Toutes sortes de raison évoquées et la principale en est le fait que le président n’a pas fait sortir la Constitution amendée dans le moniteur, ce sans quoi rien ne peut être fait. Le président a rétorqué que les signatures sr le document était des copies FAX et non pas des originaux, ce qui l’ait empêché de transmettre le document au journal Le Moniteur. Cependant, le moniteur annonçait mercredi qu’il allait trancher, comme sa fonction le lui commandait. Un délai expirant mercredi minuit avait été donné aux parlementaires .
Le Président Michel Martelly a évoqué mercredi l’existence de "trois crises" en précisant qu'elles portent sur : - l'amendement apporté à la constitution - sur les législatives faisant l'objet de toute sortes de discussions et dont les résultats ne peuvent toujours pas être publiés, ce qui prive la chambre des députés de 17 de ses membres et le sénat de deux de ses membres - sur la ratification du premier ministre désigné quine peut toujours pas se faire devant l'Assemblée Nationale, pour la bonne raison qu'il n'y a toujours pas eu d'Assemblée Nationale.
Et le président a fait savoir qu'il allait trancher, comme sa fonction le lui commandait.
Jeudi après midi, vers les 5 heures on pouvait entendre tomber de gros morceaux de grèle sur les toits de la capitale dans certains quartiers, comme le notre au Bois Verna. Nous avons d’abord pensé que c’était des cailloux lancés par des badaux contre les tôles de notre demeure . Mais en y regardant par deux fois, nous avons vu que c’était plutôt des morceaux de glaces qui tombaient ainsi du ciel. Evidemment la température était plutôt fraiche. Mais fait curieux, la pluie ne tombait pas en ce moment. La journée de jeudi a été très pluvieuse avec des averses suivies de période d’accalmie et de forts vents. Le niveau de vigilance orange était maintenu sur toute l’étendue du territoire. La veille certaines compagnies d’aviation avaient même annulé leurs vols, en raison du mauvais temps. Les opérations de cabotages particulièrement sur toute la côte sud du pays sont interdites.
L'interaction entre la zone dépressionnaire au niveau du sud-ouest de la mer des caraïbes et l'onde tropicale à l'est de celle-ci ont généré des averses importantes, des orages dispersés ainsi que de forts vents sur une bonne partie de l'île d'Haïti .
Une fois c'est déjà trop. Mais quand le chef de l'état recommence tout de suite après, il est normal qu'une certaine inquiétude fait son apparition. Il y a d'abord eu le Fonds National sur l'Education créé à pied levé sans que cette décision importante pour l'avenir de la nation ne soit sanctionnée par le Parlement. Et d'une. Mais quand le chef de l'état décide de but en blanc de donner congé pour la fête de l'Ascension, sans préavis aucun et sans que cette fête ne soit inscrite dans le calendrier constitutionnel, les gens commencent à s'inquiéter. Le congé de l'Ascension a été décrété tard dans la soirée du mercredi 1er juin, faisant fî des obligations des différents secteurs de la nation. Quand une usine d'assemblage attend l'arrivée des pièces pour poursuivre sa fabrication de pièces et qu'elle apprend au premières heures de la matinée que la douane sera fermée pour cause de congé il est normal qu'on s'arrache les cheveux. Quand un chantier est stoppé brusquement, parce que les ouvriers apprenant que c'est congé ne se sont pas présentés au travail, ce n'est pas normal. Même la presse n'a pas été avertie, exception faite de certains media ayant reçu pour la plupart des SMS . I Il est encore temps de rectifier le tir !
C'est le Nouvelliste qui le dit dans un texte publié ce week-end. Et le quotidien de la Rue du Centre installé provisoirement à Pétion Ville, en attendant les réparation de son local, parle de cette importante réunion qui a eu lieu mercredi soir entre les présidents des deux chambres et le président Michel Martelly.
Le Sénat et la Chambre des députés sont prêts à lancer le processus de ratification du choix du Premier ministre désigné, Daniel Rouzier, d'ici le lundi 6 juin. Un accord de principe, a-t-on appris, a été trouvé, mercredi, entre le président Michel Martelly et une délégation de parlementaires, sur les points qui ont constitué une entrave au lancement du processus. Actuellement en voyage, le Premier ministre désigné, Daniel Rouzier, va être invité, dès son retour lundi, à déposer ses pièces en vue de la ratification de son choix. C'est le président de la Chambre des députés, Saurel Jacinthe, qui a confirmé l'information ce vendredi. Il a aussi informé que la séance en Assemblée nationale pour lancer le processus pourra se tenir lundi prochain. Annoncée pour mercredi dernier, la séance a été reportée en attendant une décision de la présidence sur la question de l'amendement de la Constitution de 1987. Cette question a été à l'ordre du jour lors d'une réunion de plusieurs heures tenue mercredi soir entre le président de la République, les présidents des deux chambres et d'autres parlementaires. « Le président s'est engagé à publier la vraie version amendée de la Constitution », a confirmé le député Saurel Jacinthe aux micros des journalistes accrédités au Parlement. La présidence et le Parlement, a-t-il ajouté, vont prendre toutes les mesures pour s'assurer que le texte est publié tel qu'il a été voté. « Des spécialistes dans le domaine de la communication vont être engagés pour s'assurer que d'autres erreurs ne se glissent pas dans le texte », a précisé le parlementaire. La commission bicamérale ayant travaillé sur la déclaration d'amendement de la Constitution, a été mandatée pour travailler sur le texte à publier, a précisé, pour sa part, le sénateur Hyppolite Mélius. Si une entente a été trouvée entre l'exécutif et le pouvoir législatif pour publier le texte d'amendement de la Constitution voté en Assemblée nationale, des questions restent cependant pendantes. Quelle signature va être apposée au bas du texte ? Va-t-on garder la signature du président sortant René Préval ? Ou le président Martelly va-t-il signer lui-même l'arrêté ? « Il y a des discussions en cours sur la décision à adopter », a confié Saurel Jacinthe. Et à ce sujet, le parlementaire préconise une entente politique. Dans l'un ou l'autre cas, l'amendement de la Constitution, estime le parlementaire, entrera en vigueur sous la présidence de Michel Martelly. Un avis partagé par le sénateur Youri Latortue.