Port-au-Prince, le 27 mars 2017 - (AHP)- L’Observatoire Citoyen pour une Nouvelle Haïti (OCNH) annonce un recensement à travers le pays pour mesurer l’ampleur du problème de l’état civil.
Le coordonnateur de L’OCNH, Camille Occius explique que cette étude sera suivie d’une campagne qui permettra aux personnes concernées d’obtenir leur acte de naissance.
L’Observatoire dénonce également le fonctionnement bancal et la corruption qui affectent les opérations à la Direction de l’Immigration et de l’Emigration.
Il réclame le remplacement de son titulaire dans le plus bref délai.
Par ailleurs, M. Occius réclame l’application stricte de la loi du 12 février 2008 sur la déclaration de patrimoine.
Port-au-Prince, le 27 mars 2017 - (AHP)- Le porte-parole adjoint de la police nationale d'Haiti, Garry Desrosiers a confirmé lundi, l'arrestation, deux jours plus tôt, de l'ancien haut gradé de la PNH, Edner Comé pour son implication présumée dans des actes d'enlèvement en Haiti.
Edner Comé a été appréhendé samedi en République dominicaine. Il a été identifié par une équipe de la direction centrale de la police nationale DCPJ, conduite par son numéro un, l'inspecteur général Normil Rameau qui était de passage en république voisine.
Garry Desrosiers confirme que M. Comé a été depuis ramené à Port-au-Prince où il doit répondre des faits qui lui sont reprochés. Il est notamment montré du doigt dans le cadre de l'enlèvement le 16 octobre 2012, suivi de séquestration contre rançon, de Nicolas et Corali Moscosso à Port-au-Prince, rappelle Garry Desrosiers.
Une autre personne, appréhendée en même temps que lui, correspond a un individu qui est lui aussi recherché par les forces de l'ordre en Haïti, a dit M. Desrosiers, ajoutant que ce dernier, Eddy ainsi connu, était sous le coup d'un contrôle d'identité.
Ce lundi, la DCPJ poursuivait l'audition d'Edner Comé, un ancien inspecteur de police, présenté comme le numéro 2 de l'association de malfaiteurs dénommée gang "Galil", que dirigeait l'homme d'affaires Clifford Brandt actuellement incarcéré après sa condamnation par le tribunal criminel.
Clifford Brandt a été condamné en septembre 2016 à 18 ans de travaux forcés.
Comé était en cavale depuis plus de 4 ans.
Port-au-Prince, le 27 mars 2017 - (AHP)- Une nouvelle cohorte de policiers vient grossir les rangs de la police nationale d'Haiti avec la graduation de la 27e promotion qui compte 946 agents dont 80 femmes. Ces nouveaux policiers étaient en formation à l'Ecole de police depuis juillet 2016.Ils ont notamment été formés en droits humains, techniques de combat, techniques de tirs et déontologie, a informé le directeur de l'école de police, le commissaire Bernard Elie.Pour sa part, le directeur général de la police nationale, Michel-Ange Gédéon, a rappelé aux nouveaux agents de la PNH leur mission consistant à protéger les vies et les bien, à faire respecter l'ordre et maintenir un climat de stabilité dans le pays.Il leur a demandé d'éviter tout écart de conduite et manquement à la déontologie de l'institution policières. Le chef de la PNH a également rappelé aux nouveaux agents que la PNH sera bientôt la seule force pour assurer la sécurité du pays après le départ des casques bleus de la MINUSTAH, la mission des nations unies pour la stabilisation d'Haiti.Michel-Ange Gédéon a aussi informé que l'année 2017 sera marquée par l'entrée en formation et la graduation de la 28e promotion de la PNH.Participant à la cérémonie, le president Jovenel Moise a promis l'accompagnement de son administration à la force de police et annonce que l'hôpital de Fontamara sera bientôt transformé en un centre de soins pour les policiers victimes dans l'exercice de leur fonction. Il a aussi promis que l'Etat aiderait les proches de fout agent de la PNH tombé en servant la population.Jovenel Moise a rappelé aux nouveaux agents que leur mission consiste également à protéger les citoyens, faire respecter le code de la route, accueillir le public, venir en aide aux paysans, lutter contre les trafiquants et les criminels, rechercher les bandits et les délinquants, exécuter les ordres de la justice.
Port-au-Prince, le 27 mars 2017 - (AHP)- Le Mouvement Visionnaire Dessalinien a annoncé une marche pacifique ce mercredi à Port-au-Prince pour dénoncer le vote par le sénat de laproposition de loi sur la diffamation qui avait été présentée par l'ancien sénateur Edwin Zenny.
Cette marche qui devrait aboutir devant le Palais Législatif vise à continuer d’agiter le débat autour du caractère rétrograde de cette proposition de loi qui viserait selon ses détracteurs, à garantir la perpétuation du pillage du trésor public et des biens de l'Etat en toute impunité.
Le coordonnateur du MOVID Abel Loreston qui rappelle que la liberté d’expression est garantie par la constitution, estime qu’une loi contre la diffamation n’est pas opportune.
Pour sa part, le premier secrétaire de la chambre des députés, Jean Willer Jean de la Croix-des-Bouquets, annonce une série de consultations pour évaluer la justesse et le contenu de la proposition de loi contre la diffamation déjà votée par le Senat.
Cette initiative fait suite à une demande de rencontre de plusieurs secteurs, a-t-il fait savoir. Il a toutefois souligné que la version manuscrite du document n’a pas encore été acheminée à la chambre basse.
Le député de Boucan Carré, Jude Jean a dit rejeter les opinions présentant la proposition de loi contre la diffamation comme une menace à la démocratie.
Jude Jean appelle les détracteurs de cette proposition de loi à rester sereins et à émettre leurs opinions sur cette loi dans les règles de l’art.
D'autres secteurs, tout en estimant que les parlementaires veulent de cette loi uniquement dans leurs propres intérêts, font toutefois remarquer que la diffamation est un mal qu'il faut travailler à éradiquer progressivement puisqu'elle est utilisée pour détruire ou tenter de détruire la vie ou la réputation de nombreux citoyens.
Selon un communiqué de l’ambassade du Chili en Haïti, cette visite au cours de laquelle Mme Bachelet doit s’entretenir avec son homologue haïtien, Jovenel Moïse, s’inscrit dans un double objectif. . En effet, Michelle Bachelet devra souligner le départ imminent des troupes chiliennes de la MINUSTAH et aussi consolider les liens d’amitié et de coopération entre Haïti et le Chili.
Durant sa visite, elle profitera pour passer en revue les troupes chiliennes basées au Cap-Haitien et à Port-au-Prince avant de se rendre dans les locaux de l’Ecole nationale de la République du Chili, reconstruite après le séisme grâce à un projet multisectoriel emblématique de la coopération chilienne.
D’autre part, Michelle Bachelet signera avec les autorités haïtiennes un « accord bilatéral pour la compatibilité ou l’équivalence et la reconnaissance d’études des cycles de l’enseignement de base ou fondamental et de l’enseignement moyen ou secondaire. »
Enfin, la Présidente Bachelet rencontrera la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies et Cheffe de la MINUSTAH, Sandra Honoré, « dans le contexte de la coordination pour le retrait des troupes chiliennes, prévu le 15 Avril 2017 ».
La Présidente chilienne visitera des travaux financés par son pays dans le cadre de la coopération entre les 2 nations.
Notons que ce sera la première visite d’un chef d’Etat étranger en Haïti depuis l’investiture du Président de la République Jovenel Moïse, le 7 février dernier.