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HAITI-QUEBEC-ACADEMIE FRANCAISE

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 16 décembre 2013

 

Dany ou un Immortel comme les autres !

MIAMI, 15 Décembre – Dany Laferrière reçu à l’Académie Française. Un petit Haïtien prenant place parmi les Immortels. Sous ces voûtes où ont retenti les voix de Richelieu, qui l’a fondée en 1635 sous le règne de Louis XIII, de Victor Hugo, Alexandre Dumas, Paul Valéry, François Mauriac, Lévi-Strauss et Co. Le second noir à y accéder après le président sénégalais Léopold Senghor, rien de moins.


C’est le cas de dire : incroyable mais vrai !
Sauf pour Dany qui aurait bien pu avoir nourri ce rêve depuis les longues randonnées à travers les rues de la capitale haïtienne hantées par la police politique du régime dictatorial de Duvalier fils, surnommé Baby Doc, lorgnant pour journalistes, militants, écrivains, artistes ou tout autre jeune hors des normes fixées par le père de la dynastie, Tyrannosaurus Papa Doc.
Comme aurait dit ce représentant du Tiers Etat en 1789 : je n’ai rien, donc je veux tout !

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DENATIONALISATION & DEMOCRATIE ?

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 23 décembre 2013

 

Haïti et la République dominicaine commencent des négociations le 7 janvier

PORT-AU-PRINCE, 19 Décembre – Les autorités dominicaines partent avec un avantage psychologique. Il n’y a rien qu’ils préfèrent que s’asseoir avec leurs homologues haïtiennes plutôt que défendre leur cause devant des instances internationales.
C’est historique. Depuis le dictateur Trujillo, assassiné en 1961 après trente ans de règne sans partage, les gouvernants haïtiens successifs leur ont toujours laissé prendre le dessus.
La corruption des milieux dirigeants haïtiens aidant !
Même après l’assassinat d’environ 20.000 paysans haïtiens à la frontière entre les deux pays en 1937.
Aujourd’hui encore, après le vote par la Cour constitutionnelle dominicaine (à dominante anti-haïtianiste) d’une sentence privant de la nationalité dominicaine tous les descendants d’étrangers établis dans le pays depuis 1929, principalement haïtiens, les autorités de Santo Domingo se voient pratiquement mises en demeure par la communauté internationale (OEA, ONU, Caricom etc) de renoncer à l’application de ce plan, qualifié de ‘discriminatoire’ et même ‘raciste’ …

‘J’embrasse mon rival …’
Rien de plus à propos que de se retourner à nouveau alors vers le voisin Haïtien soudain couvert de toutes les qualités.
Déclaration du président Danilo Medina, mardi (17 décembre), à Caracas (Venezuela), dont le président Nicolas Maduro a offert ses bons offices pour tenter de résoudre le problème : ‘J’ai toujours cru que la République dominicaine et Haïti sont unies jusqu’à ce que la mort nous sépare.’
Racine : ‘J’embrasse mon rival mais c’est pour mieux l’étouffer.’

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Le Président et le Cardinal !

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 24 février 2014

 JACMEL, 22 Février – La presse rapporte que le premier Cardinal de l’histoire d’Haïti, Mgr Chibly Langlois, qui a été consacré par le Pape François samedi au Vatican, a déclaré à son départ d’Haïti que la situation économique est alarmante et que le peuple a faim.
Cependant les officiels haïtiens maintiennent qu’il y a des progrès au plan économique en se référant aux derniers indicateurs par rapport à l’année précédente (2012-2013) : baisse de l’inflation et taux de croissance en hausse etc.
Interrogé lors d’une interview sur Radio France Internationale (RFI) à l’occasion de sa visite officielle à Paris, le jeudi 20 février écoulé, le chef de l’Etat haïtien a répondu qu’il n’entend pas entrer en discussion avec le Cardinal haïtien mais il a maintenu que l’économie haïtienne est dans une meilleure forme.

