La reconstruction d’Haïti était, jeudi, au centre d’une des nombreuses sessions de la 40ème assemblée annuelle du ” Congressional Black Caucus” qui se tient du 15 au 18 septembre 2010 au “Walter E. Convention Center”, à Washington D.C. Cette session sur Haïti dirigée par le président de la Commission judiciaire de la Chambre des représentants des Etats Unis, John Conyers, s’est déroulée en présence du président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Gaillot Dorsainvil, et des candidats à la présidence Leslie Voltaire (Ansanm nou fò), Eric Marcki Charles (PENH) et Michel Martelly (Repons Peyizan), invités pour la circonstance par l’association parlementaire noire américaine. Après le rappel des différents points du programme d’intervention du gouvernement des Etats Unis en Haïti par un adjoint du secrétaire américain au Commerce, le maitre de cérémonie, Ron Daniels, a mis l’accent sur la nécessité que le développement envisagé pour Haïti ne se limite pas à celui du secteur de la sous-traitance « comme cela parait être actuellement le cas avec la Loi Hope ». Il a souhaité que soit parallèlement développée la capacité propre du pays à subvenir à ses besoins. La session a été clôturée par une vibrante intervention de la « star » de la musique Harry Belafonte sur le sort fait à Haïti par les grandes puissances, les multinationales et un système mondial dominant qui met l’Homme au second plan au bénéfice du profit à outrance. Au nombre des nombreuses délégations d’organisations haïtiennes présentes à la 40ème assemblée annuelle du Black Caucus figurent celles du Center for Haitian Studies (CHS) et du Greater Miami Health Education Training Center (GMHETC) basés à Miami, Floride. [Radio Kiskeya]
Elles ont eu lieu le samedi 18 Septembre, dans une atmosphère empreinte de tristesse et d’indignation. La mere surtout de la vicime Josépone Labranche, rentrée tout spécialement de l´tanger où elle reside n’arretait pas de hurler, protestant contre cet assassinat crapuleux. Manuchka avait été assassiné une semaine auparavant alos qu’elle rentrait chez elle au volat de sa voiture. Son mari, le directeur départemental de l’ouest Ralph Stale Jea Brice était chez lui à deux pas de la scène du meurtre, puisque sa femme était Presque arrivée chez elle quand les bandits l’ont abattu. Jusqu’à présent aucune arrestation n‘a été effectuée . Les bandits-criminels courent encore, de mème d’ailleurs que ceux qui ont tué le couple d’entrepreneurs Yves Clément et Michèle Jumelle ( Jazzy restaurant) et le dirigeant politique de l’opposition Dr Ronald Joseph.
Dans son rapport annuel rendu public samedi par le Département d’Etat, la Maison Blanche a indexé une vingtaine de pays dans le monde, dont treize appartenant à notre région, pour leur rôle de "producteurs majeurs ou de plateformes de transit de stupéfiants" destinés principalement aux marchés américain et européen. Blâmant notamment la Bolivie et le Venezuela pour n’avoir pas "respecté de manière évidente" leurs engagements, le Président Barack Obama a néanmoins promis le maintien des programmes d’aide offerts aux différents pays concernés. Haïti figure dans la deuxième catégorie, celle des territoires de transit, avec la République Dominicaine voisine, la Jamaïque, les Bahamas, le Costa Rica, l’Equateur, le Guatémala, le Honduras, le Nicaragua, le Panama et le Pérou.
Le chanteur guadeloupéen Patrick Saint-Eloi, 52 ans, est mort samedi à Pointe-à-Pitre des suites d'un cancer, a-t-on appris aupès de sa famille. Patrick saint-Eloi, PSE comme le surnommaient musiciens et fans, avait appartenu au groupe de zouk Kassav avant de se lancer en 2002 dans une carrière solo de crooner créole. Parti de sa Guadeloupe natale pour Paris alors qu'il avait 17 ans, il y avait pris des cours de chant et s'employait dans les clubs jusqu'à sa rencontre avec Georges Décimus et la fondation du groupe Venus One, dont Saint-Eloi deviendra le leader. Il avait fait ses débuts en 1982 dans le groupe Kassav, d'abord comme choriste avant d'en devenir un des principaux chanteurs. Avec sa voix et ses allures de crooner, le "créole lover" avait connu son premier succès en interprétant "West-Indies". Patrick Saint-Eloi, qui appréciait la chanson française selon Patrice Gonfier, un journaliste guadeloupéen longtemps spécialisé dans les musiques créoles, s'est toujours attaché à ne chanter qu'en créole. Les deux chaînes antillaises de France-Télévision, Télé-Guadeloupe et Télé-Martinique, ont interrompu leurs programmes à l'annonce de la mort samedi de Patrick Saint-Eloi en lui consacrant une émission en duplex et en direct de plus d'une heure alternant témoignages, reportages sur les réactions locales et rediffusion des enregistrements de ses principaux succès. En Guadeloupe, plusieurs radios locales ne diffusent, depuis samedi à la mi-journée, que des chansons de Patrick Saint-Eloi.
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance annonce la construction de 200 écoles afin d’aider à la prochaine rentrée des classes, selon la représentante de l’organisation en Haïti, Françoise Gruloos-Ackermans.
62 de ces bâtiments sont déjà en construction et 100 d’entre eux seront disponibles avant le 4 octobre prochain, date retenue pour la rentrée des classes. Faites de structures semi-permanentes, ces constructions pourront servir pour une période de dix ans. Elles seront capables de protéger les écoliers contre la pluie, le soleil et le vent, assure Mme Gruloos-Ackermans. Des fournitures classiques seront aussi distribuées aux petits Haïtiens. 720 milles sacs à dos avec des matériels didactiques seront accordés aux enfants un peu partout en Haïti. « Contrairement à d’autres pays, en Haïti tous les parents ont la volonté d’envoyer leurs enfants à l’école, mais ils leur manquent les moyens», a reconnu Mme Ackermans. Un enfant sur deux n’allait pas à l’école en Haïti avant le tremblement de terre dans un système éducatif où les ressources sont maigres. La prochaine rentrée fait suite à une année qui s’est achevée dans conditions très difficiles. Plus de 4000 milles écoles ont été détruites par le tremblement de terre dans un pays où les besoins en éducation sont nombreux.