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LA DICTATURE A BON DOS !

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 17 avril 2017

D'autres causes de la crise économique haïtienne ...

JACMEL, 15 Avril – Les arguments d'aujourd'hui ne peuvent pas pouvoir ni vouloir expliquer toutes nos erreurs d'hier. Comme une analyse économique qui ferait remonter le marasme d'aujourd'hui à 1957 sous le prétexte que c'est le régime Duvalier qui a précipité le pays dans la crise économique en installant la dictature à vie.
Certes la dictature de trente ans a constitué un frein au développement mais Papa Doc n'a rien à voir avec les millions de la dette externe qui constituent aujourd'hui plus que jamais un boulet à tout effort de développement de notre part.
Comme ce projet de rénovation de l'aéroport international de Port-au-Prince avec une banque de Pékin, auquel nous avons dû renoncer parce que le pays n'ayant pas le doit de s'engager pour plus de 1,3% avec qui que ce soit en vertu de l'accord annulant notre dette externe au lendemain du séisme de janvier 2010.
La dictature, c'est triste à dire, a du bon en ce sens que le dictateur étant seul maitre à bord, il ne peut le reprocher à personne quand quelque chose ne va pas.
Aussi est-ce Papa Doc qui, en 14 ans de règne (1957-1971), a construit le premier et jusqu'à présent le seul aéroport international du pays, celui de Port-au-Prince, ainsi que la centrale hydroélectrique de Péligre qui, elle aussi, reste la seule en son genre. Dans l'un comme dans l'autre cas, nous n'avons pas fait mieux depuis.
Tout comme le fils, Baby Doc, a construit un important réseau national de téléphonie, la Teleco, en son temps l'un des plus modernes de la Caraïbe avec la station terrienne de Cabaret (au nord de la capitale). Etc.
Nous n'avons rien inventé depuis de plus important comme instrument de développement. Hélas.

Des caisses bien pleines ! ...
Quant à la dette externe, il faut rappeler que François Duvalier, un vieux de la vieille, savait que d'une façon indirecte c'est encore elle qui peut constituer le plus grand empêchement au développement d'un pays quand celui-ci ne dispose pas des infrastructures appropriées pour transformer cette dette en instrument réel de développement.

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HAITI ECONOMIE & GOUVERNEMENT

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 24 avril 2017

Pas de production nationale sans protection du marché local

MEYER, 21 Avril – Le Président Jovenel Moïse va par monts et par vaux pour encourager la production nationale. Et en même temps la création d'emplois.
Avec une préférence pour la production agricole. Le nouveau chef de l'Etat a d'abord été patron d'une entreprise agricole, Agritrans, spécialisée dans la production et l'exportation de bananes.
Le 1er mai prochain, le président lancera une opération dite la caravane du changement dans le plus grand grenier du pays, du moins symboliquement : la Vallée de l'Artibonite, qui à elle seule produisait jusque dans les années 1980 suffisamment de riz pour nourrir une population de 10 millions.
Tantôt c'est dans une usine de transformation de produits locaux : tomates, mangues, cacao, fruits de mer etc.
Mais il ne faut pas confondre. D'un côté il s'agit de la production agricole paysanne.
De l'autre d'industrialisation même à base de produits de l'agriculture locale.
Pourquoi disons-nous qu'il ne faut pas confondre ?
Parce que ce n'est pas la première expérience du genre. Et cela n'a point marché. Ni d'un côté ni de l'autre.

Des poulaillers sur les toits ...
Dans les années 2006-2011, pendant le second mandat du président René Préval, un important effort de lancement de la petite production locale, a eu lieu.
Des coopératives de transformation fleurissant dans tous les départements, produisant selon l'endroit du beurre de cacahuète (mambas), du 'rapadou' (sucre local), de la cassave (pain artisanal), bien présentés et marketing à l'appui ...

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DECES

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 1 mai 2017

Herby Widmaier ou simplement Bibi !

PORT-AU-PRINCE, 28 Avril – Une personnalité effacée, s'il n'y a déjà pas contradiction entre ces deux termes, car en effet il y a tant à dire.
Qu'il a été le fondateur de Radio Métropole, l'une des principales radios de la capitale haïtienne, c'est tout ce que les nouvelles générations savent de Herby Widmaier, qui vient de s'éteindre à 84 ans, après une longue maladie cardiaque.
Mais aussi qu'il est le père de Joel Widmaier, créateur du Festival international de jazz de Port-au-Prince (PapJazz), qui a fini par imposer cette musique dans le paysage haïtien, ainsi que de Mushi (Gousse) Widmaier, également musicien de jazz ...
Et de Richard Widmaier, l'aîné, lui aussi musicien mais qui a dû y renoncer pour prendre en main les destinées de la radio.
Mais qui est Herbert Widmaier, dit Herby. Et même pour les intimes, 'Bibi'.
Nous entendons par intimes tous les employés qui se sont succédés dans les studios de 'Métropole', depuis 47 ans. Puis qui se sont dispersés aux quatre coins du monde, mais toujours portant en eux-mêmes ce sentiment d'esprit de famille que Herby a su insuffler à son entourage.
Pour cela, il lui faut (Herby) commencer par renoncer à son propre ego. Habituellement silencieux, on le croit timide, mais ses traits d'humour instantanés trahissent un esprit extrêmement vif.

