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EXPO-PHOTO 2016-2017

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 4 septembre 2017

Un monde cruel mais où sont les responsabilités du Nord ?

QUEBEC, 31 Août – Une exposition internationale de photos de presse fait le tour du Canada.
Comme la page de couverture d'un grand magazine international, dans le style du Time Magazine d'autrefois, on a droit à un défilé des événements les plus percutants des dernières années et qui continuent de défrayer quotidiennement la chronique.
Cela nous donne une idée du monde tourmenté et cruel dans lequel nous vivons.
Ce sont les victimes innocentes de la centrale terroriste islamiste (EI – Etat Islamique appelé encore DAESH) et aussi de la guerre menée pour déloger ces derniers par une coalition de forces internationales, dont les Etats-Unis, et les Etats régionaux (Syrie et Irak et accessoirement aussi la Turquie).
Les moments les plus sanglants n'en sont pas moins les attentats terroristes qui n'épargnent personne, y compris les enfants dont l'inquiétude qui se lit sur leur visage, vous prend aux trippes.
Mais une autre conséquence directe de cette guerre fratricide (il n'y a pas d'autre mot) ce sont bien les centaines de milliers de réfugiés qui vident cet enfer, essayant d'atteindre l'Europe (dont d'abord l'Espagne et l'Italie qui baignent sur la Méditerranée en face du continent arabo-africain).
Les meilleures photos, par leur habileté à saisir la cruauté du moment, s'enchainent, décrivant le même enfer, mais à présent au milieu d'une mer tumultueuse où le grand Homère n'aurait pu imaginer plus effrayants épisodes pour son Odyssée.
Cette chronique de violences indiscriminées et proprement cannibales, se poursuit avec le conflit ukrainien, lorsque une partie de ce pays (la Crimée) décida de rompre les amarres pour traverser avec armes et bagages (la Crimée et la Russie, ont une frontière commune) dans la grande fédération russe.
Le président russe, Vladimir Poutine, leur fait un accueil intéressé.
Conclusion : la guerre entre le pouvoir ukrainien appuyé par les pays de l'Union européenne – mais seulement du bout des lèvres sinon avec des menaces de sanctions sans grand effet ... Et un cimetière de corps désarticulés et de matériels calcinés.
Mais la même folie n'épargne aucun coin du monde avec les attentats terroristes transportés par l'Etat Islamique (EI) au sein même de cette Babylone des temps nouveaux, nous disons l'Europe particulièrement (France, Grande Bretagne, Belgique, Espagne ...)..

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HAITI LETTRES & POLITIQUE

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 11 septembre 2017

Dany Laferrière dans une querelle de clocher

PORT-AU-PRINCE, 8 Septembre – On voit d'ici les grands titres dans la presse de Montréal et de France : Notre grand Académicien se voit refuser que son nom figure sur une bibliothèque dans sa vile natale en Haïti !
A la veille d'inaugurer la 'Bibliothèque Nationale Dany Laferrière' dans la ville de Petit-Goave (sud de la capitale), le romancier haïtien, naturalisé canadien, membre de l'Académie Française, Dany Laferrière, reçoit une lettre lui annonçant le renvoi de la cérémonie.
Pour cause de l'arrivée de l'ouragan Irma ?
Pas vraiment puisque la lettre porte un autre 'en-tête', celui de 'Bibliothèque municipale de Petit-Goave'.
Le maire récemment élu de Petit-Goave a donc décidé de débaptiser l'établissement qui de 'Bibliothèque Nationale Dany Laferrière' devient 'Bibliothèque Municipale de Petit-Goave'.
Et en quelque sorte aussi de le 'nationaliser' (si l'on peut dire) en remplaçant l'adjectif 'national' par 'municipal' (excusez de la confusion, mais c'est de cela même qu'il s'agit : on est en pleine confusion). Qui eut pu imaginer pareil quiproquo ?
Cependant monsieur le maire a son argument. Ecoutez : la Constitution de 1987 en vigueur interdit de donner à des institutions publiques le nom de personnages encore vivants.
Cela pour contrer tout retour aux pratiques de la dictature Duvalier (1957-1986) consistant à baptiser de leur propre nom les nouvelles réalisations comme l'Aéroport international François Duvalier' ou encore l'infamante Cité Simone Duvalier, voire l'Hôpital Michelle Bennett etc.
Quelle ironie ! Dany Laferrière a dû fuir Haïti en 1976 pour échapper aux tontons macoutes.

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Leçons d’une grève de transport réussie

