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INSECURITE

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 19 février 2018

Etats-Unis : pays de ‘massacres’ mais sur aucune liste noire

PORT-AU-PRINCE, 17 Février – Un jeune homme de 19 ans revient dans son ancien lycée du sud-est de la Floride armé d’un fusil semi-automatique et ouvre le feu. Il tue 17 personnes, en majorité des élèves.

Quelles sont les motivations de Nicolas Cruz, qui a comparu le lendemain jeudi (15 février), tête baissée, face à la juge qui l’a envoyé en détention sans possibilité de libération sous caution ?
La presse se perd en conjectures. Amateur d’armes à feu ; renvoyé précédemment du lycée pour des ‘problèmes de comportement’ ; fréquentation d’un groupuscule prônant la suprématie de la race blanche et dénommé bizarrement ‘République de Floride’ et même haine des Juifs mais aussi des femmes, etc.
Le mercredi 14 février, Nicolas Cruz, armé d’un fusil semi-automatique AR-15 (en vente pratiquement libre aux Etats-Unis) et de plusieurs chargeurs, s’est présenté à l’heure de la sortie des cours de son ancien lycée Marjory Stoneman Douglas, à Parkland (Floride) et tue 17 personnes.
Vive émotion, souffrance des parents des victimes, colère de quelques résidents, condoléances par le président Donald Trump en personne. Puis c’est tout. ‘Epi. Epi anyen .’
Combien de AR-15 qui n’attendent que le moment de cracher la mort le même jour ou le lendemain !
Qui l’eut crû, les Etats-Unis, le seul pays où l’on tue avec autant d’aisance et pratiquement tous les jours.
La presse relève que seulement en milieu scolaire, il y a déjà eu 18 cas en 2018.
Le 23 janvier dans son lycée de l’Etat du Kentucky, un élève porteur d’une arme de poing a tué deux camarades (une fille et un garçon) âgés comme lui de 15 ans.

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CORRUPTION

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 24 septembre 2018

Comment Petrocaribe menace d’échapper aux Haïtiens

JACMEL, 22 Septembre – Dans le dossier Petrocaribe, c’est comme si on assistait à une course contre la montre entre les officiels haïtiens et la communauté internationale d’un côté et de l’autre les forces mobilisées par la demande de justice contre les dilapidateurs des 3.8 milliards de dollars américains tirés d’un fonds spécial du trésor public haïtien.

Pendant que des marches ont lieu quasi quotidiennement en Haïti et dans la diaspora haïtienne répondant au mot d’ordre ‘Où est passé l’argent de Petrocaribe ?’, soudain les pouvoirs publics en Haïti (président de la république, parlementaires et organismes de contrôle des finances de l’Etat – Cour des comptes, ULCC et UCREF) se mettent tous à bouger.
Déclaration du président Jovenel Moïse : ‘L’Etat doit traiter le dossier Petrocaribe avec la rigueur nécessaire et donner des explications’, tout en invitant la population à rester calme dans l’attente des résultats du travail des institutions compétentes.
L’agence Alterpresse rappelle qu’il y a quelque temps, Jovenel Moïse avait assimilé les premiers rapports d’enquête sur la gestion des fonds en question à de la ‘persécution politique.’
C’est aussi la Chambre de commerce et d’industrie qui dit espérer que la Cour des comptes et du contentieux administratif tiendra son engagement ‘d’auditer impartialement tous les projets (qui ont été) financés’ par les fonds Petrocaribe.
Faute de quoi, le pays risque de capoter, selon elle, ‘dans une incertitude politique pouvant déboucher sur un chaos généralisé.’
Si l’international se garde quant à lui d’aller droit au but pour ne pas risquer peut-être d’être accusé d’interférence, cependant le fait qu’ont coïncidé les félicitations adressées par ses principales représentations en Haïti (ONU, Union européenne et l’Ambassade américaine) à l’occasion de la ratification par les deux chambres du Parlement du programme politique du nouveau chef du gouvernement, Jean Henry Céant, dont le dossier Petrocaribe figure en tête de liste - avec l’engagement du président Moïse de faire le jour sur la question, cela invite à réfléchir.

