Hier après midi, un homme a été littéralement executé, alors qu’il se trouvait dans sa voiture avec sa girlfriend et leur enfant de deux mois. La Police de Miami a répondu à l’appel en se rendant à la 54 ème street, coin deuxième Avenue Nord Ouest. L’homme était assis à l’intérieur de la voiture à cette intersection, quand, d’après les premiers renseignements recueillis par la police, deux hommes se sont présentés à la portière de la voiture et ont tiré plusieurs coups de feu, en le visant directement. Les deux assaillants ensuite, ont laissé la scène du crime dans une saturne de couleur or. Toujours d’après les témoins, le crime s’est passé après 2h30 de l’après-midi et la victime est arrivée à se diriger vers le Restaurant Chef Créole situé tout près et a demandé de l’aide. Mais une fois à l’intérieur du restaurant, il s’est effondré. Les Fire Rescue de la ville de Miami sont arrivés sur les lieux pour transporter la victime au Jackson Memorial Hospital. Il était alors en situation critique. La girlfriend et le bébé n’ont pas été atteints. Wilkinson Séjour, propriétaire du restaurant Chef Créole dit qu’il était à l’intérieur quand il a entendu les coups de feu. “ Je n’ai jamais été dans aucune situation de ce genre avant, mais j’ai entendu de nombreux coups de feu, comme si nous étions en guerre . La Police en effet confirme qu’un grand nombre de coups de feu ont été tirés. Les investigateurs sur la scène du crime cherchent à déterminer la cause de la fusillade et essayent de découvrir si il s’agit d’une affaire de gang.
Aucune date n’a été fixée pour la conférence des bailleurs de fonds qui aurait du se tenir à Port-au-Prince le 25 avril prochain. Les représentants des organisations donatrices ( FMI, Banque Mondiale, BID, Union européenne) devaient se réunir à Port-au-Prince le 25 avril pour examiner une demande d’augmentation de l’aide à Haïti. D’ores et déjà la somme de deux milliards de dollars avait été presque promise au pays, après un récent voyage du Premier ministre Jacques Edouard Alexis à Washington. Mais tout est remis en question. Anthony Dessources, coordonnateur de la conférence a paru plutôt embarrassé pour répondre aux questions des journalistes. C’est que les bailleurs ne lui ont laissé aucune ouverture en renvoyant sine die la conférence et en ne fixant aucune date pour la tenue de ces assises tellement attendues en Haïti. L’on s’attendait à un tel report après le vote de non confiance accordé au Premier ministre Jacques Edouard Alexis et à son gouvernement. C’est que Alexis avait été en quelque sorte l’artisan de cette conférence en voyageant à Washington pour sensibiliser les représentants des pays donateurs à la cause haïtienne. L’actuel gouvernement étant démissionnaire, les bailleurs n’auraient aucun interlocuteur avec qui discuter, puisque les membres du gouvernement Alexis ne font que régler les affaires courantes.
Les artisans de la chute d’Alexis et par conséquent du gouvernement dans son ensemble avait espéré que le Président de la République allait désigner « vite et pressé » un nouveau premier ministre. Mais de l’avis des présidents des deux chambres, il n’en est absolument rien, puisque jusqu’à présent aucun nom n’a été soumis par le chef de l’Etat aux présidents du Sénat et de la Chambre des députés.
La Police pense qu’il pourrait s’agir d’un individu sans domicile fixe. Les pompiers appelés pour éteindre un incendie dans un immeuble situé à la 55 ème Rue, en plein coeur de Little Haiti ont fait une triste découverte: Celle d’un cadavre dans un appartement vide qui avait été barricade mais qui malgré cela servait d’abri aux homeless. Le corps à été trouvé à l’intérieur, dans le vestibule de l’appartement là où a débuté le feu. Le porte parole des pompiers Ignatius Caroll a remarqué qu’il y avait de la fumée dans un autre appartement et aussi des traces d’incendie, ce qui indique qu’il y avait eu d’autres incendies dans l’immeuble auparavant. Les causes de l’incendie n’ont pas encore été déterminées.
