Notio.
  • Haiti en Marche
      • Back
      • Recherche
  • Article de la semaine
  • En Bref
  • Les Toutes Dernières

ECONOMIE & COOPERATION

Détails
Catégorie : Article de la semaine
Création : 19 mai 2014

 

Winner, un projet couvrant toute la chaîne de production agricole

JACMEL, 18 Mai – Clôture du programme Winner, un projet de développement agricole financé en Haïti par le gouvernement des Etats-Unis.
Vendredi 16 Mai. La grande salle de convention de l’hôtel Karibe, au Canapé Vert, est pleine à craquer.
Associations paysannes de divers coins du pays. Cadres. Coopérants. Membres de la mission diplomatique américaine. Et quelques officiels du gouvernement haïtien.
Les intervenants défilent. Agriculteurs. Cadres. Personnel du projet. Tous impliqués directement. Peu de grands discours !
En même temps que défilent des vidéos montrant les réalisations accomplies. Construction de digues et canaux. Terres remises à l’agriculture. Amélioration des cultures par l’apport d’expériences concoctées sur place ou empruntées à des écosystèmes pareils. Serres pour l’agriculture protégée des intempéries. Silos. Et formation. A tous les niveaux. Directement du producteur au consommateur !
C’est une bien belle expérience que nous a invité à voir le directeur général du programme Winner, l’agronome Jean Robert Estimé.
Pour l’ambassadeur des Etats-Unis, Pamela White, avant même la production, c’est de la dignité du paysan haïtien qu’il s’agit, lui qui se trouve au cœur, le ‘poto mitan’ (pilier), du système.

‘Bay piti pa chich’ …
‘Feed the future’, c’est le nom de code du projet, ou préparons l’avenir !
Avec pour cellule centrale : l’association paysanne. Celles-ci sont fortement représentées dans la salle. Au micro aussi. Toutes disent leur satisfaction. Et qu’elles se sentent suffisamment équipées pour poursuivre dans le chemin tracé. Le projet a pris fin, après 5 ans, mais les réalisations sont évidentes, disent les orateurs - déchiffrant leur petit discours en créole. En ajoutant que toute assistance supplémentaire, bien entendu, serait toujours la bienvenue. ‘Bay piti pa chich’, dit le proverbe.

Lire la suite : ECONOMIE & COOPERATION

APRES CUBA & LA JAMAIQUE

Détails
Catégorie : Article de la semaine
Création : 26 mai 2014

 

Haïti annonce aussi son port en eau profonde

PORT-AU-PRINCE, 23 Mai – Après Cuba dans la baie de Mariel (avec financement du Brésil), la Jamaïque en partenariat avec la Chine, voici Haïti qui annonce aussi son projet de construction d’un port en eau profonde.
C’est le Môle Saint-Nicolas qui a été choisi. Un communiqué gouvernemental, en date du 22 mai 2014, annonce un ‘projet de développement du Môle Saint-Nicolas (comprenant) entre autres : un port de transbordement en eau profonde’.
Avec les grands travaux d’agrandissement qui se poursuivent au Canal de Panama, va débuter aussi l’ère des cargos géants. Ceux-ci, devant traverser entre autres le Canal du Vent pour se rendre en Amérique du Sud (Brésil) et en revenir, doivent passer obligatoirement entre Cuba et la Jamaïque d’un côté et Haïti de l’autre.

Le Môle Saint-Nicolas …
Le troisième élément de l’ensemble ce sont des ports en eau suffisamment profonde pour accommoder le jaugeage de ces super-cargos qui ne peuvent accoster aux ports ordinaires. D’où l’appellation de port de transbordement. Où le chargement est transbordé sur des cargos normaux.
La baie de Mariel, à Cuba, a été choisie. La construction financée par le Brésil pour un coût de plusieurs milliards, est très avancée. Pour Haïti, le Môle Saint-Nicolas est tout indiqué.

