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POLITIQUE : Après la crise, toujours la crise

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 23 juillet 2018

JACMEL, 21 Juillet – Après la crise, le partage du gâteau !
En effet, alors que rien ne laissait prévoir les violents événements que vient de vivre le pays (des émeutes faisant des centaines de millions de dollars de dégâts, et plusieurs centaines de nouveau chômeurs sur un marché du travail déjà exsangue, et au moins trois morts), cependant au moment de faire les comptes, chacun essaie plutôt de se donner le beau rôle. Le pouvoir, pour diminuer ses responsabilités dans la crise, accusant l’opposition ; de son côté celle-ci déclarant que c’est son travail de sensibilisation auprès de la population, qui a porté ses fruits.
Etc.
A la vérité, les uns comme les autres essaient uniquement de tirer leur épingle du jeu mais d’un jeu qui n’est pas le leur, et qui pis est, dont ils ne connaissent pas les règles. Donc qui peut rebondir, sous nos yeux éperdus, à n’importe quel moment.
Conclusion : nous restons assis sur un volcan.
Le premier à réagir a été le gouvernement qui, méthode classique, a fait procéder dare-dare à l’arrestation de plusieurs dizaines de citoyens sous les accusations pêle-mêle d’incendie, de pillage et bien entendu d’association de malfaiteurs.
Et comme ce sont de pauvres hères sans véritable identité politique, alors le commissaire du gouvernement, le très contesté et entreprenant Ocnam Clamé Daméus (et certains affidés du régime, qui ont accès sur les ondes !) ont pour mission d’identifier des responsables attitrés - à cette catastrophe non annoncée, qu’ils vont chercher sans effort chez quelques opposants on ne peut plus déclarés au pouvoir en place. Tel le sénateur de l’Ouest, Antonio Chéramy dit Don Cato.

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HAITI LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 30 juillet 2018

Le peuple en action mais pas encore l’establishment

PORT-AU-PRINCE, 28 Juillet – Dans n’importe quel pays aujourd’hui que le nôtre, les prisons ne pourraient pas contenir le nombre de détenus qui devraient être en train d’y affluer cette semaine.
La Cour supérieure des comptes, tout à son honneur, est en train de rendre publics des rapports incriminant tant les autorités gouvernementales (nouveaux ministres installés sans la décharge légale obligatoire de la part des ex-comptables des deniers publics ; investissements publics non justifiés ou inachevés, comme il y en a eu tant dans le pays depuis le séisme de 2010, tandis que les fonds ont disparu ; par exemple 8 millions de dollars débloqués pour le marché de Bizoton dont seulement 3 millions ont pu être justifiés etc), mais c’est surtout le Parlement haïtien qui est devenu le siège de tous les scandales, révélés tant par les élus eux-mêmes dans un jeu de règlement de comptes à l’interne et public (nous insistons sur le mot jeu) car c’est peut-être une façon de prendre les devants espérant échapper à la vindicte publique qui s’annonce alors que le pays vient de se réveiller de sa léthargie proverbiale qui a permis à tant de scandales, et si audacieux, de se matérialiser.

Où sont nos parangons de vertu ? …
Cependant Haïti est aussi le seul pays où les garants traditionnels de la moralité publique ne bougent pas eux non plus, quoi qu’il arrive.
Nous ne parlons pas uniquement du pouvoir judiciaire, mais à part quelques organisations de droits humains et quelques syndicats, combien de hautes autorités morales ou religieuses ou d’ordre professionnel (conférence des églises, épiscopats, société civile organisée, chambres de commerce ou forums économiques, ordre de médecins ou d’avocats et autres) qui ont élevé la voix dans les dossiers les plus évidents de corruption comme Petrocaribe et autres !
Nous sommes donc le seul pays où les corrompus peuvent encore dormir sur leurs deux oreilles.
Mais cela menace de prendre fin depuis le coup de semonce des événements du 6 au 8 juillet dernier.