Peut-être un signal positif et une indication …
Le pays ne peut rien actuellement sans le déblocage d’un certain support budgétaire international qui tarde à se concrétiser.

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MIGRATION

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 10 septembre 2018

Haïtiens ‘pitimi san gadò’ ou chiens errants sans collier

JACMEL, 7 Septembre – On les observe de l’hôtel juste en face de la place d’armes de la ville de Jacmel. Des pauvres femmes d’un âge certain, mais vieillies plutôt sous le poids de la misère et des privations.

Dès qu’un véhicule ralentit, elles se précipitent pour demander l’aumône.
Elles ne sont ni bien habillées ni tout à fait en haillons. Et plus hardies dans leurs mouvements que nos mendiants ordinaires.
Renseignements pris : elles ne sont pas de la région.
Ce sont des Haïtiens qui avaient traversé illégalement la frontière avec la République dominicaine voisine à la recherche d’une vie meilleure.
Ce sont eux (et elles) que la police frontalière dominicaine ramène quotidiennement à leur point de départ.
Avec le consentement des autorités haïtiennes, afin probablement d’éviter une trop grande exposition du spectacle, ces rapatriés-là sont débarqués à Anse-à-Pitre, en face de la ville dominicaine des Pedernales, à la pointe sud de l’île.
De là, ils aboutissent, probablement par la mer, au chef-lieu de la région (Sud-Est), Jacmel.
Les Jacméliens ne savent pas trop quoi faire, n’ayant reçu aucune assistance à ce sujet, ni du pouvoir central, ni de l’international.
Les commerçants, restaurants et hôteliers (cette ville a toujours vécu traditionnellement du tourisme) souffrent en silence de ce spectacle qui n’est pas bon pour leur négoce.

Le flux migratoire massif du Venezuela exige une solidarité internationale ...
Tandis que en même temps nous voyons tout le continent qui bouge face au drame des migrants vénézuéliens fuyant par dizaines de milliers leur pays en proie à la plus grande catastrophe économique de son histoire.
Le Venezuela du président Nicolas Maduro, successeur du chef de la révolution bolivarienne, Hugo Chavez, emporté, en mars 2013, par un cancer, se bat contre un embargo international à cause de ses options politiques socialistes et qui est venu compliquer sa situation économique (le baril de pétrole, dont le Venezuela est le principal producteur du continent, a dégringolé ces dernières années sur le marché international).
Près de deux millions de Vénézuéliens ont fui leur pays depuis les deux années écoulées.
Une nouvelle accélération de cette migration a mis tous les pays frontaliers sur la défensive (Colombie, Brésil, Pérou, Argentine, Bolivie, Chili, Argentine etc).

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POLITIQUE

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 26 février 2018

Les maîtres chanteurs au pouvoir

MEYER, 24 Février – Le pouvoir aujourd’hui en Haïti appartiendrait à deux catégories : le politicien qui arrive, en jouant sérieusement des coudes, à s’introduire dans la place et … un nouvel acteur.

Ce dernier se caractérise par une fausse posture d’indépendant c’est-à-dire se présentant comme en dehors de ceux qui exercent le pouvoir, mais ces derniers qui ont en mains non seulement toute la manne mais qui la gardent aussi pour eux seuls.
En l’absence d’une opposition structurée et capable de défier ces derniers, quelques-uns ont trouvé une alternative.
Un subterfuge capable de faire trembler le détenteur du pouvoir, et partant aussi de la caisse publique, mais pas pour le faire tomber de son piédestal que pour le faire ‘casquer’, montrer patte blanche, ouvrir son trésor.
En somme c’est une action totalement individualiste. Mais quoi de plus individualiste aussi que nos chefs aujourd’hui.
Et cette nouvelle classe d’’emmerdeurs professionnels’, pour l’appeler par son nom, occupe autant le haut du pavé, au gré d’un nouveau type de manifestations dans les rues de la capitale où un chat ne reconnaitrait pas ses petits, qu’ils essaient de dominer aussi les grands titres de l’actualité puisque de nouveaux moyens médiatiques permettent de manipuler l’information comme on veut (ce qu’on appelle les ‘fake news / fake stories’), d’autant plus que les pouvoirs en place font aussi pareil, tout cela dans une moquerie totale de la liberté d’expression.
D’ailleurs c’est au nom même de cette dernière que ces nouveaux ‘chevaliers sans peur et sans reproche’, mais aussi ‘fake’ que les rumeurs qu’ils répandent avec tant d’habileté, se lancent aujourd’hui à l’assaut de la citadelle du pouvoir.
Or le pouvoir tremble et il leur cède à tous les coups.
Tandis que l’opposition véritable, et l’information sérieuse ne lui font ni chaud ni froid.
C’est la nouvelle métamorphose que traverse la politique haïtienne aujourd’hui, qui n’en est pas à une mauvaise surprise près.

