AVIS D’OUVERTURE D’UN CONCOURS NATIONAL DE RECRUTEMENT
POUR LA FONCTION PUBLIQUE
Dans le but de constituer un corps d’administrateurs d’Etat pour l’administration publique, l’Office de management et des ressources humaines (OMRH) annonce le recrutement (interne et externe) d’une première promotion de cinquante (50) postulant(e)s, détenteurs et détentrices d’un diplôme de niveau licence, au moins.
Ce concours, qui aura lieu au cours du mois de septembre 2017, permettra la sélection de futurs hauts cadres, à travers une procédure rénovée. Les lauréats et lauréates recevront une formation à partir d’octobre 2017. Un Arrêté du Premier ministre précisera les critères de recrutement, les conditions d’admission, la procédure et toutes les formalités administratives y afférentes.
Cette initiative reflète la volonté du Président de la République SEM Jovenel MOISE et du Premier ministre Dr. Jack Guy LAFONTANT de combler le déficit constaté de cadres de haut niveau au sein de la fonction publique et d’ouvrir l’accès à l’administration publique à des jeunes sur une base méritocratique.
La sélection des candidat(e)s sera effectuée par un jury indépendant de l’autorité administrative investie du pouvoir de nomination.
C’est dans cette perspective que l’OMRH encourage vivement la candidature des jeunes, des femmes et des personnes en situation de handicap afin d’avoir une fonction publique ouverte à la diversité de profils.
En vue de rester informés des différentes étapes du processus, les intéressés sont priés de consulter le site web de l’OMRH :www.omrh.gouv.ht ou d’appeler au Centre de renseignement administratif (CRA) au numéro suivant : 8674.
Port-au-Prince, le 11 juillet 2017
Klaus Eberwein, ancien directeur du FAES a été retrouvé mort mardi 11 Juillet dans un hôtel de Miami.
Il se serait tire une balle dans le crane.
L’hypothèse d’un assassinat est écartée.
Il s’agirait d’un suicide
Un article de la journaliste Jacqueline Charles parait dans le Herald en date du 12 Juillet.
Klaus Eberwein, a été déclaré mort le mardi 11 Juillet, dans un hôtel de la région de Miami. Le Miami Dade medical examiner a reconnu que c’était un suicide.
“ Il s’est tiré une balle dans la tête: a déclaré Veronica Lamar, superviseur au Miami Dade Medical examiner.
La mort serait survenue dans la nuit de mardi à mercredi Minuit 19.
L’adresse où le corps de Klaus Eberwein a été retrouvé est celle-ci: 14501 S. Dixie Hwy., is a Quality Inn.
Un partisan de l’ex-président Michel Martelly Eberwein a été directeur du FAES le Fonds d’Assistance Economique et Social de Mai 2012 à Février 2015, date à laquelle il a été remplacé.
Il était aussi partenaire dans un restaurant populaire spécialisé en pizza, le MUNCHEEZ où une pizza avait même reçu le nom de Eberwein, c’était la KLAUS PIZZA. Peperoni, black and Green , Olives, Onions et mozarella.
“ Je suis littéralement choqué” dit Gilbert Bailly. “ Nous avons grandit ensemble. Il était comme un membre de ma famille”
Baily raconte que la dernière fois qu’il avait parlé à Eberwein c’était il y a environ deux semaines et qu’il avait l’air en pleine forme. Il travaillait à l’ouverture d’un restaurant MUNCHEEZ à Sunrise.
Pendant et après son passage au gouvernement Eberwein a eu à faire face à des accusations de fraude et de corruption sur la façon don’=t il administrait les fonds du FAES.
Rappelons que le FAES avait eu à superviser et financer la construction de nombreuses écoles après le tremblement de terre du 12 Janvier. Et c’était justement l’un des oints sur lequel la commission d’enquête comptait l’interroger.
Eberwein devait comparaitre mardi, 18 Juillet devant la commission d’éthique du Senat de la République et la commission Anti-Corruption avec à sa tête le Sénateur Evalière Beauplan a confirmé l’information , peut on lire aussi dans l’article de Jacqueline Charles.
La Commission a la charge d’investiguer la façon dont les fonds Petro Caribe ont été dépensés.
Toutes les chaines de télévision, les radio et le Miami Herald parlent de ce suicide
Ce serait le rapatriement le plus important des gardes-côtes depuis le début de l’année.
Les migants se trouvaient à environ 22 miles au sud de Grand Inagua et auraient été emmenés, rapatriés au Cap Haïtien.
Le Capitaine du bateau des gardes cˆøtes Jason Ryan n’a pas manqué de souligner comment ce trajet et dangereux pour des personnes inexpérimentées, comme le sont ces migants haïtiens. Cela ne pardonne pas et ces voyages sur ces embarcations surcharges représentent un danger de mort pour les passagers.
Les gardes côtes continuent à patrouiller ces eaux et c’est ainsi que l’embarcation surcharge des migrants a été découverte.
Depuis le mois d’octobre, les gardes amércains ont attrapés 1028 migrants haïtiens et les ont empêché de fouler le territoire des Etats-Unis.
