonté à construire de nouvelles communautés durables [...] Le signal qui montre que le pays va retrouver sa capacité à remettre les gens au travail et que les entreprises locales pourront s'impliquer davantage dans la reconstruction. » Construites à Zoranje sur un terrain de 6.8 hectares ces habitations durables, respectent les normes urbanistiques et parasismiques et visent selon le Président « à améliorer la qualité de vie des familles à faible revenu, affectées par le séisme du 12 janvier. »
Ce projet, d’un montant total de 30 million de dollars financé par la Banque Interaméricaine de Développement (BID), s’inscrit dans un programme en 3 phases, visant à construire au total 2,000 logements dans les départements de l’Ouest, du Nord Est et du Sud. Le projet a été coordonné par le Fonds d'Assistance Économique et Social (FAES) [Gouvernement Haïtien], appuyé par un comité de pilotage comprenant plusieurs acteurs de la santé, de l'éducation, le Ministère de la Planification et des institutions comme la Dinepa. Il aura certes fallu attendre un plus que les 100 jours prévus initialement pour réaliser ce projet, comme ne manqueront pas de souligner les observateurs critiques, mais ce qui importe le plus pour les bénéficiaires, c’est que la promesse a été tenue.
MINISTERE DE LA JUSTICE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE
NOTE DE PRESSE Le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique tient à apporter un démenti formel aux rumeurs selon lesquelles deux mandats auraient été émis à l’encontre de l’ancien Président Jean-Bertrand Aristide. Tout en affirmant son respect de l’indépendance du Pouvoir Judiciaire et de l’égalité de tous devant la loi, le Ministère invite la population en général et la Presse en particulier à ne pas se fier à des rumeurs fantaisistes, susceptibles de nuire au processus d’établissement de l’Etat de droit et à la politique de réconciliation nationale prônés par le Président de la République, Son Excellence Michel Joseph Martelly.
C’est l’OIM – l’Organisation Internationale pour les Migrations, qui organise ces déplacements-relocation. Et l’OIM a révélé mardi qu’il reste actuellement moins de 500.000 Haïtiens vivant encore dans des camps. Ces familles seraient loges dans 660 camps localizes dans tant à Port-au-Prince qu’à Pétion ville. Ce chiffre représente un tiers de la population qui avait été obligée de prendre logement sous des tentes.
Selon les responsables de L'OIM, ce chiffre représente un tiers de la population qui avait été déplacée après le tremblement de terre de 2010.
Les derniers déplacés en date sont ces 200 familles qui viennent de laisser le camp du Champ de Mars. Ces familles ont été relogées par l’UCLBP, l’unité de construction de logements et de bâtiments publics.
Députés et Sénateurs étaient réunis mardi pour discuter de la question du premier ministre. L’on sait que le président de la république a remis aux présidents de chacune des chambres une liste de trois personnalités qu’il considérait comme premier ministre possible. Il s’agit de Laurent Lamothe, Thierry Mayard Paul et Anne Valérie Milfort respectivement ministre des affaires étrangères, de l’Intérieur et chef de cabinet du président de la république. L’on a entendu les parlementaires présents suggérer qu’avant de discuter de la question de premier ministre, il faudrait que le président remette son passeport à la commission chargée d’enquêter sur sa nationalité qui lui a fait la demande mais d’autre pat, il faudrait que le chef de l’état demande aussi à ces anciens militaires qui font régner un chaos indescriptible sur la route de Carrefour et ont pris logement manu militari au camp de Lamentin évacuer les lieux Tout autant que cela n’aura pas été fait, il n’y aura pas de discussion au parlement sur la question du prochain premier ministre, telle est l’une des déclarations entendues sur les ondes de la télévision nationale e ce mardi 28 février. .