Dans la nuit du 19 mars, un terrible incendie éclate à la Croix-des-Bossales où se situe le plus grand marché public au nord de la capitale. Les flammes ravagent une bonne partie de l’endroit mais l’incendie eût été des plus dévastateurs si ce n’était l’intervention immédiate de la MINUSTAH en soutien aux autorités haïtiennes pour vaincre le feu.
88 agents de police de la MINUSTAH parmi lesquels 80 policiers des FPU équipés de quatre canons à eau, ont participé a la lutte.
45 militaires de la Mission aussi sur Zone avec cinq camions à eau.
Georges Henry Fils, Vice-gouverneur de la Banque de la République d'Haïti (BRH) annonce aux Banques Commerciales, aux Banques d'Épargne et de Logement en particulier et au public en général, la vente de 120 millions de dollars américains sur le marché des changes pour le reste de l'exercice fiscal 2016 - 2017, dont 20 millions seront injectés au cours de la deuxième quinzaine du mois de mars 2017.
Par ailleurs, la Banque Centrale renouvelle l'invitation au public à acquérir les obligations de la BRH rémunérées au taux de 7% l'an, augmenté de la variation du taux de change (taux de vente moyen des banques) sur la période de détention, à travers les banques commerciales, les caisses populaires fédérées (Le Levier) et la Société de promotion d'investissement (PROFIN)
Port-au-prince, 20 mars 2017- (AHP)- Ils ne sont pas tous dans la même situation de pauvreté intellectuelle. Mais ils seraient un nombre important qui ne comprendraient pas grand chose aux débats dans les deux chambres.
Ces parlementaires n'auraient rien à envier, dit-on, à la génération Josué Lafrance des années 1990. Et ce serait, selon un intervenant sur WhatsApp, la première fois que le parlement a dévalé une pente aussi abrupte
" Ils sont là parce qu'ils sont payés pour être là, pour voter en faveur de lois et d'accords allant dans le sens de certains gros intérêts", écrit un internaute. Et un autre d'ajouter aussitôt: ils sont là parce qu'ils ont payé pour être là, peu importe qu'ils comprennent ou pas ce qui se dit.
Et quand quelqu'un leur écrit ou leur suggère une intervention, il y a des risques de désastre, comme dans le cas de cet honorable qui ne fait aucune différence entre humilité et immunité ou qui ne connaît peut-être pas l'existence du mot immunité.
Et le coup de grâce est venu de ce collègue auquel l'avis suivant a été attribué: ‘il est porté à la connaissance des honorables sénateurs et députés que des inscriptions pour des cours particuliers de la première à la 9ème année fondamentale sont ouvertes du lundi 27 mars au vendredi 28 avril 2017, de 9h AM à 2h PM’.
Il y a ceux qui suggèrent que les débats au Parlement se déroulent en créole. Cependant, pour d'autres, cette décision, si elle était appliquée, ne résoudrait pas le problème.
La langue étant un véhicule, si quelqu'un n'a rien à transmettre, elle ne lui servira à rien, qu'il s'agisse du créole, du français ou de l'anglais.
Finalement, il y a ceux qui croient à la mise en place de balises et de garde-fous, pour éviter que des postes aussi vitaux que ceux de sénateurs et députés soient accessibles à des gens sans une certaine préparation.
Port-au-Prince, le 20 mars 2017 - (AHP) - Comme annoncé, l'ancien président Jean-Bertrand Aristide, leader de l'organisation politique Fanmi Lavalas, a répondu ce lundi aux questions du juge d'instruction Jean-Wilner Jean qui enquête sur un dossier de corruption dans lequel, Jean-Anthony Nazaire, un proche de l'ex-chef de l'Etat, est accusé d'implication.
L'audience a duré environ deux heures d'horloge et l'ancien chef d'Etat était notamment accompagné de ses avocats Gervais Charles et Mario Joseph ainsi que de l'ancienne candidate à la présidence, le Dr Maryse Narcisse, de plusieurs parlementaires dont les député Sinal Bertrand et Printemps Bélizaire, du sénateur Nènèl Cassis, de l'ancien ministre Yves Christallin et de plusieurs milliers de sympathisants.
A sa sortie du cabinet d'instruction, M. Aristide avait laissé ses deux avocats intervenir à sa place. Me Gervais Charles a rapporté que l'ancien président a répondu aux questions du magistrat instructeur. L'entrevue s'est bien déroulée, a-t-il dit.
"Il n'y a pas d'autres invitations en vue pour M. Aristide qui sera toujours disposé a collaborer avec la justice.
Pour sa part, son collègue Mario Joseph affirme que si M. Aristide est prêt à collaborer, il est libre dans ses mouvements car il n'est pas un inculpé, a-t-il précisé.
A sa sortie du tribunal, des milliers de personnes qui l'attendaient et l'acclamaient, voulaient l'accompagner à son domicile, à Tabarre, du côté nord de la capitale.
Mais la foule allait être contrainte à la dispersion, non loin du palais national, suite à une attaque armée contre le cortège de M. Aristide, et faisant des blessés, selon des témoins qui affirment que les coups de feu, tirés dans leur direction, venaient d'un groupe d'agents de la Brigade d'intervention motorisée (BIM), une unité spécialisée de la police nationale.
Le député de la 2e circonscription de Port-au-prince, Printemps Belizaire (Fanmi Lavalas) s'interroge sur les raisons derrière l'invitation lancée à un ex-président, à titre de témoin, dans une affaire impliquant un simple citoyen.
Le parlementaire affirme toutefois que la décision de M. Aristide de répondre aux questions du magistrat instructeur, est un signal clair à ceux qui se cachent derrière leur " pouvoir" pour mépriser la loi.
Il invite la justice a poursuivre toutes autres autorités impliquées dans un dossier de blanchiment des avoirs.
Wyclef a été arrêté à Los Angeles (USA), dans la matinée du mardi 21 mars 2017 , suite à une erreur d’identification de la police.
En effet la Police aurait confondu notre vedette avec un suspect qui aurait cambriolé une villa pas trop loin du studio où travaille Wyclef.
Les victimes seraient un homme et une femme qui auraient été battus après avoir été délestés de tout ce qu’ils possédaient. Ceci se serait passé au Sunset Boulevard.
La voiture transportant Wyclef et une femme qui l’accompagnait a été stoppée.
Le chanteur correspondait à la description du suspect, d’après les déclaration du Sergent Doncan, officier au Service du shérif du comté de Los Angeles à West Hollywood.
Wyclef indigné de cette erreur judiciaire a écrit sur son compte Twitter:
“: " La police m'a demandé de mettre les mains en l'air. Puis on m'a dit de ne pas bouger. J'ai été immédiatement menotté. Ce n’est qu`q ce moment qu’on m’a demandé de m’identifier. “
L'ex membre de Fugees a conclut en ces termes: " Je suis persuade qu’aucun enfant ne veut voir son père menotté et sommé de lever ses bras en l’air. Surtout quand ce dernier est innocent”.
Infolive Haïti
Source : The New York Times