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POLITIQUE US-HAITI

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 30 septembre 2019

 

A qui profite l’accord Trump-Jovenel ?

PORT-AU-PRINCE, 28 Septembre – Le président Trump respecte son accord avec le président Jovenel Moïse (diplomatiquement en le soutenant à l’internationale, ainsi qu’en matière de sécurité publique en armant la police nationale d’Haïti) mais rien pour le peuple haïtien, l’aide économique promise lors du sommet de Mar-a-Lago (Floride) où le président haïtien figurait parmi les invités caribéens de Mr. et Mme Donald Trump, ne s’est pas matérialisée, Haïti continuant irrémédiablement sa descente en enfer (près de 100 gourdes pour 1 dollar américain, et taux d’inflation 20%). Et le seul dans ce cas parmi les autres invités.
A qui la faute ?
L’administration américaine a pour excuse qu’elle insiste pour que le président haïtien forme un ‘gouvernement d’inclusion’ mais ce dernier n’y arrive pas.
Soit personnellement par esprit foncièrement coquin, soit parce que pris entre deux feux entre d’un côté les appétits inépuisablement voraces de ses alliés politiques et économiques, et de l’autre les exigences de son opposition, une opposition cependant trop dispersée pour formuler une alternative palpable au pouvoir en place.
Mais au fur et à mesure et parce que principales victimes de cette situation, voici les masses qui décident de prendre leur sort en main.
Les dernières manifestations (depuis deux semaines) se caractérisent non seulement par leur violence mais aussi une véritable intention de tout casser, non seulement à l’endroit des bâtiments publics (commissariats de police, services publics – électricité, eau etc) mais aussi des établissements privés (magasins, stations d’essence etc), particulièrement dans les hauts lieux de la finance locale que sont les municipalités de Pétionville et Delmas (au nord de la capitale).
Cependant les forces de police démontrent soudainement une stratégie plus subtile pour faire face et limiter les dégâts, qui auraient pu être tragiques.
Mais la question n’en demeure pas moins : qu’est-ce qui reste pour le pays réel de l’accord Trump-Jovenel ?
Jusqu’ici absolument rien.
Mr. Trump s’en réjouit visiblement, tandis que le président haïtien, comme promis par son puissant protecteur, puissant mais aussi et surtout incontournable, peut continuer à résister malgré les coups de boutoir de plus en plus résolus de ses opposants, outre l’entrée en scène des masses de plus en plus aguerries, surgissant de tous les coins du pays, mais également (et important à signaler) de toutes les strates sociales et pas seulement des milieux les plus défavorisés.

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HAITI-CRISE

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 7 octobre 2019

 

Et pourtant la bataille se gagnera aussi avec les Etats-Unis ...

PORT-AU-PRINCE, 4 Octobre – A la veille de son hospitalisation pour un problème cardiaque, le candidat à l’investiture Démocrate pour la présidentielle américaine de 2020, Bernie Sanders, 78 ans, a dénoncé les violations des droits humains devant les tirs à balles réelles exécutées dans certains cas par la police haïtienne contre les manifestants, y compris le cas du sénateur (Ralph Féthière), un membre du parti au pouvoir, qui, en face d’une foule, n’hésite pas à faire feu de son arme blessant 2 personnes, dont un photographe de l’agence Associated Press.
Puis jeudi (3 octobre) c’est la présidente de la Chambre des Représentants, aujourd’hui à majorité Démocrate, Nancy Pelosi qui rencontre la communauté haïtienne au Centre Communautaire Gérard Jean Juste à Miami (Floride) pour entendre les points de vue au sujet de la crise politique qui fait rage en Haïti depuis plusieurs mois et qui a pris une tournure plus inquiétante depuis plus de trois semaines avec des manifestations de protestation quasi quotidiennes à la capitale Port-au-Prince et dans d’autres villes du pays, appelant à la démission du président de la République Jovenel Moïse et réprimées brutalement par les forces de police nationale.

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Presse : retour des années noires

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 14 octobre 2019

 PORT-AU-PRINCE, 11 Octobre – Il y a de nombreux journalistes blessés par balles réelles ou en caoutchouc lors des manifestations dans tous les coins du pays.
Mais surtout il y a plusieurs journalistes assassinés par des mains inconnues.
Il y en a qui se sont trouvés par hasard dans l’angle de tir comme le photojournaliste Chery Dieu-Nallio de Associated Press grièvement blessé lorsqu’un sénateur haïtien, membre du parti au pouvoir, Jean Marie Ralph Féthière a ouvert le feu pour se dégager d’une foule de manifestants à sa sortie du parlement le 24 septembre 2019.
On ne compte pas les reporters attaqués dans l’exercice de leur fonction, tel un groupe récemment à Jacmel par des individus non identifiés, dont Elmond Zidor de la radio Hozana FM, poignardé.
Mais le plus grave et ce qui ne s’était jamais vu sinon depuis les premiers temps de la dictature de Papa Doc qui avait opéré une neutralisation totale du métier de communication (années 1960) ce sont les journalistes assassinés et en nombre croissant depuis le début de la phase actuelle du mouvement de protestation contre le pouvoir en place.
Pétion Rospide, journaliste présentateur à RSF (Radio Sans Fin), est assassiné, le 12 juin 2019, en regagnant sa maison au sud de la capitale (Bicentenaire-Martissant).
Il venait de présenter son émission quotidienne consacrée à la campagne anti-corruption autour des milliards disparus du fonds vénézuélien de développement pour Haïti (Petrocaribe).
Le jeudi 10 octobre écoulé, un autre journaliste est assassiné à Mirebalais (département du Centre).
Néhémie Joseph, correspondant de Radio Mega (Port-au-Prince) a été retrouvé dans le coffre arrière de sa voiture avec deux balles dans le corps.
Ses assassins, comme ceux de Pétion Rospide, courent toujours et ne sont peut-être pas sur le point d’être rattrapés.
Mais le premier à tomber sous l’actuel régime aura été le photojournaliste Vladimir Legagneur porté disparu ...
Sorti de chez lui, le 14 mars 2018, le jeune homme n’a jamais été revu depuis.
Malgré les dénonciations, les notes de protestation, même les marches, signe particulier de tous ces actes : silence total des autorités ou quelque vague déclaration des porte-parole officiels (police, ministère de la communication etc) mais histoire de faire passer le temps comme c’est devenu la marque de fabrique de l’administration du président Jovenel Moïse après un peu plus de deux années au pouvoir.