Après la découverte annoncée une semaine plus tôt (seulement) de l’épave de la Santa Maria, le navire amiral de Christophe Colomb, disparu dans cette baie naturelle au nord-ouest de l’île peu après l’arrivée du Grand navigateur dans ce qui deviendra le Nouveau Monde (1492), le Môle refait donc surface.


Pas étonnant que, selon le communiqué du gouvernement haïtien, à la réunion où a été annoncé le nouveau projet, se trouvait aussi le titulaire haïtien de la culture qui a fait remarquer que dans cette zone : ‘on a des vestiges de toutes les époques partout. On peut relever les présences françaises et anglaises dans les fortifications (...). On ne peut pas avoir un site plus culturel que celui-là.’
Indeed !

 

 

Lire la suite : APRES CUBA & LA JAMAIQUE

Port-au-Prince : opération démolition monstre

Détails
Catégorie : Article de la semaine
Création : 2 juin 2014

  

PORT-AU-PRINCE, 2 Juin – Le centre-ville de Port-au-Prince livré aux démolisseurs. Sans communiqué officiel, une bonne partie de la capitale haïtienne est depuis le vendredi 30 mai, en pleine opération démolition. Des immenses bâtisses en béton réduites en poussière en un clin d’œil.
En première ligne viennent les gros engins lourds du ministère des Travaux publics qui abattent les plus hautes murailles. Puis cédant la place à des centaines de particuliers armés de masses, de pioches et de pinces qui se mettent à dépecer les décombres de leur armature métallique, fer qu’ils vont ensuite revendre sur le marché local. Et dont une bonne partie serait embarquée pour l’étranger.
Cette opération se déroule dans un immense quadrilatère délimité au nord par la rue des Casernes et au sud par la rue St Honoré, donc trois blocs, à l’est et à l’ouest respectivement par la rue Réunion, à un bloc du palais national, et jusqu’à l’Avenue Jean Jacques Dessalines.


Selon le président de la commission communale, Pierre Richard Duplan, l’opération s’étendra jusqu’à la mer.
Tout doit être aplati, aplani ; seules exceptions les églises et autres temples, les tribunaux, le Pénitencier national et certaines écoles.
Mais notre confrère Radio Télé Méga a dû plier bagages. Nos sympathies à l’ami Charléus et son personnel.
Jusqu’à lundi matin il n’y avait encore aucune information officielle. Lors d’une conférence de presse en milieu de journée, le secrétaire d’Etat à la Planification dessina le cadre légal des opérations. Il s’agit d’une loi de 1979 sur la notion d’utilité publique qui a été remise en état après le séisme. La police est sur les dents. La pagaille s’amplifie. Les démolisseurs individuels menacent d’intervenir dans des zones ou des bâtiments qui ne seraient pas compris dans l’opération.
Même les cadres officiels se plaignent de l’absence de l’Etat qui aurait dû rendre public, relèvent-ils, un plan plus détaillé délimitant les zones d’intervention.
Ensuite que deviendra l’espace ainsi dégagé, du moins dans l’immédiat ?

Lire la suite : Port-au-Prince : opération démolition monstre

LIVRES EN FOLIE

Détails
Catégorie : Article de la semaine
Création : 16 juin 2014

 

'1959' sans quoi Haïti ne serait pas ce qu'elle est!

