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Ban Ki-moon prend la défense des Dominicains d’ascendance haïtienne

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 21 juillet 2014

 

MEYER, 19 Juillet – Le Secrétaire général de l’ONU prend la défense des Dominicains d’ascendance haïtienne menacés d’apatridie - de se retrouver sans nationalité à cause des préjugés anti-haïtiens d’une partie de la classe politique dominicaine actuellement au pouvoir.
Prenant la parole devant les deux chambres du Parlement dominicain, le mercredi 16 juillet écoulé, Ban Ki-moon a trouvé des mots très corrects pour demander que les victimes de l’arrêt (168-13) de la Cour constitutionnelle dominicaine soient rétablis dans leur droit à la nationalité du pays où ils ont pris naissance et qu’ils ont toujours considéré comme leur.
Appelant les parlementaires à trouver une ‘solution humanitaire’, dans un contexte où cette question soulève beaucoup d’émotion dans la république voisine, le numéro 1 des Nations Unies reconnaît que ‘ce ne sera pas facile. Cela requiert un compromis et des consultations difficiles. Je fais appel à votre compassion comme êtres humains et comme leaders de ce pays.’

Nationalité au plus offrant …
D’autre part, le Secrétaire général de l’ONU a mis en garde les autorités dominicaines contre ce qu’il appelle ‘la privatisation de la nationalité.’ Privatiser ou offrir au plus offrant. Au meilleur prix. Alors que dans l’optique de l’ONU, la nationalité se rattacherait aussi au concept des droits humains.
Peu de réactions positives semblent avoir été enregistrées du côté des parlementaires dominicains (à en croire le compte-rendu de Associated Press, repris dans le New York Times) :
Pour Vinicio Castillo (ultra-droite), le discours de Ban Ki-moon n’est que de ‘l’interférence’ dans les affaires d’un pays souverain.
Reinaldo Pared, président du Sénat, considère que le gouvernement dominicain est en train d’essayer de résoudre ‘un sérieux problème d’immigration.’

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ELECTIONS

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 28 juillet 2014

A la recherche d'une troisième voie
MEYER, 26 Juillet – Un pas en avant, un pas en arrière. On n'en sort pas. No way out. Le pouvoir ne peut bouger. Ni l'opposition. L'international hésite.
Le Conseil électoral est au complet. 9 membres sur 9. Mais il semble en train de défaire tout ce qui avait été fait sous l'influence du pouvoir. Du moins quand c'est un choix de l'exécutif qui le présidait. Ce n'est plus le cas. Le processus électoral est en voie de révision. Le pouvoir est forcé aussi de reconsidérer ses cartes.
Vous pensez que l'opposition est satisfaite. C'est oublier qu'elle est multiple. Trop. Entre ceux qui apprécient les changements entrepris au conseil électoral pour accepter de prendre le train en y apportant des correctifs au fur et à mesure, un travail d'épuration progressif et déjà en cours ; ceux qui veulent au contraire continuer à multiplier les obstacles (comme les partisans obstinés de l'application de l'article 289 de la Constitution pour la formation du Conseil électoral provisoire, autrement dit rejetant entièrement celui en fonction) - et pour finir ceux qui ne veulent rien entendre à des élections sous le pouvoir actuel dont le départ immédiat est la seule chose qui puisse les satisfaire.
Et chacun de ces trois groupes trouve de l'écho dans le public.
Autrement dit ce dernier lui non plus n'est pas bien avancé puisque dans l'incapacité aujourd'hui de faire un choix, de voir clair dans la situation.

Des signaux pour le moins équivoques ...
Ainsi les politiques ne sont pas les seuls à hésiter devant les élections. L'électeur l'est tout autant.

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HAITI : FINANCES PUBLIQUES

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 1 septembre 2014

Le problème est-il économique ou politique … ou les deux ?