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HAITI-POLITIQUE

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 13 août 2018

A quoi sert la société civile?

MIAMI, 11 Août – Ce fut d’abord un idéal: la société civile ne doit pas se mêler directement de politique. 

Héritage du monde occidental, cependant chez nous la société civile n’a pas suffisamment évolué, à l’heure où en Europe comme aussi en Amérique latine c’est elle qui est à la pointe du combat pour des causes comme le droit à l’avortement ou au mariage pour tous (légalisation de l’union homosexuelle) et aux Etats-Unis pour conscientiser les femmes à briguer des postes électoraux, lutter contre la prolifération des armes à feu et contre toutes formes de discriminations, faire barrage aux politiques conservatrices et même sexistes de l’administration Trump.
Par contre en Haïti, nous avons une société civile qui semble n’avoir pas bougé depuis sa naissance au lendemain de la chute de la dictature Duvalier (1986).

D’abord il faudrait commencer par définir qu’est-ce qui est société civile en Haïti?

Sont-ce les organisations de défense des droits de l’homme ? De plus en plus nombreuses. Si nombreuses que cela en devient suspect! Malgré tout d’une utilité sans égale.

Ou les organisations féministes? Par contre celles-ci de moins en moins présentes. Leur grande victoire a été le quota de 30% de femmes obligatoire dans les institutions gouvernementales. Or c’est comme si l’entrée dans le gouvernement signifiait la fin de leur combat. Comme si depuis la création du Ministère à la condition féminine et aux droits des femmes, tous ces droits-là étaient comblés.

Les droits de la femme politique, peut-être mais il est évident que ce ne sont pas ceux de la femme haïtienne. Ni de la ville, encore moins de la campagne.
Ou encore la société civile dite organisée? Ce qui est une contradiction dans les termes. Car le synonyme de organisé c’est officiel. Conclusion : on reviendrait au même point. Une société civile officielle parmi les officiels. Ce n’est plus une position critique comme se voulait notre société civile.
Est-ce que la presse ne devrait pas faire également partie de la société civile? Disons la presse indépendante. C’est à se demander.
En conclusion, le fait même de devoir se poser tant de questions révèle toutes les difficultés pour avoir une société civile plus effective, plus performante, plus commune à toute notre société, à toute notre communauté de plus de 11 millions d’Haïtiens.
Seule condition pour que la société civile joue le rôle qui devrait être actuellement le sien dans un pays en panne non seulement d’un pouvoir crédible, mais en panne de leadership national.

Il est évident pour tous, nationaux comme internationaux, que le pouvoir politique en Haïti ne fonctionne pas comme cela devrait (niveau de compétence trop restreint mais surtout une corruption généralisée à tous les niveaux, impliquant aussi de larges pans du secteur privé) … Mais surtout, et qui plus est, le pays est en panne d’une alternative véritable pour obvier aux déficiences de l’heure.

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USA-ELECTIONS 28 AOUT

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 20 août 2018

Jean Monestime candidat au poste de Commissionnaire pour le District le plus riche de Floride
NORTH-MIAMI, Fla – Ce sont bientôt les élections pour le renouvellement des Commissionnaires ou dirigeants des ‘Counties’ (Comtés), aux Etats-Unis. Ce sont d’abord les Primaires.
Cependant le Commissionnaire du Comté de Miami-Dade, l’haïtien-américain Jean Monestime, connaitra son sort dès le 28 Août prochain parce qu’il fait face à un seul adversaire, donc l’un ou l’autre l’emportera.
Les Commissionnaires, élus pour 4 ans, sont au nombre de 13 pour le seul Comté de Miami-Dade, chacun représentant un des 13 districts du County.
Jean Monestime est le seul natif d’Haïti qui occupe ce poste en Floride.
Son District 2 est de la plus grande importance parce qu’il comprend les villes de Miami, North-Miami, North-Miami Beach, Hialeah, Opa-Locka.
Comparé avec Haïti, les Commissionnaires sont comme l’équivalent du Parlement.
Tandis que c’est le Maire élu qui joue le rôle de l’Exécutif.

