Notio.
  • Haiti en Marche
      • Back
      • Recherche
  • Article de la semaine
  • En Bref
  • Les Toutes Dernières

Succès sans précédent du carnaval de Jacmel

Détails
Catégorie : Article de la semaine
Création : 20 février 2017

JACMEL, 19 Février – Il n'y a pas de mot pour qualifier le carnaval de Jacmel cette année. Autant d'originalité, d'invention, bref d'expression du génie artistique d'un peuple.
Pendant au moins quatre heures d'un défilé de masques, sans discontinuer, nous sommes invités à feuilleter les pages de la préhistoire, l'histoire et de l'actualité.
Un catalogue vivant de tous les monstres possibles et imaginables, tout à la fois Jurassic Park et l'attaque des ogres dans le Seigneur des anneaux, mais rien à voir avec ni l'un ni l'autre parce que sortis tout droit de l'imaginaire des artistes et artisans de la ville culturellement la plus vibrante de toute l'île, Jacmel.
Beaucoup de ces créatures, dans la belle collection qu'il nous est aussi donné à visiter au site d'exposition du port de Jacmel, au dos du Centre de convention, et à l'actif du directeur général du Bureau d'Ethnologie, le grand artiste-ethnologue Erol Josué, ont déjà fait leur chemin dans les deux pays voisins, la République dominicaine et Cuba, les deux partageant avec nous le même héritage pré-colombien.
Mais cette année les créateurs du carnaval jacmélien se sont de toute évidence surpassés et nos monstres crachant le feu en vrai, qui ont défilé dimanche, sont de nature à faire peur même aux plus hardis des héros des films d'aventure. Grands et petits.

Lire la suite : Succès sans précédent du carnaval de Jacmel

Haïti : Carnaval à gogo !

Détails
Catégorie : Article de la semaine
Création : 27 février 2017

CAMP PERRIN, 26 Février – Partout on veut avoir son carnaval. Les plus petits bourgs. Sénateurs, députés et maires n'ont qu'une préoccupation.
C'est une crise !
On peut l'interpréter de diverses façons.
Un peuple qui n'a plus d'imagination. Comme si celle-ci était directement proportionnelle aux problèmes économiques qui crèvent tous les plafonds dans notre pays avec une monnaie nationale qui s'effondre à vue d'œil par rapport au dollar américain qui est notre monnaie d'échange (près de 69 gourdes pour 1 dollar), donc bientôt à peine le quart du dollar américain en valeur.
Un coût de la vie non seulement délirant mais constamment imprévisible.
Et incorrigible tant que le pays continuera d'importer pour deux milliards de dollars et d'exporter pour 200 millions à peine.
Or dans de telles conditions ce sont des signaux négatifs qu'on constate le plus souvent partout jusqu'au fond du pays.
Pas une fièvre carnavalesque.
Et il ne s'agit pas seulement d'un phénomène de la ville, comme certains qui en profitent pour reprocher à l'Etat qu'on dépense dans le futile alors que tant d'urgences nous sautent au nez.
A entendre certains élus de localités même les plus profondes, c'est comme si leur avenir politique en dépendait.
Est-ce le beau temps qui précède la tempête, pour les uns, tandis que d'autres répéteront le dicton : le peuple qui chante et danse sa misère !
Toujours est-il qu'il n'y a pas de dirigeant politique qui ne se réjouisse quand le peuple choisit de danser au lieu de jeter des pierres. Comme ce fut le cas ces deux dernières années avec des élections constamment rejouées, ponctuées de manifestations de rues etc.

Lire la suite : Haïti : Carnaval à gogo !

HAITI : FUNERAILLES NATIONALES POUR RENE PREVAL

Détails
Catégorie : Article de la semaine
Création : 13 mars 2017

Un hommage unanime
MARMELADE, 11 Mars – C'était aux récentes funérailles de son ex-ministre de l'Agriculture François Séverin, René Préval entouré de personnalités qui ont été ministre ou haut-fonctionnaire de ses deux administrations (1996-2001 et 2006-2011), comment des compatriotes compétents et aussi intimement liés les uns aux autres, nous nous sommes-nous demandés, n'ont-ils pu empêcher le pays de continuer à dégringoler au point où il est aujourd'hui parvenu ?
Et d'un.
Deux, on est le samedi 11 mars, au Kiosque Occide Jeanty, au Champs de mars, au centre ville de la capitale, capacité 3.500 places, funérailles nationales de l'ex-président René Préval décédé subitement une semaine plus tôt, le vendredi 3 mars.
Pas de place pour piquer une aiguille. Des gens de tous âges. Et de toutes les catégories sociales. Dans les gradins, une majorité de jeunes en uniformes et derrière leurs banderoles une quantité d'organisations communautaires témoignant de l'engagement du célèbre défunt envers le développement au niveau local, ou comme on dit à la base, 'bottom up' ou de bas en haut.
En fin de journée, toujours le samedi 11 mars, nous voici dans la ville natale de la famille Préval, et dont l'ex-président aux deux mandats a fait son vrai domicile fixe, plus que sa résidence de campagne : Marmelade, dans les hauteurs perdues dans le brouillard du morne Puilboreau, à environ 3 heures en voiture au nord de Port-au-Prince.
C'est là qu'a lieu l'inhumation. Dans une atmosphère de fraternité entre gens de tous les coins et recoins du pays, paysans, citadins, cadres, une seule et même grande famille partageant le même sentiment d'une perte trop tôt survenue, ou comme a dit Patricia Préval, la fille cadette du défunt, dans son homélie : la chute de la plus haute branche d'un arbre qui n'avait pas cessé de produire des fruits.

