Après l’échec lundi de la séance de présentation de l'énoncé de la Politique Général du Premier ministre nommé Jack Guy Lafontant faute de quorum après le départ de 4 sénateurs... une nouvelle séance a eu lieu ce mercredi 15 mars durant laquelle le Premier ministre nommé a été en mesure de présenter sa Politique général aux sénateurs.
Le Premier ministre nommé Jack Guy Lafontant était accompagné du même cabinet ministériel que celui qui devait être présenté lundi
Dans un premier temps a été présenté le rapport sur les documents déposé par Jack Guy Lafontant, suivi de longues discussions qui ont durée 3 heures, soulevant des doutes sur sa nationalité, sur le fait qu'il n'avait pas payé ses impôts, sur comment il a obtenu sa patente pour exercer... jugeant incomplet le travail de la commission et réclamant une série de pièces manquantes.
"[...] vu que nous n'avons pas les capacités de nous prononcer sur le choix du Premier ministre, pour dire s'il a les qualités ou pas, vue que ce travail a été réalisé par le président de la République qui s'est fait sur le choix, le Premier ministre est donc un Premier ministre nommé et par conséquent a formé son Gouvernement, sur cette base, il y a une seule voie, et c'est la voie constitutionnelle [...]" tel sont les conclusions du rapport.
Une proposition pour différer la session pour recevoir les pièces des ministres a été rejetée par 5 pour, 19 contres et 3 abstentions.
Ensuite à 21h06 le Premier ministre nommé a fait lecture de sa Déclaration de Politique Générale : par la suite le Sénat a observé une pause avant le début des débats qui sera suivi du vote, surement dans quelques heures...
Dispositions relatives à la préservation des zones avoisinantes au Stade Sylvio Cator, aux facultés d’État de Médecine et de Droit
L’Administration Communale de Port-au-Prince, informe le public que dès parution de cette note, tous les occupants généralement, sous quelque prétexte que ce soit, doivent libérer sur toute la longueur la voie publique allant de la rue Oswald Durand jusqu'au Portail Léogane.
Par conséquent, dès la publication de cette note, il sera interdit : le lavage de véhicules, la vente ambulante de boissons, de nourriture, de meubles, la circulation de brouettes et toutes autres activités gênant la vie courante.
A cet effet, l’Administration Communale de Port-au-Prince, avec le support de la Police Nationale d’Haïti, accorde un délai de soixante-douze heures, à compter de la parution du présent communiqué, pour se conformer à ces dispositions.
L’Administration Communale de Port-au-Prince remercie tout un chacun pour leur compréhension et la bonne application de cette mesure.
Fait à Port-au-Prince, le 17 Mars 2017
Guy Philippe n’était couvert par aucune immunité lors de son arrestation, annonce le ministre de la justice démissionnaire Camille Junior Edouard qui assure avoir fait ce que tous les ministres avant lui, ont fait dans le cadre des accords conclus entre Haïti et les USA .
« Je n’ai fait qu’obéir aux prescrits des accords et conventions liant les deux pays » a argumenté le titulaire du MJSP (Justice et Sécurité publique) qui dit avoir l’esprit tranquille
Dans le cadre d’une conférence donnée le vendredi 17 mars, l’homme de loi, tout en reconnaissant le droit des parlementaires d’adopter des résolutions, a dénoncé l’hypocrisie de certains dans ce dossier.
Le sénateur élu de la Grand'Anse n’est pas le premier et ne sera certainement pas le dernier que les Américains embarqueront ainsi si l’accord demeure en vigueur, dit le garde des sceaux.
L’arrestation et le transfert de Guy Philippe aux Etats unis, en date du 05 Janvier dernier, a soulevé l’indignation de bon nombre de citoyens. HPN
Joint au téléphone par HPN, Me André Michel, l’avocat du citoyen Jean Nazaire Thidé qui avait récemment envoyé une sommation à Michel Joseph Martelly lui demandant de présenter des excuses publiques dans 48 heures pour les obscénités qu’il avait émises au cours des dernières festivités carnavalesques dans la ville des Cayes, a confirmé que l’ex-président recevra, ce vendredi 17 mars, une assignation à comparaître par devant le Tribunal correctionnel pour attentat aux mœurs.
Michel Martelly à qui une sommation avait exigé des excuses publiques, semble mépriser le citoyen Jean Nazaire Thidé et son avocat André Michel. C’est ce qui conduit à cette nouvelle assignation que le chanteur du groupe Sweet Micky devait recevoir ce vendredi.
Il a été averti, d’après Me Patrick Pierre Louis, que faute par Michel Joseph Martelly d’obtempérer à cette sommation, il sera poursuivi pour attentat aux mœurs et outrage public à la pudeur conformément aux dispositions des articles 281 et 283 du Code pénal.
L’ancien président haïtien, Michel Joseph Martelly, risque trois (3) ans de prison, l’inéligibilité pendant 10 ans, l'interdiction publique de performer pour lui-même et son groupe Sweet Micky et son placement dans un centre psychiatrique pendant un certain temps après la prison, avait appris HPN.
Néanmoins, reste à savoir si l’ancien président, à l’instar de Jean Bertrand Aristide qui continue de bouder la justice, va comparaître par devant le Tribunal correctionnel, comme l’indique Me André Michel. Affaire à suivre ! HPN
Port-au-Prince, 20 mars 2016- (AHP)- Plusieurs milliers de personnes ont accompagné ce lundi l’ex-président Jean-Bertrand Aristide au cabinet du juge d'instruction, Wilner Morin, sur un cas de blanchiment présumé d'argent dans lequel un de ses proches est accusé d'implication.
Cependant, sur le chemin du retour, alors que le cortège de l'ancien chef d'Etat et des milliers de ses partisans se trouvaient encore dans l'aire du palais présidentiel, tout au bas de l'Avenue John Brown (Lalue), une demi douzaine d'individus qui portaient, selon des témoins, l'uniforme du corps dénommé BIM, ont fait feu en direction du véhicule de M. Aristide, blessant plusieurs personnes dont un agent de sécurité.
Des traces de sang étaient visibles sur le véhicule, a fait savoir un haut cadre de Fanmi Lavalas, l'ancien sénateur Yvon Feuillé, qui dénonce une "tentative d'assassinat".
Yvon Feuillé qui accompagnait l'ancien chef de l'Etat, a indiqué qu'il était encore tôt pour faire le bilan des victimes, parce que le premier réflexe était de quitter la scène du danger et protéger la cible, l'ancien président, heureusement sain et sauf.
Il s'agit, selon lui, d'un acte très grave, qu'une telle action ait pu être perpétrée aussi près du palais national. Et il a rapporté que ce sont effectivement des agents du BIM qui sont pointés du doigt.
Plusieurs autres témoins ont rapporté que les auteurs des violences avaient garé leur véhicule devant un mini-market de la zone, qu'ils ont par la suite repris pour rentrer dans leur base.
Ils ont aussi fait savoir que des jets de pierres avaient auparavant été lancés contre la foule.
Le cabinet d'avocats de l'ancien président envisage de porter plainte. Et Fanmi Lavalas dont de nombreux cadres, y compris l'ancienne candidate à la présidence, Maryse Narcisse, étaient sur les lieux, devrait publier incessamment sa version des faits.