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HAITI – ELECTRICITE

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 25 novembre 2019

 

‘Nationalisation’ à la Jovenel Moïse !

MIAMI, 23 Novembre – L’Etat haïtien ne sait pas administrer. Faut-il encore le prouver ?
Alors que compte-t-il faire des entreprises de production d’électricité dont il est en train de prendre possession ?
En effet, selon les agences haïtiennes d’information (photos à l’appui), le président Jovenel Moïse a envoyé la justice procéder à la saisie des équipements de l’entreprise Sogener sur les sites de Varreux 1 et 2, dans la commune de Cité Soleil, pour le compte de la compagnie d’Etat, Electricité d’Haïti.
On sait l’actuelle administration Jovenel Moïse engagée dans un bras de fer avec les entreprises privées de production d’énergie électrique Sogener, E-Power et Haytrac autour du renouvellement de leur contrat avec l’Etat haïtien.
Or le pouvoir ne semblant avoir d’autre objectif que de mettre fin au contrat en question, le moment est venu de demander que compte faire l’Etat haïtien ?
On sait que le plus mauvais administrateur en Haïti n’est autre que l’Etat haïtien lui-même.
Et nul autre domaine ne le prouve davantage que celui de l’électricité.
Le mot black-out n’existe plus aujourd’hui qu’en Haïti.
D’autre part, faut-il rappeler que ce ne sont pas les compagnies privées qui sont allées vers l’Etat mais que c’est l’Etat qui est venu à elles.
C’est l’échec de l’Etat qui a donné lieu à leur naissance.
Et cela remonte à pas si longtemps. Car jusqu’à la fin de la dictature Duvalier (7 février 1986) il y avait le barrage hydro-électrique de Péligre suppléé par quelques relais installés au fur et à mesure que ce dernier devenait insuffisant, mais toujours sous la seule administration de la compagnie nationale, l’Electricité d’Haïti (ED’H).
Cependant le règne du black-out avait commencé …
A tel point que dès sa prestation de serment, le 7 février 1991, le président Jean-Bertrand Aristide se mit en devoir de commencer à chercher une solution.
Aristide est renversé par un coup d’état militaire quelques mois plus tard (septembre 1991), le pays tomba sous un embargo international qui n’arrangea bien entendu pas les choses.
Trois années plus tard, rétablissement de la démocratie, mais le prochain président élu, René Préval (7 février 1996) prêtera serment à la lumière des bougies.

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Le tourisme pour quoi faire ?

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 16 septembre 2013

 PORT-AU-PRINCE, 11 Septembre - Le tourisme pour les dirigeants et les milieux économiques haïtiens ce sont le foncier et le capital. Plus rarement parlera-t-on des résidents des lieux destinés à abriter les projets touristiques et que la publicité présente (image d’Epinal que l’on croit indispensable) comme une île déserte.
Le problème a été une fois posé en notre présence. Les promoteurs haïtiens (ainsi que nos officiels) avaient beaucoup de difficulté à y répondre. Qu’allez-vous faire des gens qui vivent sur place ?
Pendant que tous l’on se grattait la tête, l’un de nos interlocuteurs, un grand promoteur international, a poursuivi sans sourciller : voici comment nous faisons habituellement. Soit offrir à la communauté locale une participation financière (ce qui est plus rare) ; soit c’est eux qui ont la priorité dans le choix de nos futurs employés ; soit on achète leur production : produits alimentaires, artisanat ou autre.
Soit enfin nous destinons un pourcentage régulier de notre chiffre d’affaires à des projets au sein et au bénéfice de la communauté.
Les projets en question ne se sont jamais concrétisés. Et pour cause. Pas seulement pour ces raisons mais à cause d’une autre exigence des promoteurs internationaux : on ne traite jamais avec des particuliers ou des familles mais avec des sociétés. Ce qui constitue chez nous un autre handicap majeur.

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Choléra : Banm Ki Moun ?

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 7 octobre 2013

  

PORT-AU-PRINCE, 6 Octobre – Le Premier ministre Laurent Salvador Lamothe a eu à propos du cholera un simple mot mais qui peut changer beaucoup, celui de moralité. ‘L’ONU a une responsabilité morale en Haïti’ a-t-il déclaré dans son allocution devant la 68e Assemblée générale des Nations Unies, le jeudi 26 septembre écoulé.
Il n’y a pas assez de participation de la société civile, nationale et internationale, dans ce dossier qui est resté surtout la chasse gardée du Secrétariat général de l’ONU et des gouvernants haïtiens. Très peu de réactions enregistrées au niveau des grandes chancelleries. Y compris du Conseil de sécurité. Donc la question demeure prisonnière de la paperasserie onusienne. Qui au fond n’a aucun pouvoir. On (et nous entendons d’abord les Haïtiens) n’a pas su mobiliser autour de l’une des plus grandes ‘catastrophes humanitaires’ du monde moderne. Justement c’est l’ONU qui utilise ce langage et elle s’est jusqu’ici gardée de le faire. Pourquoi ? Un mal qui a emporté plus de 8.000 compatriotes et infecté quelque 700.000 en deux ans depuis son apparition, même la tragédie des enfants soldats qui n’en ait fait pire.