PORT-AU-PRINCE, 17 Juin – Parmi les auteurs en signature à la foire Livres en folie, ce jeudi 19 juin, Bernard Diedrich avec '1959', une année charnière dans notre Caraïbe.
'1959, l'année qui changea notre monde.' Trois républiques, trois leaders, aussi méfiants l'un de l'autre.
1er Janvier 1959, le dictateur cubain Fulgencio Batista s'enfuit et Fidel Castro, à la tête de ses barbudos, descend de la Sierra Maestra et entreprend une marche triomphale vers La Havane.
L'histoire de la Caraïbe ne sera plus comme avant.
Haïti est une île divisée en deux républiques. Avec deux dirigeants aussi opposés l'un à l'autre que les deux pays par leur géographie que par la langue et la culture ...
En République dominicaine, un dictateur cruel et endurci, le Généralissime Rafael Trujillo y Molina.
En Haïti, un apprenti dictateur, seulement deux années depuis son accession au pouvoir, François Duvalier, le futur Papa Doc.
Trujillo cherchait déjà à provoquer le renversement de Duvalier en tentant de suborner d'abord son premier chef d'Etat major, le Général Antonio Kébreau, vite envoyé en exil diplomatique.
Puis son chef de la sécurité politique, le terrible Clément Barbot, le créateur des Cagoulards. Et plus tard Tontons Macoutes.
Mais Trujillo et Duvalier vont devoir mettre une sourdine à leur conflit personnel à base plus de vanité, face à l'arrivée d'un danger commun, le chef barbudo, Fidel Castro.

Lire la suite : LIVRES EN FOLIE

DECES - Leslie Manigat ou un Haïtien pas comme les autres …

Détails
Catégorie : Article de la semaine
Création : 30 juin 2014

  

PORT-AU-PRINCE, 27 Juin – L’un des plus redoutables hommes politiques haïtiens. Et pourtant il n’a jamais volé un sou de la caisse publique. Ni fait tuer ou maltraiter personne.
J’ai rencontré pour la première fois Leslie Manigat alors que je ne devais pas. En effet journaliste en Haïti sous Jean Claude Duvalier, vers la fin des années 1970 et alors que le mouvement dit de ‘la presse indépendante’ était à son paroxysme, j’avais décidé d’aller voir à quoi ressemblait l’opposition haïtienne. J’ai été reçu par presque tout le monde. L’ex-président Paul E. Magloire, l’ex-banquier Clémard Joseph Charles, les milieux socialo-communistes de Montréal ainsi que par les ex-pères Déjean, le père Gérard Jean-Juste à Miami (Floride) … Louis Déjoie était mort et le Professeur Daniel Fignolé demeurait toujours figé dans sa superbe !
Et pour finir de passage à Montréal, Leslie Manigat, qui nous fit un accueil chaleureux.
Lorsque je passai mes interviews en Haïti, le régime fronça les sourcils (convocation par le ministre de l’Intérieur Edouard ‘Dadou’ Berrouet) mais sembla considérer que je ne comprenais pas la gravité de mon geste. J’avoue que c’était en effet le cas.
L’ex-président-général Paul Magloire, qui a été un icône parce qu’on nous permettait, dans notre enfance turbulente, de marcher à côté de son beau cheval noir aux genouillères blanches lorsqu’il faisait sa tournée dans le quartier commercial de Port-au-Prince le jour de la fête de l’Armée, nous déçut par sa façon de traiter tout le monde de haut. ‘Ti Estimé’, ‘Ti Fignolé’ etc.
Quant à Clémard, il n’avait pas volé sa réputation de ‘pate kwè’ (nouveau riche) mais aussi c’est le revers du self made man, ce qui n’est pas rien dans un pays où les opportunités ne sont pas la chose du monde la mieux partagée.

Lire la suite : DECES - Leslie Manigat ou un Haïtien pas comme les autres …

  1. Le Mondial, les Noirs et la politique
  2. Haïti-Politique : A quoi ressemblera le prochain 1915 ?
  3. Israël-Palestine : ‘que sont devenues les fleurs ?’
  4. Clifford Brandt s’échappe sous l’œil plutôt complaisant des autorités gouvernementales

Page 70 sur 108

  • 65
  • 66
  • 67
  • 68
  • 69
  • 70
  • 71
  • 72
  • 73
  • 74
  • En Bref
      • Back
      • INSECURITE
  • Login
  • Search
  • What's Up Little Haiti
  • La revue de la Semaine