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 18 septembre 2017

PORT-AU-PRINCE, 18 Septembre – La grève du transport en commun du lundi 18 septembre a réussi pratiquement d'une manière totale.
Jusqu'à la tombée de la nuit les rues de la capitale sont demeurées vides. Pas de taxis, ni de tap taps, pas de taxi-motos non plus.
Pas de piétons, pas d'élèves, pas de petites marchandes, presque personne dans les rues. Même les chiens étaient rentrés.
Est-ce pour démentir l'argument du pouvoir que ce soit l'oeuvre de fauteurs de troubles et que c'est sous la menace de violences que toute cette critique contre le budget qui vient d'être voté au parlement et que les protestataires appellent le président Jovenel Moïse à ne pas mettre en application.
Pour commencer, la quasi adhésion à la grève (grève avertissement, selon les syndicats du transport) de la part du grand public dément et démonte automatiquement la thèse violences défendue par le gouvernement, puisque aucune violence n'a été constatée ce lundi comme la Police nationale peut elle-même le certifier puisque les cars de la police étaient partout dans les rues.
Il y avait plus de policiers ce lundi dans les rues, si l'on peut dire, que de citoyens.
C'est au gouvernement d'en tirer les conclusions puisque son argument principal tombe (même s'il ne le reconnaîtra pas), la violence n'ayant pas eu à intervenir pour contraindre les gens à rester chez eux.
Mais il y a plus : les employés de l'Etat eux aussi n'ont pas fait le déplacement ce lundi, planqués également chez eux.
Or si ce n'est pas qu'ils ont adhéré également à la grève, il ne resterait que la violence comme explication.
Or voilà, les bureaux de l'Etat ont chômé eux aussi, même si c'est pas officiellement.

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CATASTROPHES NATURELLES

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 25 septembre 2017

Haïti se condamne elle-même à disparaître

PORT-AU-PRINCE, 20 Septembre – Personne n'est dupe, si l'ouragan Irma avait foncé droit sur nous comme sur la Floride, à l'heure qu'il est il n'y aurait plus d'Haïti.
Parce que plus que jamais nous ne sommes pas un pays menacé de disparition, nous sommes au bord de disparaître.
Et comme on dit d'un navire qui a coulé à pic. Avec armes et bagages. Tout.
Irma a détruit à 95 pour cent les îles Saint Martin, Saint Barthélémy, Barbuda et fait en Floride plus de 50 morts, du jamais vu dans cet Etat américain depuis les années 1930-1940.
Ernest Hemingway a laissé un reportage unique, remontant depuis Key West où il avait sa résidence jusqu'à Miami, avec la horde des résidents des Keys fuyant un ouragan comme Irma.
Après Irma, venant tout de suite dans presque le même parcours, et à peine une semaine après, c'est Maria.
Ce jeudi (21 septembre), celui-ci débouche sur l'île d'Haïti (République dominicaine et République d'Haïti) après avoir détruit totalement l'île de la Dominique et causé d'importants dommages à la Guadeloupe et à Porto-Rico.
16 morts dans la Caraïbe, et 1 à Porto-Rico. Il faudra plusieurs mois pour rétablir l'électricité dans ce territoire associé aux Etats-Unis.
Cependant l'ouragan Maria semble devoir nous épargner lui aussi sa vraie force de frappe.
Comme avant lui Irma, Maria avait été prévu pour passer très au large et au nord d'Haïti, nous épargnant sa gigantesque force de frappe.
Même si on a dû évacuer rapidement Punta Cana, la principale station touristique chez nos voisins dominicains tandis que nos populations de la côte Nord (Nord-Est, Nord et Nord-Ouest) sont, comme la semaine précédente, avec Irma, soumis à la force des vents, des inondations et des ras de marée accompagnant le monstre.

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Haïti : un président dictateur malgré lui

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 2 octobre 2017

MEYER, 30 Septembre – Nous devinons chez l'actuel président de la république, Jovenel Moïse, une certaine forme d'autoritarisme par nature. En un mot, culturel.
C'est l'autorité quasi naturelle et sans partage du grand Don, le chef de la plantation, celui qui a reçu son pouvoir de la tradition. Une tradition non par la grâce de Dieu, comme chez les anciens rois, mais censée reposer sur l'expérience, la force de survie d'une communauté.
Y a-t-il aussi une certaine influence vodou ? Probablement.
Celui qu'on appelle Papa dans le monde paysan haïtien, voici donc le personnage que l'on perçoit dans l'expression du pouvoir par notre actuel chef de l'Etat, élu aux dernières présidentielles en décembre 2016, quand bien même l'opposition continue à maintenir que ce n'était pas des élections vraiment honnêtes.
En tout cas, tout y conjugue.
Comment le pays a sursauté en entendant les premiers mots du nouveau chef de l'Etat, annonçant que le carnaval cette année aurait lieu aux Cayes (chef-lieu du Sud du pays) et non à la capitale où cette fête populaire nationale traditionnellement se tenait : 'le président a parlé, point barre !'
Ce fameux 'point barre' qui va devenir un leitmotiv dans la bouche de l'opposition pour signaler l'aspect autoritaire de notre nouveau numéro 1, qui donc n'admet aucune objection à ses décisions : 'le président a parlé, point barre !'
Ou le pouvoir sans partage, point final.
Or n'ayant eu jusque-là aucune expérience de la chose publique (Jovenel Moïse n'ayant exercé aucune fonction publique officielle jusqu'à son élection), de tels mots de sa part c'est soit de l'arrogance ... soit une certaine conception qu'il était destiné ... à prendre la tête. Comme le Papa dans la communauté rurale traditionnelle. Le grand Don. Ou dans le vodou, le Papa Loa.
Nous pencherons pour cette seconde hypothèse, Jovenel Moïse ne nous semblant pas plus arrogant qu'un autre.

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  1. Entre deux Chines, le cœur d’Haïti balance
  2. HAITI-IMMIGRATION
  3. COLLOQUE DE LILLE (FRANCE)
  4. HAITI : Et s’il n’y avait la Diaspora !

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