Les dirigeants politiques haïtiens ont entrepris dimanche de trouver un nouveau Premier ministre, après une semaine d`"émeutes de la faim" provoquées par la montée en flèche des prix des denrées alimentaires, qui ont entraîné la chute du gouvernement dirigé par Jacques Edouard Alexis.?Le landerneau politique de Port-au-Prince bruissait de noms de successeurs possibles à Alexis, destitué samedi par un vote des sénateurs qui lui ont reproché de ne pas en avoir fait assez pour relancer la production alimentaire et réduire le coût de la vie.?Alexis, conformément à la tradition, doit gérer les affaires courantes jusqu`à ce qu`un remplaçant lui soit trouvé ainsi qu`un nouveau gouvernement. Le président René Préval proposera un candidat au parlement, qui doit ratifier son choix.?"Le nouveau Premier ministre doit être quelqu`un à même d`unifier le pays. Il ne doit pas être partisan", estime un professeur de sociologie de l`université de Notre Dame, membre du parti politique Fusion. "Il faut quelqu`un qui soit très sensible à la cause des pauvres, afin de renforcer la solidarité en faveur de ceux qui sont moins privilégiés", ajoute-t-il.?Parmi les noms qui circulent figure celui de Paul Denis, vétéran de la lutte politique en Haïti, ancien sénateur de l`Organisation du peuple en lutte (OPL). On évoque aussi celui d`Ericq Pierre, conseiller auprès de la Banque inter-américaine de développement ou celui de Jean Max Bellerive, actuel ministre de la Planification.
1) PROCHAINE VISITE EN HAITI DU MAIRE DE MONTREAL, EN RAPPORT AVEC LA CRISE ALIMENTAIRE Monsieur Gérald Tremblay, actuel maire de Montréal est attendu à Port-au-Prince le dimanche 20 Mars pour une visitge de trois jours ( Du 20 au 22 Avril). Le Maire Tremblay répond à une demande d’aide du Président René Préval et de son homologue haïtien, la maire de Port-au-Prince, Muscadin Jean-Yves Jason. Le Cabinet du maire montréalais a émis un communiqué où l’on peut lire: « Je suis conscient de la situation qui prévaut présentement à Port-au-Prince relativement à la crise alimentaire. Il faut être réaliste face au rôle qu’une ville comme Montréal peut jouer quant à la résolution de cette situation. Toutefois, il m’apparaît essentiel, particulièrement en ces moments difficiles, de réitérer notre solidarité envers le peuple haïtien et de maintenir notre soutien en fonction de nos capacités et de nos moyens », a déclaré le maire de Montréal. « Je compte profiter de cette visite pour réaffirmer au maire Jason la volonté de la Ville de Montréal de poursuivre les efforts que nous avons amorcés dans le cadre du Protocole de coopération s’échelonnant sur cinq ans que nous avons signé à Montréal, en décembre dernier », a ajouté M. Tremblay. « Les actions entreprises dans le cadre du Plan d’action 2008 de ce protocole aideront la mairie de Port-au-Prince à faire face à certains des autres enjeux majeurs auxquels cette ville est confrontée, notamment en matière de gouvernance et de services aux citoyens. La coopération internationale doit passer par des actions concrètes et avoir des résultats tangibles. C’est ce que nous réalisons à travers cette entente, notamment en transmettant notre expertise dans le domaine de la gestion des déchets, en travaillant à la revitalisation de quartiers ciblés ou encore en réhabilitant des infrastructures. Nous comptons appuyer, à la mesure de nos moyens, les efforts de la mairie de Port-au-Prince. En espérant que ce geste puisse en inspirer d’autres », a-t-il ajouté. Au cours de sa visite, M. Tremblay s’entretiendra notamment avec le président d’Haïti, M. René Préval ainsi qu’avec le maire de Port-au-Prince. Il aura également l’occasion de remercier les policiers et policières du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) présentement en mission dans le pays et qui réalisent un travail de formation exceptionnel. Lors de sa visite le maire s’adressera aux membres de la Chambre de commerce et d’Industrie haïtiano-canadienne. Le maire de Montréal prévoit également de rencontrer des Organisations Non Gouvernementales montréalaises actives à Port-au-Prince. Le maire Gérald Tremblay avait déjà rencontré le chef de l’Etat haïtien, René Préval, lors de la visite effectuée par ce dernier au Canada en avril 2006, avant sa prestation de serment pour un second mandat présidentiel. Un fort contingent de policiers canadiens, dont des retraités s’étant portés volontaires, font partie de la police de l’ONU en Haïti (UNPOL). Ils sont particulièrement impliqués dans des programmes de formation et de renforcement de la Police Nationale d’Haïti.