Monestime a été élu une première fois en 2010, puis réélu 4 ans plus tard en 2014 …
Les 13 Commissionnaires du Comté de Miami Dade jouent un rôle de contrôle sur les décisions du Maire mais pas au niveau de la ville de Miami seulement que au niveau plus élevé du Comté. Tout le County.
En même temps qu’ils ont aussi un certain pouvoir de décision dans leur propre District en vue de garantir au mieux les intérêts propres des résidents de ce dernier.
Les Etats-Unis sont ainsi un pays très décentralisé au niveau des pouvoirs.
Vous avez le Gouvernement fédéral dont le siège est dans la capitale fédérale, Washington, et son actuel représentant ou président des Etats-unis, Mr Donald Trump.
Washington est aussi le siège du Congrès ou Parlement fédéral.
Ensuite vient chacun des 50 Etats, avec à sa tête un Gouverneur ainsi qu’un Parlement régional.
Puis chaque Etat est divisé en Counties (Comtés) et les Counties divisés en villes.

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PETROCARIBE

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 3 septembre 2018

Haïti-Diaspora : même combat !

JACMEL, 1er Septembre – A l’appel du hashtag#Petrocaribechallenge, la communauté haïtienne de Montréal manifestera ce samedi (1er septembre) pour demander que les présumés dilapidateurs des fonds Petrocaribe (3,8 milliards de dollars détournés du trésor national) soient retournés dans la caisse publique et que les présumés dilapidateurs (certains anciens et actuels dirigeants ainsi que des entrepreneurs privés) soient forcés de reconnaître leur tort.
La démonstration à Montréal partie devant la statue dans cette ville d’un héros de la guerre de libération d’Haïti (1804), Toussaint Louverture, devait se terminer devant le consulat d’Haïti.
Tandis que la communauté haïtienne de New York (USA) devrait relever le gant à son tour le lundi 3 septembre, à l’occasion du défilé traditionnel de la fête du Labor Day (Jour du travail).
Le dossier Petrocaribe est devenu le sujet numéro 1 de l’actualité nationale, surpassant même les démêlés autour du choix puis de la ratification d’un nouveau Premier ministre, en l’occurrence le notaire et ex-candidat à la présidence, Jean-Marie Céant et le choix du nouveau cabinet ministériel, cela dans une interminable attente de près d’un mois déjà.
Dans les rues de Port-au-Prince, s’il n’y a pas encore eu de confrontation directe entre les pour et contre un procès Petrocaribe, par contre les affiches appelant à la manifestation du vendredi 24 août devant la Cour supérieure des comptes qui doit apporter des pièces vitales au dossier, ont été détruites par des commandos d’individus pas si inconnus.
Cependant depuis que le mouvement a gagné les fameux réseaux sociaux (Whatsapp, Facebook, Instagram etc) c’est la diaspora qui s’enflamme.
Après Montréal et New York, d’autres place-fortes de la communauté haïtienne à l’étranger vont prendre la relève. Probablement Miami Little-Haïti, West-Palm Beach (aux portes mêmes de la résidence floridienne du président Donald Trump, Mar-a-Lago) etc.
La diaspora a cela pour de bon qu’elle est une plateforme essentielle pour sensibiliser l’opinion internationale à une cause qui tient à cœur à la nation haïtienne.
Ceci depuis la longue lutte contre la dictature Duvalier (1957-1986), pendant les longues années où cette dernière avait le contrôle total et où les seules voix dissidentes ne pouvaient venir que de l’extérieur (USA, Cuba …).

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  1. CEANT-PRIMATURE
  2. HAITI-POLITIQUE
  3. 30 SEPTEMBRE 1991
  4. GEOPOLITIQUE

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