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Haïti devant un casse-tête chinois!

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 28 août 2017

JACMEL, 25 Août – Il y a un demi-siècle (25 juin 1960), le futur dictateur François Duvalier lançait dans cette même ville de Jacmel, où nous nous trouvons, une phrase qui a marqué l'histoire des relations d'Haïti avec notre grand voisin les Etats-Unis, laissant comprendre que 'aujourd'hui dans le monde, il n'y a pas qu'un seul pôle et que si la situation l'exigeait, nous n'hésiterions pas à changer de camp.'
Prononcée quelques mois après la victoire de la Révolution cubaine, cette déclaration a fait son effet à Washington.
Qu'elle ait été interprétée comme du chantage de la part (lors) de l'apprenti dictateur de Port-au-Prince, l'administration américaine comprit que c'était une demande formelle d'aide économique, et que ne pas y répondre pouvait créer des emmerdements évitables.
Et l'on ouvrit les vannes au futur Papa Doc. A charge par lui de faire barrage à toutes velléités d'implantation du communisme en Haïti.
Aujourd'hui on est un peu dans une situation similaire.
Haïti recevait récemment une mission commerciale chinoise (Pékin).


En partant celle-ci a fait miroiter des perspectives intéressantes (plusieurs milliards dans la reconstruction du centre ville de la capitale, Port-au-Prince, détruite par le séisme du 12 janvier 2010, électrification de tout le pays au solaire, 20.000 emplois au départ ...).
Notre pays traverse actuellement l'une des pires crises économiques de son Histoire récente.
La Guerre froide est terminée (1947-1991). Mais les milliards d'aide consentis aux Duvalier (Papa et Baby Doc), ainsi qu'à leurs successeurs, n'ont apporté aucune solution. Haïti reste le pays le plus pauvre de l'hémisphère occidental.

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EXPO-PHOTO 2016-2017

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 4 septembre 2017

Un monde cruel mais où sont les responsabilités du Nord ?

QUEBEC, 31 Août – Une exposition internationale de photos de presse fait le tour du Canada.
Comme la page de couverture d'un grand magazine international, dans le style du Time Magazine d'autrefois, on a droit à un défilé des événements les plus percutants des dernières années et qui continuent de défrayer quotidiennement la chronique.
Cela nous donne une idée du monde tourmenté et cruel dans lequel nous vivons.
Ce sont les victimes innocentes de la centrale terroriste islamiste (EI – Etat Islamique appelé encore DAESH) et aussi de la guerre menée pour déloger ces derniers par une coalition de forces internationales, dont les Etats-Unis, et les Etats régionaux (Syrie et Irak et accessoirement aussi la Turquie).
Les moments les plus sanglants n'en sont pas moins les attentats terroristes qui n'épargnent personne, y compris les enfants dont l'inquiétude qui se lit sur leur visage, vous prend aux trippes.
Mais une autre conséquence directe de cette guerre fratricide (il n'y a pas d'autre mot) ce sont bien les centaines de milliers de réfugiés qui vident cet enfer, essayant d'atteindre l'Europe (dont d'abord l'Espagne et l'Italie qui baignent sur la Méditerranée en face du continent arabo-africain).
Les meilleures photos, par leur habileté à saisir la cruauté du moment, s'enchainent, décrivant le même enfer, mais à présent au milieu d'une mer tumultueuse où le grand Homère n'aurait pu imaginer plus effrayants épisodes pour son Odyssée.
Cette chronique de violences indiscriminées et proprement cannibales, se poursuit avec le conflit ukrainien, lorsque une partie de ce pays (la Crimée) décida de rompre les amarres pour traverser avec armes et bagages (la Crimée et la Russie, ont une frontière commune) dans la grande fédération russe.
Le président russe, Vladimir Poutine, leur fait un accueil intéressé.
Conclusion : la guerre entre le pouvoir ukrainien appuyé par les pays de l'Union européenne – mais seulement du bout des lèvres sinon avec des menaces de sanctions sans grand effet ... Et un cimetière de corps désarticulés et de matériels calcinés.
Mais la même folie n'épargne aucun coin du monde avec les attentats terroristes transportés par l'Etat Islamique (EI) au sein même de cette Babylone des temps nouveaux, nous disons l'Europe particulièrement (France, Grande Bretagne, Belgique, Espagne ...)..