2) Distribution de nourriture dans les quartiers défavorisés de la capitale.
Des tonnes de rations alimentaires ont été distribuées, le mardi 15 avril 2008, par des agents de la Mission de stabilisation des Nations Unies en Haïti (Minustah), à des familles démunies de la commune de Cité Soleil, grande agglomération populaire à la sortie nord de la capitale. Ce processus de distribution de biens essentiels survient, une semaine après les émeutes de la faim (deuxième semaine d’avril 2008) qui ont causé 6 morts et des dizaines de blessés au sein de la population haïtienne.Cette allocation, de 14 tonnes de nourriture accordées par le gouvernement du Brésil, devra toucher plus de 3,000 familles de Drouillard et de l’Avenue Soleil (dans la commune de Cité Soleil), ainsi que celles de Bel Air et de Cité Militaire, selon les informations parvenues à l’agence en ligne AlterPresse.Les enfants de deux écoles primaires ont reçu, des mains de militaires brésiliens, des rations alimentaires constituées de riz, de haricots, de sucre et d’huile de cuisine, tandis que les casques bleus ont fourni 10,000 litres d’eau dans les quatre lieux de distribution retenus.Le Brésil place cette distribution dans le cadre d’un « geste de solidarité et de fraternité du peuple brésilien envers le peuple haïtien ». Elle s’inscrit dans un contexte social et politique marqué par des « émeutes de la faim » et des violences qui ont suivi les manifestations contre la hausse des prix alimentaires et du carburant, rappelle l’ambassadeur brésilien Igor Kipman.Il s’agit d’une aide ponctuelle, explique, pour sa part, le colonel brésilien Pablo Cruz, évoquant une limitation de ressources de la force onusienne déployée depuis juin 2004 en Haïti. Le colonel Cruz espère néanmoins que « ce genre de geste contribuera à conforter la paix à Cité Soleil et dans les autres quartiers de Port-au-Prince ». Le 11 avril 2008, le Brésil avait annoncé l’envoi, en Haïti, de plusieurs tonnes de produits alimentaires pour aider ce pays à faire face à la crise alimentaire qui a provoqué des émeutes dans plusieurs villes haïtiennes. A partir du lundi 14 avril, certains dépôts de vente de produits alimentaires ont commencé à débiter, dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, le sac de 9 grandes marmites (plus de 5 livres) de riz importé à 900 gourdes au lieu de 1,150.00 gourdes [Ndlr : US $ 1.00 = 38.50 gourdes aujourd’hui], indique à AlterPresse un propriétaire, soulignant un déficit enregistré sur le stock précédemment acheté. Cette réduction de plus de 20% intervient après le compromis, le 12 avril 2008, de la présidence haïtienne, avec les importateurs de riz pour diminuer de 8 dollars américains le prix de revient par sac de riz, initialement à 51 dollars. Sur le marché national, certains détaillants débitent la grande marmite de riz à 150.00 gourdes au lieu de 175 gourdes auparavant, selon les témoignages obtenus par AlterPresse