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POLITIQUE

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 25 juin 2018

Nicolas Duvalier reçu à Washington
Mystère ?

PORT-AU-PRINCE, 23 Juin – Le fils de Baby Doc reçu à Washington, cela ne vaut pas plus qu’un ‘cuip’ !
Et pourtant !

Et si l’horizon politique s’était totalement retourné ces derniers temps au point que ... que comme on le voit en Italie où une Mussolini fait les grands titres de la presse politique ou dans la République dominicaine voisine - un petit Trujillo, Washington aurait senti le besoin de remonter jusqu’à la dictature Duvalier dans sa quête d’une solution plus stable pour notre pays.
Soudain, en effet, voici Nicolas Duvalier en interview sur la radio gouvernementale américaine, La Voix de l’Amérique, et au centre d’une collection de photos qui le montrent reçu ostensiblement par des hauts gradés de l’institution militaire des Etats-Unis.
On aurait crû à un faux s’il n’y avait l’interview sur Voice of America.
Que se passe-t-il ?
Fiston Duvalier avait 3 ans lorsqu’il a gagné l’exil, le 7 février 1986, avec son père, feu Jean-Claude Duvalier surnommé Baby Doc, mort à 64 ans, le 4 octobre 2014.
Après 29 ans d’un régime dictatorial (père et fils) qui a fait plusieurs dizaines de milliers de morts et de disparus.
Et sous lequel pour quelque 100.000 emplois créés dans la sous-traitance (achèvement de produits de fabrication industrielle reçus de l’extérieur avant leur expédition sur le grand marché international, en premier lieu les Etats-Unis) et une certaine reprise du tourisme mais sans la création des infrastructures nécessaires pour en assurer l’avenir, le pays, hélas, connaitra en même temps aussi les premières migrations massives par la mer (‘boat people’), le gaspillage le plus massif de l’aide internationale (dont une partie atterrira sur les comptes en Suisse du dictateur et de sa famille) ainsi que l’épidémie du Sida qui achèvera de détruire l’image d’Haïti dans le monde.
Cependant après la chute de la dictature (7 février 1986), une fois éteints les lampions de la fête, nos politiciens ont recommencé à s’entredéchirer.
Et le pays de continuer à péricliter, pour se retrouver aujourd’hui dans un état, il faut bien l’admettre, pire que sous la dictature, du moins sa deuxième version Baby Doc (1971-1986).

Mainmise totale sur la machine économique ...
La dictature tirait sa force non seulement d’une machine de répression impitoyable, mais aussi dans une étatisation (ou plutôt ‘duvaliérisation’) de l’économie, prenant sous son contrôle exclusif tous les instruments régissant la production, le commerce ainsi que le crédit bancaire.
C’est le règne des entreprises d’Etat dont les plus importantes ont été la Cimenterie (vendue au pouvoir par son premier propriétaire, la famille Lambert de France-Martinique), la Minoterie (farine de blé), tout comme l’Electricité d’Haïti, la Teleco (téléphonie), mais aussi la Régie du Tabac qui était la vache à lait par excellence destinée à financer les réalisations du pouvoir c’est-à-dire de la famille présidentielle, donc immense source de prébendes et de corruption, autre force de la dictature ‘macoute’.

Lire la suite : POLITIQUE

  1. HAITI
  2. HAITI : MISERE & DECADENCE
  3. POLITIQUE-SOCIAL-ECONOMIQUE
  4. UN PM MORT-NE

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