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HAITI LETTRES & POLITIQUE

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 11 septembre 2017

Dany Laferrière dans une querelle de clocher

PORT-AU-PRINCE, 8 Septembre – On voit d'ici les grands titres dans la presse de Montréal et de France : Notre grand Académicien se voit refuser que son nom figure sur une bibliothèque dans sa vile natale en Haïti !
A la veille d'inaugurer la 'Bibliothèque Nationale Dany Laferrière' dans la ville de Petit-Goave (sud de la capitale), le romancier haïtien, naturalisé canadien, membre de l'Académie Française, Dany Laferrière, reçoit une lettre lui annonçant le renvoi de la cérémonie.
Pour cause de l'arrivée de l'ouragan Irma ?
Pas vraiment puisque la lettre porte un autre 'en-tête', celui de 'Bibliothèque municipale de Petit-Goave'.
Le maire récemment élu de Petit-Goave a donc décidé de débaptiser l'établissement qui de 'Bibliothèque Nationale Dany Laferrière' devient 'Bibliothèque Municipale de Petit-Goave'.
Et en quelque sorte aussi de le 'nationaliser' (si l'on peut dire) en remplaçant l'adjectif 'national' par 'municipal' (excusez de la confusion, mais c'est de cela même qu'il s'agit : on est en pleine confusion). Qui eut pu imaginer pareil quiproquo ?
Cependant monsieur le maire a son argument. Ecoutez : la Constitution de 1987 en vigueur interdit de donner à des institutions publiques le nom de personnages encore vivants.
Cela pour contrer tout retour aux pratiques de la dictature Duvalier (1957-1986) consistant à baptiser de leur propre nom les nouvelles réalisations comme l'Aéroport international François Duvalier' ou encore l'infamante Cité Simone Duvalier, voire l'Hôpital Michelle Bennett etc.
Quelle ironie ! Dany Laferrière a dû fuir Haïti en 1976 pour échapper aux tontons macoutes.

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Leçons d’une grève de transport réussie

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 18 septembre 2017

PORT-AU-PRINCE, 18 Septembre – La grève du transport en commun du lundi 18 septembre a réussi pratiquement d'une manière totale.
Jusqu'à la tombée de la nuit les rues de la capitale sont demeurées vides. Pas de taxis, ni de tap taps, pas de taxi-motos non plus.
Pas de piétons, pas d'élèves, pas de petites marchandes, presque personne dans les rues. Même les chiens étaient rentrés.
Est-ce pour démentir l'argument du pouvoir que ce soit l'oeuvre de fauteurs de troubles et que c'est sous la menace de violences que toute cette critique contre le budget qui vient d'être voté au parlement et que les protestataires appellent le président Jovenel Moïse à ne pas mettre en application.
Pour commencer, la quasi adhésion à la grève (grève avertissement, selon les syndicats du transport) de la part du grand public dément et démonte automatiquement la thèse violences défendue par le gouvernement, puisque aucune violence n'a été constatée ce lundi comme la Police nationale peut elle-même le certifier puisque les cars de la police étaient partout dans les rues.
Il y avait plus de policiers ce lundi dans les rues, si l'on peut dire, que de citoyens.
C'est au gouvernement d'en tirer les conclusions puisque son argument principal tombe (même s'il ne le reconnaîtra pas), la violence n'ayant pas eu à intervenir pour contraindre les gens à rester chez eux.
Mais il y a plus : les employés de l'Etat eux aussi n'ont pas fait le déplacement ce lundi, planqués également chez eux.
Or si ce n'est pas qu'ils ont adhéré également à la grève, il ne resterait que la violence comme explication.
Or voilà, les bureaux de l'Etat ont chômé eux aussi, même si c'est pas officiellement.

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CATASTROPHES NATURELLES

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 25 septembre 2017

Haïti se condamne elle-même à disparaître

PORT-AU-PRINCE, 20 Septembre – Personne n'est dupe, si l'ouragan Irma avait foncé droit sur nous comme sur la Floride, à l'heure qu'il est il n'y aurait plus d'Haïti.
Parce que plus que jamais nous ne sommes pas un pays menacé de disparition, nous sommes au bord de disparaître.
Et comme on dit d'un navire qui a coulé à pic. Avec armes et bagages. Tout.
Irma a détruit à 95 pour cent les îles Saint Martin, Saint Barthélémy, Barbuda et fait en Floride plus de 50 morts, du jamais vu dans cet Etat américain depuis les années 1930-1940.
Ernest Hemingway a laissé un reportage unique, remontant depuis Key West où il avait sa résidence jusqu'à Miami, avec la horde des résidents des Keys fuyant un ouragan comme Irma.
Après Irma, venant tout de suite dans presque le même parcours, et à peine une semaine après, c'est Maria.
Ce jeudi (21 septembre), celui-ci débouche sur l'île d'Haïti (République dominicaine et République d'Haïti) après avoir détruit totalement l'île de la Dominique et causé d'importants dommages à la Guadeloupe et à Porto-Rico.
16 morts dans la Caraïbe, et 1 à Porto-Rico. Il faudra plusieurs mois pour rétablir l'électricité dans ce territoire associé aux Etats-Unis.
Cependant l'ouragan Maria semble devoir nous épargner lui aussi sa vraie force de frappe.
Comme avant lui Irma, Maria avait été prévu pour passer très au large et au nord d'Haïti, nous épargnant sa gigantesque force de frappe.
Même si on a dû évacuer rapidement Punta Cana, la principale station touristique chez nos voisins dominicains tandis que nos populations de la côte Nord (Nord-Est, Nord et Nord-Ouest) sont, comme la semaine précédente, avec Irma, soumis à la force des vents, des inondations et des ras de marée accompagnant le monstre.

Lire la suite : CATASTROPHES NATURELLES

  1. Haïti : un président dictateur malgré lui
  2. Entre deux Chines, le cœur d’Haïti balance
  3. HAITI-IMMIGRATION
  4. COLLOQUE DE LILLE (FRANCE)

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