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POLITIQUE : Haïti piégée de toutes parts et d’abord par elle-même

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 24 mars 2014

  

MIAMI, 21 Mars – Dans les années 1970 une notion a vu le jour : la majorité silencieuse.
Quand un pays se trouve prisonnier d’une situation ou d’un système qui ne lui laisse aucune porte de sortie, il existe une dernière alternative : que le peuple lui-même prenne la parole.
Cela vaut évidemment dans un pays où il existe encore la liberté d’expression.
D’ailleurs c’est aux Etats-Unis qu’est née cette notion, que l’on voit aujourd’hui encore réapparaitre avec plus ou moins de bonheur que ce soit dans le monde arabe (printemps arabe), et plus récemment en Ukraine (avant la sécession de la Crimée) et actuellement au Venezuela du président Nicolas Maduro.
Mais vous me direz qu’en Haïti nous avons déjà tout épuisé, y compris la formule majorité silencieuse.
En effet, nous les voyons tous à l’œuvre depuis longtemps : organisations populaires, opposition sous toutes ses formes, ti-legliz, société civile, droits humains, féminisme, etc, y compris la presse dite indépendante.
Cependant aucun qui puisse faire actuellement la différence. Comme si tout avait été épuisé. Prostitué.
Comme une avalanche que rien ne semble pouvoir arrêter, ni même ralentir sur sa course.

Le remède pire que le mal …
Voilà à quoi ressemblerait la conjoncture actuellement en Haïti.
Il y a un demi siècle (la dernière fois en 1957), rien de cela ne se pourrait. L’armée aurait bien sûr résolu le problème en moins de deux.


Il est donc évident que nous ne méritons pas le système dans lequel nous vivons aujourd’hui. Et que le remède se révèle pire que le mal. Et voilà pourquoi ‘on’ ne nous permettra pas d’avoir une nouvelle armée, parce que nous faisons encore mieux le ‘ratiboisage’ qu’elle le ferait. Pas d’armée pour Haïti. Ni une nouvelle dictature, parce que il n’y a plus terrible dictateur que l’Haïtien envers lui-même.
Ni une occupation étrangère formelle, parce que on est plus utile comme on est et à qui de droit, pour défendre l’indépendance de l’Ukraine face à la Russie de Poutine.

 

Plus ça change …
Alors est-ce parce que la situation est tellement sans issue, même en s’imaginant la pire de toutes, qui fait que la politique haïtienne soit devenue cette machine folle que rien ne peut arrêter.

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CINEMA : ‘Douze ans en esclavage’

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 31 mars 2014

  

MIAMI, 26 Mars – Le film qui fait courir cette semaine aux Etats-Unis s’appelle ‘Twelve years a slave’ (Douze ans en esclavage).
Cela au même moment où l’ONU commémore la journée des victimes de la Traite et que le Secrétaire général Ban Ki-Moon rend hommage à Haïti, le pays qui a le premier vaincu le régime esclavagiste, en 1803.
‘Twelve years a slave’ (esclave pendant 12 ans) est la relation d’une page jusqu’à présent peu abordée dans l’histoire de l’esclavage des Noirs aux Etats-Unis.
Il s’agit de noirs libres qui étaient ‘kidnappés’, eh oui, dans des villes du Nord des Etats-Unis où ils exerçaient des professions respectables, instruits, mariés et élevant leur famille dignement, mais qui un jour se font attirer dans un piège. Transportés alors dans les grandes plantations du Sud où se pratiquait encore l’esclavage, ils sont mis dans les fers, battus et torturés éventuellement jusqu’à mort, livrés à la volonté du maitre blanc et de ses commandeurs sadiques, et surtout ‘bourriquant’ (travaillant) sans salaire à couper la canne ou à cultiver le coton ou le tabac.

Tiré d’une histoire authentique …
Le générique du film dit que c’est une histoire authentique et tirée d’un ouvrage écrit par la personne même qui l’a vécue. Le livre ‘Twelve years a slave’ a été publié en 1853, sous forme de mémoires, par Solomon Northup, un Africain Américain né libre et qui raconte avoir été kidnappé en 1841, à Washington, DC, et vendu comme esclave, puis transporté dans les plantations en Louisiane où il fut employé comme tel.
Premier avertissement : le film est dur. Des séances de bastonnade ou de torture par pendaison lente, peuvent être difficilement soutenables.
Cela au long d’une histoire bien racontée et pleine de rebondissements. Le héros est un excellent violoniste de race noire vivant avec sa respectable petite famille à Saratoga (dans l’Etat de New York), et que des artistes, des funambules (ou des messieurs blancs se faisant passer comme tels) arrivent à convaincre à les accompagner dans la capitale, Washington DC, pour y donner un concert. Notre bonhomme se fit ou enivrer ou droguer, inconsciemment.

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  1. HAITI-ECONOMIE
  2. Quand les autels sont remplacés par des hôtels !
  3. Guerre pouvoir - opposition mais gare à un 3e larron !
  4. DOSSIER DENATIONALISATION

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