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Haïti régie par la criminalité ou le Milieu …

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 11 novembre 2019

 JACMEL, 9 Novembre – Soudain le pays réel semble avoir pris ses distances à la fois du pouvoir ainsi que de l’opposition.
Un pouvoir nul et impuissant et une opposition trop divisée et dispersée dans ses composantes.
Depuis une semaine les activités normales tentent de reprendre aussi bien à la capitale que dans les autres grandes villes.
Les mieux nantis retrouvent le chemin de leurs activités quotidiennes au volant de leur voiture, traversant les restes de barricades enflammées qui jonchent encore les rues, tandis que le petit peuple tente de re-trouver à boire et à manger.
On a l’impression d’un pays normal, sauf que à certains points chauds à Port-au-Prince (Bel-Air, au bord de mer etc), des civils armés continuent de faire la loi.
En gros le pays s’efforce de fonctionner après deux mois de ‘pays lock-ed’, surnom de l’opération menée par l’opposition politique pour déraciner un président prêt à tout pour rester dans son fauteuil.
Concrètement parlant, Haïti n’a donc pas besoin d’un président pour fonctionner puisque l’actuel tenant du poste dessert bien davantage qu’il ne sert, en un mot ne sert proprement à rien,.
Cependant après deux mois sinon bien plus à infliger ce traitement à la population, l’opposition n’a abouti elle non plus à rien de concret.
Qui pis est, les vieilles luttes intestines menacent de ressurgir immanquablement dès qu’il s’agit de formuler une éventuelle succession au pouvoir en place.
Conclusion : le pays est obligé de fonctionner pour le moment sans un pouvoir effectif mais sans pouvoir suivre non plus l’opposition.
Mais ce serait trop beau parce qu’il y a un troisième acteur, ce sont les gangs qui tiennent le pays en otage, mettent les forces publiques en déroute et peuvent tout bloquer à nouveau à tout moment.
Donc il faut le désarmement de ces groupes toutes affaires cessantes.

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Trafic d’armes et silence de Washington

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 18 novembre 2019

 PORT-AU-PRINCE, 16 Novembre – Un Américain d’origine haïtienne est arrêté à l’Aéroport international de la capitale haïtienne, Port-au-Prince, le mardi 12 novembre 2019, porteur d’un véritable arsenal dans ses bagages.
Selon un communiqué du Ministère de l’Economie et des Finances (Administration Générale des Douanes), ‘un voyageur répondant au nom de Jacques Yves Sébastien Duroseau, détenteur d’un passeport américain, d’une carte de militaire des Etats-Unis valide, a été appréhendé et remis aux autorités policières et judiciaires.’
Le Service de Contrôle des Voyageurs à l’Aéroport International Toussaint Louverture a découvert dans les bagages de Jacques Yves Sébastien Duroseau, outre ses effets personnels, ‘des uniformes militaires, un casque militaire, une paire de menottes, 2 gilets pare balles, une radio de communication et des étuis pour armes à feu’ …
Mais de plus et surtout : ‘trois boites en plastique contenant des armes à feu, munitions et chargeurs.’
Et quelles armes ! 5 pistolets Beretta, Sig Sauer et Rock Island de différents calibres ; ainsi que 3 fusils d’assaut : Marque Fortis, Saint et Ruger.
Et une forte quantité de munitions de tout calibre.
La note de presse du Ministère de l’Economie précise que ‘le voyageur n’avait en sa possession aucune autorisation de la Police Nationale d’Haïti’ comme l’exige la loi, outre que ‘les Armes de guerre retrouvées dans ses bagages sont prohibées par le Code Douanier’ … Etc.
Il s’agit donc de contrebande. Contrebande d’armes. Et d’armes de guerre.
Et commise par un citoyen américain. Pardon, un militaire américain donc qui sait parfaitement ce qu’il fait et à quoi il s’expose.
Que se passe-t-il donc ?
Or ce n’est pas le premier cas du genre.
Et commis sous un pouvoir qui a la protection ouverte du gouvernement des Etats-Unis, outre que ce dernier demeure son unique soutien parce que ce sont quasiment tous les secteurs de la vie nationale en Haïti qui réclament la démission du chef de l’Etat en question, M. Jovenel Moïse.

 

‘Les Sept Mercenaires’ …
En effet, le 17 février 2019, un groupe de 7 étrangers était appréhendé au centre ville de la capitale haïtienne porteurs eux aussi d’un important arsenal et dans deux véhicules banalisés.
5 d’entre eux étaient de nationalité américaine, et des militaires à la retraite, les deux autres des natifs de Russie et de la Serbie.
La presse haïtienne les a surnommés à juste titre ‘Les Sept Mercenaires’.
Après avoir été gardés dans les cellules de la Police nationale d’Haïti, après deux jours les ‘mercenaires’ étaient ‘exfiltrés’ pour les Etats-Unis.
Où selon le Miami Herald, ils sont rentrés chez eux sans être inquiétés.

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HAITI – ELECTRICITE

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 25 novembre 2019

 

‘Nationalisation’ à la Jovenel Moïse !