Récemment le résil, le Chili et les Turks and Caicos ont réduit sérieusement le ombre d’entrée sur leurs territoires respectifs. Les Etats-Unis exercent un contrôle très serré de leurs frontières avec le Mexique . L’on sait que les migrants haïtiens maintenant essayent de gegner la Californie en passant par le Mexique.
Partout les Haïtiens ne sont pas bienvenus. Il serait temps que l’on commence enfin à envisage des solutions haïtiennes pour que nos concitoyens n’aient pas besoin de se faire ainsi humilier par tous les gouvernements des pays voisins d’Haïti.
« Le choix a été difficile et, comme tout choix, douloureux. Il a demandé beaucoup de temps et une attention rigoureuse, faisant peu cas de fautes de syntaxe ou d’orthographe. S’attachant tant au fond qu’à la forme.» C’est par ces mots que le comité de lecture du Prix Théâtre RFI 2017 dévoile la liste des textes présélectionnés pour « leurs qualités littéraires, dramaturgiques et leur originalité ». Deux auteurs haïtiens, Noé Beaubrun et Faubert Bolivar, sont en lice respectivement pour leurs pièces Reconstruction(s) et Quai des ombres.
Elles sont des œuvres représentatives de la littérature haïtienne non seulement en référence à leurs auteurs, mais aussi pour les sujets qu’elles abordent.
Reconstruction(s) de Noé Beaubrun
Le président d'Haïti s'est retiré dans l'unique bibliothèque du pays et depuis trois ans passe son temps à lire et à philosopher « pour se reconstruire ». Le peuple se plaint de cette inaction par la voix de l’opposition tandis que les ministres s’emploient à ne rien faire pour se reconstruire pour leur propre compte avec l’argent des impôts et des ONG… Le public est appelé à participer aux péripéties de cette farce politique qui brocarde un régime immobile et corrompu depuis des décennies.
Quai des ombres de Faubert Bolivar
Après le tremblement de terre en Haïti, des personnages errent dans les ruines, au milieu des fantômes. Fauchés en pleine vie. Déjà happés, morts-vivants, par le chœur des ombres...
Le premier recrutement de soldats par le ministère haïtien de la Défense, plus de 20 ans après la démobilisation de l’armée, démontre la volonté des autorités de renforcer la souveraineté nationale mais inquiète la société civile, qui craint une politisation de cette force.
L’annonce officielle lundi de la sélection sur concours de 500 jeunes Haïtiens de 18 à 25 ans, garçons et filles, évoque le besoin de « reconquérir la souveraineté nationale »à l’heure où les Casques bleus de l’ONU sont sur le départ, a expliqué à l’AFP le ministre de la Défense d’Haïti, Hervé Denis.
Déployée en 2004 à la suite du départ précipité du pouvoir de l’ancien président Jean-Bertrand Aristide, la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) va s’achever en octobre.
La Mission des Nations unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH), qui prendra le relais, ne sera composée que d’un peu plus de 1000 policiers.
Pour le gouvernement, la future armée va permettre au pays d’assurer sa souveraineté en mobilisant les troupes sur la frontière pour lutter contre la contrebande.
Reconstituer l’armée répond, selon M. Denis, au besoin de respecter la Constitution qui établit l’existence d’un corps militaire aux côtés de la police. Le ministre de la Défense prend toutefois volontairement soin de ne pas utiliser le mot « armée » auquel il préfère l’expression « force de défense et de sécurité ».
« C’est parce que je voudrais que les gens comprennent que c’est une institution d’un nouveau genre que nous voulons créer, que c’est une institution qui accompagne le pays dans sa quête vers le développement », justifie Hervé Denis.
L’histoire des Forces armées d’Haïti (FADH) a en effet été jalonnée d’exactions, de crimes et de coups d’État. Des événements qui ont été autant d’obstacles au bon développement du pays et qui restent gravés dans la mémoire des Haïtiens.
Victime d’un coup d’État militaire sept mois après son arrivée au pouvoir, en 1991, le président Jean-Bertrand Aristide avait décrété, à son retour d’exil, la démobilisation des FADH en 1995.
Mauvaise priorité
Plus de 20 ans après le renvoi des militaires à la vie civile, la reprise du recrutement de soldats suscite l’inquiétude au sein des organisations de protection des citoyens.
« Il n’y a pas les structures nécessaires pour le recrutement, ni de cadre légal pour définir les missions de cette armée », critique Pierre Espérance, directeur du réseau national de défense des droits de la personne. « Ceux qui sont maintenant au pouvoir veulent créer une milice politique ou un groupe paramilitaire, pas une force armée. »
Avec un budget national de seulement 2,2 milliards $US, la question du coût de cette nouvelle armée — qui selon les projets du ministère devrait compter à terme entre 3000 et 5000 soldats — est posée par nombre d’observateurs, tant haïtiens qu’étrangers.
« Il serait mieux que les autorités concentrent leurs efforts sur la police nationale, sur un meilleur déploiement des policiers qui doivent être mieux équipés pour qu’ils puissent faire leur travail », poursuit Pierre Espérance.
Créée en 1995 à la suite de la démobilisation de l’armée, la police nationale haïtienne ne compte encore aujourd’hui qu’un peu moins de 13 000 agents.