Jean- Claude Duvalier a débarqué à Port-au-Prince à bord du vol direct de la Air France reliant Paris à Port-au-Prince. Il était environ 18 heures quand l’avion a débarqué à l’aéroport Toussaint Louverture Parti en exil le 7 Février 1986, Jean-Claude Duvalier aura passé 25 ans en exil, en France la plupart du temps. Beaucoup de curieux s’étaient portés à sa rencontre à l’aéroport, de même qu’un très important corps de presse. Cependant les journalistes sont restés sur leur faim et un porte parole du salon diplomatique a informé les journalistes que Jean Claude Duvalier avait laissé l’aéroport par une petite porte et avait été conduit à la DCPJ.
L'ancien président «à vie» haïtien Jean-Claude Duvalier, surnommé «Baby Doc», chassé du pouvoir en 1986 est arrivée ce dimanche 16 janvier 2011, à l'aéroport international Toussaint Louverture vers 17:50 (heure d'Haïti) sur un vol Air-France accompagné de sa femme Véronique Roy et de plusieurs de ses collègues.
Une délégation d’anciens fonctionnaires qui avaient servi sous son régime l’attendait à l’aéroport ainsi qu'une foule de supporters d’après certaines sources concordantes.
Mise à jour 19:11 Des anciens officiels de son régime, dont son ministre des Affaires étrangères et son chef de la garde présidentielle de l'époque, étaient là pour l'accueillir.
Aucune interdiction de revenir au pays n'empêchait Jean-Claude Duvalier de revenir. Des sources diplomatiques à Paris confirment son départ de France.
Ses amis et partisans ont afflué dans sa chambre d'hôtel à l'hôtel Karibe. Mais la conférence de presse annoncée par Henry Robert Sterlin, son porte-parole n'a pas pu être donnée. La raison évoquée est que les arrangements n'avaient pas été pris avec la direction de l'hôtel. La presse étrangère ne s'est pas montrée tendre vis à vis de Baby Doc , multipliant les articles dépeignant ce qu'avait été le régime des Duvalier dans le pays, même si Baby Doc avait voulu changer un peu le tour des choses, ce sont les mêmes personnes qui étaient au pouvoir et qui tenaient le même comportement. On en veut pour exemple la terrible expulsion des journalistes du 28 Novembre, dont l'unique crime avait été de reporter la vérité telle qu'elle était. En fin de journée, on apprenait que Amnesty International demandait au gouvernement haïtien de procéder à l'arrestation de celui qui s'était rendu coupable de nombreuses violations des droits de l'homme: ». Javier Zuñiga, conseiller spécial d'Amnesty international a déclaré que « Les violations des droits de l'homme, généralisées et systématiques, commises à Haïti durant le règne de Duvalier représentent des crimes contre l'humanité. Haïti a l'obligation de le poursuivre, ainsi que tous les responsables de ce genre de crimes ».
Il était Midi quand Jean-Claude Duvalier a du laisser l’hôtel Karibe où il avait pris logement depuis son retour inattendu en Haïti le dimanche 16 Janvier 2011 pour être conduit au Parquet de Port-au-Prince. Jean Claude Duvalier a laissé l’hôtel en saluant ses partisans qui étaient massés sur les lieux et protestant contre la décision judiciaire. Duvalier était vêtu d’une veste bleue et d’une chemise blanche et nos reporters ont remarqué qu’il ne portait pas de menottes.
Il était accompagné du commissaire du gouvernement Aristidas Auguste et du juge de paix Gabriel Ambroise .
Le conseil des avocats de l’ex-président comprend le bâtonnier de l’ordre des avocats de Port-au-Prince Me Gervais Charles et Maitre Reynold Georges.
Mr Miguel Insulza rentré en Haïti lundi matin, 17 Janvier s’est rendu au Palais National où il a rencontré le présdient René Préval et le premier ministre Jean Max Bellerive. En début d’après midi une conférence de presse à laquelle participait le premier ministre, mais où le présdient de la république était absent a réuni sur la cour arrière du palais national les journalistes et la délégation de l’Organisation des Etats américains venus en Haïti. Monsieur José Miguel Insulza a présenté des excuses au gouvernement haïtien pour la mise en circulation du rapport, alors qu’il n’avait pas été communiqué au autorités haïtiennes. Il a tenu à spécifier que ces fuites ne concernaient qu’une partie du rapport et a même parlé d’un brouillon. Le numéro un de l’OEA, José Miguel Insulza, a obtenu l’accord du gouvernement haïtien sur le rapport technique qui, malgré "certaines réserves", sera acheminé rapidement au CEP