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CRISE POLITIQUE

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 28 octobre 2019

 

Haïti disparaît corps et âme
A qui la responsabilité ?

PORT-AU-PRINCE, 24 Octobre – On connaît le mythe de la Boite de Pandore. Dans la mythologie grecque une boite mystérieuse que le dieu des dieux Zeus donna à une dame, Pandora, et qui se révéla contenir un cadeau empoisonné, et comment : tous les maux les plus terribles.
La crise actuelle en Haïti est devenue une véritable boite de Pandore. C’est-à-dire sur la crise initiale : l’exigence de départ du pouvoir du président Jovenel Moïse, accusé d’incompétence et de corruption (rapports de la Cour des comptes sur le dossier Petrocaribe), est venue se greffer une multitude d’autres crises et qui pire que la crise politique en elle-même, sont en train de conduire le pays droit vers la disparition totale.
Car une crise politique a une durée limitée sinon elle devient avant le temps de s’en apercevoir, un phénomène à plusieurs dimensions comme l’hydre à 7 têtes (merci Hollywood !) c’est-à-dire une montagne de crises dans la crise, d’abord une crise économique majeure dans l’effondrement de la machine économique, que cela se passe en Haïti comme aux Etats-Unis ou autre - chez nous ce sont depuis deux semaines plusieurs entreprises privées qui mettent la clé sous la porte, secteurs commerciaux, industriels et hôteliers, renvoyant leurs employés et renforçant un chômage déjà traditionnellement de plus de 60 pour cent ; ce sont les enfants qui ne vont pas à l’école et sont lâchés dans les rues pour un bon nombre menaçant de grossir un phénomène déjà avancé de gangs des rues ; et c’est se développant sous nos yeux effarés, et nous y arrivons : un éclatement au sens propre du corps social.
Chômage, misère noire, la faim fait sortir les loups des bois, disparition totale de l’autorité publique, la police rase les murs par peur d’une jeunesse ayant jusqu’ici eu la rue pour foyer, soudain aujourd’hui armée jusqu’aux dents et enragée.
La capitale, le pays tout entier, enveloppé dans cette immense boule de violence comme un soleil des plus brûlants.
Et le pays qui se retrouve totalement désarmé.

La politique est peut-être trop perçue comme un jeu …
Qui parle encore de crise politique ?

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Haïti régie par la criminalité ou le Milieu …

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 11 novembre 2019

 JACMEL, 9 Novembre – Soudain le pays réel semble avoir pris ses distances à la fois du pouvoir ainsi que de l’opposition.
Un pouvoir nul et impuissant et une opposition trop divisée et dispersée dans ses composantes.
Depuis une semaine les activités normales tentent de reprendre aussi bien à la capitale que dans les autres grandes villes.
Les mieux nantis retrouvent le chemin de leurs activités quotidiennes au volant de leur voiture, traversant les restes de barricades enflammées qui jonchent encore les rues, tandis que le petit peuple tente de re-trouver à boire et à manger.
On a l’impression d’un pays normal, sauf que à certains points chauds à Port-au-Prince (Bel-Air, au bord de mer etc), des civils armés continuent de faire la loi.
En gros le pays s’efforce de fonctionner après deux mois de ‘pays lock-ed’, surnom de l’opération menée par l’opposition politique pour déraciner un président prêt à tout pour rester dans son fauteuil.
Concrètement parlant, Haïti n’a donc pas besoin d’un président pour fonctionner puisque l’actuel tenant du poste dessert bien davantage qu’il ne sert, en un mot ne sert proprement à rien,.
Cependant après deux mois sinon bien plus à infliger ce traitement à la population, l’opposition n’a abouti elle non plus à rien de concret.
Qui pis est, les vieilles luttes intestines menacent de ressurgir immanquablement dès qu’il s’agit de formuler une éventuelle succession au pouvoir en place.
Conclusion : le pays est obligé de fonctionner pour le moment sans un pouvoir effectif mais sans pouvoir suivre non plus l’opposition.
Mais ce serait trop beau parce qu’il y a un troisième acteur, ce sont les gangs qui tiennent le pays en otage, mettent les forces publiques en déroute et peuvent tout bloquer à nouveau à tout moment.
Donc il faut le désarmement de ces groupes toutes affaires cessantes.

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  1. Trafic d’armes et silence de Washington
  2. HAITI – ELECTRICITE
  3. Le tourisme pour quoi faire ?
  4. Choléra : Banm Ki Moun ?

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