Une importante delegation d’hommes d’affaires français séjourne en Haïti depuis le 26 septembre. Elle restera jusqu’au 30. Le but de cette visite est de mettre en place des partenariats avec des enterprises haïtiennes mais aussi de tavailler activement dans la reconstruction d’Haïti. Cette rencontre est organisée par la Chambre franco-haïtienne de Commerce et d'Industrie (CFHCI) conjointement avec l'ambassade de France en Haïti. La delegation d’hommes d’affaires comprend des entrepreneurs de divers domains tells que lle bâtiment , les travaux publics, le transport maritime, l'ingénierie aéroportuaire, la production d'énergie, la distribution de produits pétroliers, les équipements électriques, l'eau, l'automatisation, les systèmes de mesures et les solutions informatiques.
Le président de la Chambre franco-haïtienne du Commerce et de l'Industrie, Grégory Brandt, ne cache pas ses attentes et son optimisme : les projets présentés pourront permettre la création de plus de 100 000 emplois directs et 300 000 à 400 000 emplois indirects. Par ailleurs, avec ces projets, on s’attend aussi à une augmentation des recettes publiques, une entrée des devises étrangères sans négliger la relance des activités dans les domaines de l'éducation, de la santé, de la construction, de l'agriculture, du transport, du tourisme, de l'énergie, pour ne citer que ceux-là.
Michaëlle Jean entame sa dernière semaine comme gouverneure générale du Canada. Mme Jean est devenue la 27e gouverneure générale le 27 septembre 2005, succédant à Adrienne Clarkson. Elle menait alors, comme sa prédécesseure avant elle, une belle carrière de journaliste et d'animatrice à Radio-Canada et à la CBC. Son mandat a notamment été marqué par sa décision d'accorder au premier ministre Stephen Harper la prorogation du parlement à la fin de 2008. Jeudi, elle deviendra l'envoyée spéciale des Nations unies en Haïti. Mme Jean parle cinq langues, le français, l'anglais, l'espagnol, l'italien et le créole. Elle est mariée au cinéaste Jean-Daniel Lafond. Le couple a une fille adoptive, Marie-Éden, née à Haïti. Le prochain gouverneur général, l'Ontarien David Johnston, entrera en fonction vendredi, lors d'une cérémonie d'installation. M. Johnston est entre autres spécialisé en droit des valeurs mobilières et en droit des technologies de l'information.
Le célèbre peintre Dieudonné Cédor est mort à Carrefour, dans sa maison privée à l’âge de 85 ans, après une longue maladie qui le forcait à garder le lit depuis plusieurs mois. Cédor laisse après lui des tableaux d’une grande valeur, très appréciés des collectonneurs du monde entier. Les femmes de ses tableaux sont très particulières. Ce sont les femmes monoposées de cédor, ayant pour la plupart dépassées la soixantaine. Autre caractéristique des tableaux de Cédor, son bleu dot lui seul avait le secret. Dieudonné Cédor a été Professeur à l’Ecole nationale des arts (ENARTS), et était depuis plus de soixante ans membre du conseil d’administration du Centre d’art, véritable temple des arts plastiques fondé en 1944 par l’américain Dewitt Peters. Kiskeya rappelled son entrée en 1947 au Centre d’Art où il fut à la fois acteur et témoin de premier plan de l’éclosion de la première génération d’authentiques peintres haïtiens et du foisonnement de la créativité multidisciplinaire aux côtés des Hector Hyppolite, Georges Ramponneau, Albert Mangonès, Max Pinchinat, Wilson Bigaud, Luce Turnier, etc. Durant sa longue carrière Cédor a accumulé une impressionnante moisson de prix et distinctions personnels reçus lors de nombreuses participations à des biennales et expositions internationales notamment en Allemagne, en Belgique, en Hollande, aux Etats-Unis, au Guatémala, au Panama, en Colombie et au Venezuela. Né le 8 mars 1925 à Anse-à-Veau (Nippes, sud-ouest d’Haïti), le peintre avait, outre son passage très remarqué au Centre d’art, contribué à forger l’âme et l’expression chaleureuse de plusieurs autres mouvements artistiques des années 50-60 tels Brochette et le Foyer des arts plastiques. Il laissa également ses empreintes à l’aéroport international de Port-au-Prince où il réalisa, en 1967, des fresques murales. Une expérience répétée au ministère des affaires étrangères, mais qui devait disparaître dans le séisme dévastateur de janvier dernier. Dieudonné Cédor croisa, sur sa trajectoire fulgurante, d’autres figures de proue des arts plastiques disparues ces dernières années. André Pierre, Jean-Claude Garoute dit “Tiga”, Gesner Armand, Louisiane St-Fleurant, Néhémy Jean, Wilson Bigaud et Alix Roy sont malheureusement de ceux-là.
Dix étudiants haïtiens ont bénéficié d’une bourse de l’'UNESCO financée par le gouvernement bulgare pour poursuivre leur formation supérieure à l'’Institut de la Francophonie pour l'’Administration et la Gestion (IFAG) qui fait partie de l’'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF). Les étudiants, sélectionnés au terme d’un processus incluant un examen de leur dossier et un entretien oral, ont été reçus au bureau de l'’UNESCO à Port-au-Prince par le représentant p.i M. Bechir Lamine juste avant leur départ pour la Bulgarie le 28 septembre 2010. Plusieurs étudiants du programme sont des fonctionnaires de l'’Etat haïtien qui vont ainsi renforcer leurs compétences au service du pays. Johny Lamour, 33 ans, un fonctionnaire à la Cour des Comptes suivait jusqu'’au 12 janvier 2010 à l’'Université Quisqueya un cours de Master interrompu par l’'effondrement des bâtiments de l'’Université. D’autres étudiants ont un parcours différent. Wybens Louis, 32 ans, diplômé de la Faculté de médecine dentaire et qui travaille dans le domaine de la gestion des personnes vivant avec le VIHSIDA, va suivre un Master en économie sociale et solidaire à l’IFAG. Au terme de leurs dix mois de formation à l’IFAG en Bulgarie, les étudiants obtiendront selon les cas, un Master droit, économie, gestion, spécialité administration des entreprises, délivré par l'’Université de Nantes (France) ou un Master économie et société, parcours économie sociale et solidaire, diplômé de l'’Université Lumière Lyon 2.