Lire la suite : HAITI : FUNERAILLES NATIONALES POUR RENE PREVAL

HAITI-ECONOMIE

Détails
Catégorie : Article de la semaine
Création : 20 mars 2017

La chute de la gourde soulève tous les cauchemars
JACMEL, 17 Mars – Les nouveaux dirigeants se gardent de l'évoquer dans leurs promesses à la population. Mais dans le grand public, l'inquiétude commence à faire place à l'angoisse. Tout le monde est désormais persuadé que la dégringolade de la gourde (monnaie nationale) va atteindre avant longtemps le point zéro, c'est-à-dire quand il faudra 100 gourdes pour 1 dollar américain (ce dernier nous sert de monnaie d'échange internationale).
Aujourd'hui il faut compter 70 gourdes pour 1 dollar. Et rien ne peut en arrêter la chute.
Mais pour une raison ou une autre, l'haïtien a fait du chiffre 100 une limite au-delà de laquelle on ne peut et on ne doit aller. Alors que, logiquement, si cela continue on peut passer allègrement au-delà des 100 gourdes pour 1 dollar jusqu'à, disons X.
Mais pour le peuple, trop c'est trop. C'est comme un sentiment de perte de notre souveraineté nationale qui pointe à l'horizon. Et d'ailleurs le mot est déjà dans tous les commentaires.
Aussi les responsables feraient bien d'y réfléchir. Cette crise de la gourde peut aller bien plus loin en effet que ces derniers ne semblent le penser.
Ou quand on évoque le problème c'est par la tangente.
Le président Jovenel Moïse promet de réconcilier la terre, l'eau et l'homme haïtien (bien sûr l'agriculteur, et encore celui-ci un espèce en voie de disparition, émigration oblige).
Son premier ministre, Jack Guy Lafontant, lui emboite le pas dans sa déclaration de politique générale qui a obtenu mercredi l'approbation du Sénat, avant de prendre la direction de la chambre des députés pour le même exercice.
Non nos dirigeants ne semblent pas ignorer le problème. Mais ils ne veulent pas effrayer. On n'en est pas à ce degré de franchise du discours politique. Le parler vrai.
Pourtant dans la rue le peuple semble aller plus loin qu'eux. Et les questions commencent à se poser sans aucune fioriture.
Si le discours officiel pose les problèmes : nécessité de relance de la production nationale d'un côté, et de l'autre d'attirer dans le pays des investissements créateurs d'emplois, il ne s'aventure pas à considérer les solutions.

Lire la suite : HAITI-ECONOMIE

SANTE-HAITI

Détails
Catégorie : Article de la semaine
Création : 27 mars 2017

Seuls les Haïtiens peuvent débarrasser Haïti du cholera

MIAMI, 25 Mars – Un article du New York Times (19 Mars 2017) intitulé : 'Après avoir introduit le cholera en Haïti, l'ONU ne peut pas rassembler l'argent pour le combattre.'
La maladie a déjà tué près de 10.000 personnes depuis qu'elle a été introduite en l'année 2000 par un bataillon de la force onusienne appelée Minustah (Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti).
En décembre dernier, le Secrétaire général de l'ONU a reconnu (enfin) la responsabilité de l'organisation internationale dans l'épidémie de cholera en Haïti. Il annonçait aussi un fonds de US$400 millions pour la combattre. Et en même temps fournir une assistance aux victimes.
Cependant le Secrétaire général Ban Ki-moon était à la veille de céder la place à son successeur.
Ce dernier, le portugais António Gutteres, ne semble pas autant considérer la question comme une responsabilité personnelle.
Selon le Times, comme les cotisations ne viennent pas comme on l'espérait, le nouveau Secrétaire général avait annoncé une décision pour inscrire les fonds promis, directement dans le budget annuel de l'ONU. Mais le délai du 6 Mars, qui avait été annoncé, est passé sans aucune décision à ce sujet.
Et le quotidien new-yorkais de poursuivre : les officiels onusiens se sentent obligés de remettre leur promesse au placard devant les difficultés financières auxquelles est confrontée l'organisation, face aux réticences de ses membres les plus puissants à payer leur cotisation, à commencer par les Etats-Unis d'Amérique avec une nouvelle administration qui a annoncé des coupes sombres (près de 25%) dans le budget diplomatique et de l'assistance internationale.
D'autres pays peuvent être réticents parce que ne sachant pas si l'argent sera utilisé effectivement pour l'objectif fixé.
On a l'expérience des milliards récoltés pour Haïti après le séisme du 12 janvier 2010 qui a détruit la capitale haïtienne et fait plus de 200.000 morts. Mais Port-au-Prince reste aujourd'hui pratiquement dans le même état.

Lire la suite : SANTE-HAITI

  1. HAITI-SOCIETE
  2. OEA-VENEZUELA : Haïti depuis toujours tient tête aux grandes puissances !
  3. LA DICTATURE A BON DOS !
  4. HAITI ECONOMIE & GOUVERNEMENT

Page 48 sur 108

  • 43
  • 44
  • 45
  • 46
  • 47
  • 48
  • 49
  • 50
  • 51
  • 52
  • En Bref
      • Back
      • INSECURITE
  • Login
  • Search
  • What's Up Little Haiti
  • La revue de la Semaine