MIAMI, 23 Novembre – L’Etat haïtien ne sait pas administrer. Faut-il encore le prouver ?
Alors que compte-t-il faire des entreprises de production d’électricité dont il est en train de prendre possession ?
En effet, selon les agences haïtiennes d’information (photos à l’appui), le président Jovenel Moïse a envoyé la justice procéder à la saisie des équipements de l’entreprise Sogener sur les sites de Varreux 1 et 2, dans la commune de Cité Soleil, pour le compte de la compagnie d’Etat, Electricité d’Haïti.
On sait l’actuelle administration Jovenel Moïse engagée dans un bras de fer avec les entreprises privées de production d’énergie électrique Sogener, E-Power et Haytrac autour du renouvellement de leur contrat avec l’Etat haïtien.
Or le pouvoir ne semblant avoir d’autre objectif que de mettre fin au contrat en question, le moment est venu de demander que compte faire l’Etat haïtien ?
On sait que le plus mauvais administrateur en Haïti n’est autre que l’Etat haïtien lui-même.
Et nul autre domaine ne le prouve davantage que celui de l’électricité.
Le mot black-out n’existe plus aujourd’hui qu’en Haïti.
D’autre part, faut-il rappeler que ce ne sont pas les compagnies privées qui sont allées vers l’Etat mais que c’est l’Etat qui est venu à elles.
C’est l’échec de l’Etat qui a donné lieu à leur naissance.
Et cela remonte à pas si longtemps. Car jusqu’à la fin de la dictature Duvalier (7 février 1986) il y avait le barrage hydro-électrique de Péligre suppléé par quelques relais installés au fur et à mesure que ce dernier devenait insuffisant, mais toujours sous la seule administration de la compagnie nationale, l’Electricité d’Haïti (ED’H).
Cependant le règne du black-out avait commencé …
A tel point que dès sa prestation de serment, le 7 février 1991, le président Jean-Bertrand Aristide se mit en devoir de commencer à chercher une solution.
Aristide est renversé par un coup d’état militaire quelques mois plus tard (septembre 1991), le pays tomba sous un embargo international qui n’arrangea bien entendu pas les choses.
Trois années plus tard, rétablissement de la démocratie, mais le prochain président élu, René Préval (7 février 1996) prêtera serment à la lumière des bougies.

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Le tourisme pour quoi faire ?

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 16 septembre 2013

 PORT-AU-PRINCE, 11 Septembre - Le tourisme pour les dirigeants et les milieux économiques haïtiens ce sont le foncier et le capital. Plus rarement parlera-t-on des résidents des lieux destinés à abriter les projets touristiques et que la publicité présente (image d’Epinal que l’on croit indispensable) comme une île déserte.
Le problème a été une fois posé en notre présence. Les promoteurs haïtiens (ainsi que nos officiels) avaient beaucoup de difficulté à y répondre. Qu’allez-vous faire des gens qui vivent sur place ?
Pendant que tous l’on se grattait la tête, l’un de nos interlocuteurs, un grand promoteur international, a poursuivi sans sourciller : voici comment nous faisons habituellement. Soit offrir à la communauté locale une participation financière (ce qui est plus rare) ; soit c’est eux qui ont la priorité dans le choix de nos futurs employés ; soit on achète leur production : produits alimentaires, artisanat ou autre.
Soit enfin nous destinons un pourcentage régulier de notre chiffre d’affaires à des projets au sein et au bénéfice de la communauté.
Les projets en question ne se sont jamais concrétisés. Et pour cause. Pas seulement pour ces raisons mais à cause d’une autre exigence des promoteurs internationaux : on ne traite jamais avec des particuliers ou des familles mais avec des sociétés. Ce qui constitue chez nous un autre handicap majeur.

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Choléra : Banm Ki Moun ?

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 7 octobre 2013

  

PORT-AU-PRINCE, 6 Octobre – Le Premier ministre Laurent Salvador Lamothe a eu à propos du cholera un simple mot mais qui peut changer beaucoup, celui de moralité. ‘L’ONU a une responsabilité morale en Haïti’ a-t-il déclaré dans son allocution devant la 68e Assemblée générale des Nations Unies, le jeudi 26 septembre écoulé.
Il n’y a pas assez de participation de la société civile, nationale et internationale, dans ce dossier qui est resté surtout la chasse gardée du Secrétariat général de l’ONU et des gouvernants haïtiens. Très peu de réactions enregistrées au niveau des grandes chancelleries. Y compris du Conseil de sécurité. Donc la question demeure prisonnière de la paperasserie onusienne. Qui au fond n’a aucun pouvoir. On (et nous entendons d’abord les Haïtiens) n’a pas su mobiliser autour de l’une des plus grandes ‘catastrophes humanitaires’ du monde moderne. Justement c’est l’ONU qui utilise ce langage et elle s’est jusqu’ici gardée de le faire. Pourquoi ? Un mal qui a emporté plus de 8.000 compatriotes et infecté quelque 700.000 en deux ans depuis son apparition, même la tragédie des enfants soldats qui n’en ait fait pire.

Merci Professeur ! …
Le plus étonné de ce silence complice a été le professeur français Renaud Piarroux, c’est lui qui après une investigation menée sur l’un des affluents du fleuve Artibonite (non loin de Hinche, Centre) a le premier identifié le bacille comme le même qui faisait rage au même moment au Népal, pays d’où nous était venu un bataillon de casques bleus onusiens installé dans les parages.
Simple question d’infrastructures d’hygiène mais l’apparition pour la première fois en Haïti d’un mal jusqu’ici inconnu.


Pour le professeur Piarroux, il n’y a qu’en Haïti que cela peut ainsi se passer. Merci Professeur !
D’autres missions scientifiques ont abouti aux mêmes conclusions. Dernière en date, celle de l’université américaine Yale.

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  1. Les ‘racistes’ Dominicains profitent de nos luttes intestines
  2. Banane contre pétrole, oui mais !
  3. Les Dominicains descendants d’Haïtiens ravalés au rang de résidents légaux temporaires !
  4. Décision dominicaine : Haïti aussi n’échappera pas à ses responsabilités

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