Merci Professeur ! …
Le plus étonné de ce silence complice a été le professeur français Renaud Piarroux, c’est lui qui après une investigation menée sur l’un des affluents du fleuve Artibonite (non loin de Hinche, Centre) a le premier identifié le bacille comme le même qui faisait rage au même moment au Népal, pays d’où nous était venu un bataillon de casques bleus onusiens installé dans les parages.
Simple question d’infrastructures d’hygiène mais l’apparition pour la première fois en Haïti d’un mal jusqu’ici inconnu.


Pour le professeur Piarroux, il n’y a qu’en Haïti que cela peut ainsi se passer. Merci Professeur !
D’autres missions scientifiques ont abouti aux mêmes conclusions. Dernière en date, celle de l’université américaine Yale.

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Les ‘racistes’ Dominicains profitent de nos luttes intestines

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 14 octobre 2013

  

PORT-AU-PRINCE, 11 Octobre – Nos voisins dominicains ont un avantage certain : nos divisions, nos querelles fratricides et souvent sans objet mais par pur égocentrisme. Nombrilisme. Infantilisme même.
Car la plus grande faiblesse de la communauté dominicaine d’ascendance haïtienne ce n’est pas en elle mais c’est la décadence en tout point au pays d’origine.
Un arrêt de la Cour constitutionnelle de Santo Domingo, aujourd’hui dominée par l’extrême droite anti-haïtianiste (Haïti ayant occupé pendant 22 ans la partie orientale de l’île, c’est contre les Haïtiens que sera déclarée l’indépendance de la République dominicaine en 1844), nous ramène aux pratiques haineuses du temps du dictateur criminel Rafael Trujillo (assassiné enfin en 1961) pour enlever la nationalité aux Dominicains d’ascendance haïtienne remontant jusqu’à 1929. Autrement dit, quatre générations.

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Banane contre pétrole, oui mais !

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 21 octobre 2013

  

PORT-AU-PRINCE, 16 Octobre – Le gouvernement veut se lancer dans la culture de la banane. L’objectif officiel est de lutter contre l’insécurité alimentaire. Cependant derrière cette décision soudaine se trouve un autre but presque aussi important. Une production pouvant être exportée vers le Venezuela en échange des produits pétroliers dans le cadre du programme PetroCaribe.
Le Premier ministre Laurent Lamothe, accompagné du ministre de l’Agriculture, Thomas Jacques, a rencontré récemment au Venezuela les responsables de la ZEP (Zone Economique PetroCaribe), un accord dont l’un des points autorise les pays participants à rembourser en produits naturels une partie du paiement de la dette pétrolière contractée avec le Venezuela, le premier pays exportateur du continent.
Le gouvernement haïtien voudrait pouvoir profiter de cette disposition aussi tôt que possible.
Mais Haïti est-elle un pays producteur de bananes ?


Haïti a été l’un des principaux producteurs de la Caraïbe. Mais il y a plus de 60 ans.
Les Etats-Unis (sauf la Floride), le Canada et l’Europe ne cultivent pas la banane. Mais en consomment beaucoup. Ils doivent donc l’importer.
Pour cela, les Américains avaient créé une compagnie multinationale qui achetait la banane produite partout dans le reste du continent. Son nom : la Standard Fruit.
Haïti a été l’un des principaux fournisseurs de la Standard Fruit.
Cela signifie que le sol et le climat d’Haïti sont excellents pour la culture de la banane.
Ainsi on lit dans l’ouvrage de Anthony Georges-Pierre sur l’époque du président ‘Dumarsais Estimé’ (1946-1950) : ‘L’exportation de la banane haïtienne passait de 2.000 régimes en 1930 à 1. 300.000 en 1936, et à 3.000.000 régimes en 1940 pour atteindre le chiffre record de 7.400.000 régimes en 1947.’
En peu de temps, écrit le même auteur, ‘la banane avait supplanté le coton comme second produit d’exportation parmi les denrées commerciales haïtiennes.’

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  1. Les Dominicains descendants d’Haïtiens ravalés au rang de résidents légaux temporaires !
  2. Décision dominicaine : Haïti aussi n’échappera pas à ses responsabilités
  3. La politique haïtienne nourrit l’arrogance dominicaine
  4. Mandela et Toussaint!

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