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Haïti : Que vive le 1er Mai Jacmélien !

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 8 mai 2017

JACMEL, 1er Mai – Le 1er Mai à Jacmel c'est la fête patronale de la ville, le chef lieu du Sud Est.
Mais c'est plusieurs fêtes à la fois : la fête religieuse ; la fête politique (ou du moins officielle mais à l'aspect politique prononcé car c'est quelque chose être sénateur, député ou magistrat dans le coin) ; la fête sociale et économique (les beaux habits et la foire agro-artisanale) ; la fête mondaine (plusieurs mini-jazz attirant aussi les milliers de visiteurs venant autant de la capitale que de la diaspora) ; la fête mondaine c'est également la plage (Raymond-les-bains, Ti Mouillage, Cyvadier, Marigot oh-la-la).
Enfin c'est aussi et bien sûr la fête champêtre. Mais proprement dite parce que c'est une joie immense de parcourir la campagne, de Jacmel jusqu'à la rivière Peredo, si vous le pouvez, parce que en cette saison de l'année c'est totalement le vert paradis tropical.
Voilà donc ce qu'a été le 1er Mai 2017, la Saint-Philippe et Saint Jacques ou fête patronale de Jacmel, capitale du Sud-est.
En un mot, on a bien fêté. Et toute la population. Et sans un seul grabuge. C'est pas beau ça.
Et pourtant une seule absence : le pouvoir en place.
Président, Premier ministre font la caravane du changement dans l'Artibonite, loin de là. Ça peut arriver.
Cependant autrefois Jacmel avait droit au chef de l'Etat (et cela depuis Baby Doc) et dans des cas spéciaux, au chef du gouvernement au moins.
Le ministre de la Culture a fait son job. Le festival de lundi soir a fait salle comble.
La foire agro-artisanale a attiré davantage encore. Tous les produits du terroir : cachiman, caïmites, corossol, ananas, tout ce qui faisait la table de la reine Anacaona avant l'arrivée de ces méchants conquistadores ...
Côté artisanal, on se bousculait pour la dégustation du café (différentes marques), du rhum-pays, du clairin blanc parfumé, du crémas, chocolat en bâton, tablettes d'amandes, djondjon, de la confiture de tamarin, de différents jus mis en boite ...
Le lieu aussi sort de l'ordinaire. La foire se tient au vieux warf rénové grâce à la générosité du Venezuela de feu Hugo Chavez en souvenir du séjour à Jacmel du Libertador où celui-ci créa le drapeau du Venezuela.

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HAITI : MARCHANDES DE RUES

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 15 mai 2017

Le cauchemar aujourd'hui de nos maires

PORT-AU-PRINCE, 12 Mai – Devant la levée de boucliers pour débarrasser les rues du centre-ville (Port-au-Prince, Pétionville, Tabarre, Delmas, Cap-Haïtien etc) des foules de petits marchands qui les occupent, il n'est pas de trop de faire un peu l'histoire de cette migration devenue aujourd'hui si embarrassante et que les maires élus essaient de limiter autant que possible. Avec le consentement de leurs administrés.
Ce ne sont pas des miséreux qui ont décidé d'un seul coup par eux-mêmes de descendre sur la ville et d'en prendre possession. A la barbe des natifs.
Cette migration a une histoire et qui ne se limite pas seulement à la crise économique actuelle.
Exception faite des taxi-motos dont les conducteurs, pour la plupart des jeunes gens de la campagne proche, nous font tant de misères autant par leur insouciance vis à vis des règlements (s'il en existe !) de la circulation que par leur grossièreté.
Qui ne connaît ce titre qui a fait fortune dans les années 1960 : 'les villes tentaculaires et les campagnes délaissées.'
C'est tout à fait ce que nous vivons : le pays a tourné le dos à sa production agricole ; abandonné à lui-même, à la maladie et à l'analphabétisme, le paysan n'a d'autre alternative que tenter sa chance dans la ville la plus proche : notamment Port-au-Prince, Cap-Haïtien, Gonaïves.
D'ailleurs ce n'est qu'un 'stop-over' (un lieu de transit) avant de partir 'pour le Chili' (expression utilisée aujourd'hui pour dire migration illégale, tout comme on disait jadis 'pran kanntè' quand le voyage se faisait par voilier en direction de Miami ou des Bahamas) - mais depuis le séisme de janvier 2010 et que le Brésil a accepté de recevoir nos réfugiés - les Haïtiens ont commencé à arpenter aussi le continent sud-américain : après le Brésil, c'est aujourd'hui le Chili, le Mexique etc.

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  1. HAITI-MONDE
  2. TPS : la lutte doit être menée aux Etats-Unis et non en Haïti
  3. ECONOMIE-POLITIQUE
  4. HAITI : Droits humains dans une société bloquée !

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