PORT-AU-PRINCE, 28 Août – Le couperet est tombé. La ministre de l’Economie a annoncé pour le mois prochain l’augmentation des prix de l’essence à la pompe. Selon Marie Carmelle Jean Marie, cette hausse sera progressive. Cependant elle n’a pas hésité à avancer, en guise de comparaison, que la gazoline pourrait passer à la limite de 200 à 300 gourdes le gallon. Ce qui, tenez-vous bien, représenterait une augmentation de 50%.
C’est très grave 50% parce que tous les autres prix sont supposés emboiter le pas et ces 50% se reproduire sur toutes les dépenses généralement quelconques puisque l’énergie entre dans la fabrication de tout ce que nous utilisons et consommons, de la course en tap-tap aux patates sur le carré du marché.
La ministre Jean Marie a expliqué qu’il n’y a pas d’autre solution. Nous lui donnons acte. Devant la commission économie et finances du Sénat qui lui a exigé des précisions dans le dossier gazoline, elle s’est répandue dans de longues et importantes explications.  
Quelle ne fut pas la surprise de maints observateurs de noter que Mme Jean Marie a introduit un nouvel élément au dossier. Elle a parlé abondamment de compagnies auxquelles nous achetons de la gazoline et qu’il nous faut payer cette dernière au prix du marché libre international (ou ‘spot market’), c’est-à-dire au prix fort étant donné que nous faisons face à la concurrence d’acteurs plus puissants économiquement …
Et un prix si fort que l’Etat haïtien ne peut pas le répercuter tout de suite sur le consommateur haïtien. Mais seulement au fur et à mesure.
Aussi il nous faut enlever totalement de notre esprit le régime de ces dernières années, a poursuivi la ministre de l’Economie, avec la gazoline à un prix, disons, modéré, cela grâce à la subvention de l’Etat.

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GOUVERNEMENT-PRESSE

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 8 septembre 2014

Information n’est pas propagande ni propagande information !

JACMEL, 7 Septembre – L’une des stratégies les plus intelligentes du gouvernement du premier ministre Laurent Lamothe est la tenue régulière du Conseil de Gouvernement.
Le mercredi 3 septembre écoulé avait lieu le 38e du genre, qui a été consacré principalement à la rentrée des classes ce 8 septembre.
La tenue sur une base constante du conseil de gouvernement ne permet pas seulement au gouvernement de dire au pays ce qu’il entend lui faire entendre, et de la seule manière dont il veut le lui faire entendre, mais (et c’est le plus important) cela lui permet d’éviter de rendre compte à la nation par le jeu démocratique c’est-à-dire où le gouvernement n’a pas lui-même la direction des opérations. Et il y a deux façons de le faire c’est lors des convocations devant le Parlement d’une part et d’autre part, par les conférences de presse.
Quelle est la dernière fois que le premier ministre Lamothe a répondu à une convocation au Parlement ?
Devant le Sénat pratiquement jamais, tandis que la dernière fois devant la chambre des Députés c’était à circuit fermé ! Le gouvernement dispose d’une majorité à la chambre basse.

Un contrôle total …
Quant aux conférences de presse, ni le président Michel Martelly ni le premier ministre Lamothe n’en sont friands …
Quant à ce dernier, plus frileusement encore, il a installé un dispositif à la Primature même, d’où ministres et hauts cadres de l’administration tiennent leur rendez vous avec la presse. Ce qui permet un contrôle total du processus.
Tandis que l’on a droit à au moins deux conseils de gouvernement par mois.
Ceci ajouté à l’émission ‘Gouvènman an lakay ou’, plateforme inventée et dirigée par le premier ministre en personne, finalement le chef du gouvernement d’Haïti maintient le monopole de l’information officielle sous son étroit contrôle.
Ainsi bien entendu que toute la machine de propagande.

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CRISE POLITIQUE

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 22 septembre 2014

Martelly va aux Nations Unies pour recevoir son mot d’ordre :
‘Banbòch la fini ?’ …

MIAMI, 20 Septembre – Le président Michel Martelly se déclare sur le point de rencontrer l’opposition mais sur le ton du je-t’aime-moi-non-plus. C’est-à-dire en disant tout pour décourager cette dernière. Tout d’abord qu’il n’a pas de temps à perdre. Le président a annoncé qu’il doit s’absenter le mardi ou mercredi de cette semaine pour se rendre à l’Assemblée générale de l’ONU.

Une longue histoire …
Or sans le savoir c’est une importante information que vient de nous livrer le chef de l’Etat. En effet nous avons une longue histoire de participation présidentielle à l’Assemblée générale des Nations Unies à la veille d’élections importantes et ayant pris du retard.
Or le ton même du président Martelly montre qu’il compte davantage sur ses rencontres dans la grande maison de verre qui enjambe le fleuve Hudson à New York qu’à celle avec ces ‘casse-pieds’ de sénateurs de l’opposition …
En effet du Congrès américain à l’ONU-OEA, toutes les voix à l’unisson se sont élevées contre les sénateurs, ces pelés et galeux d’où nous vient tout le mal ! C’est eux, et eux seuls, les six sénateurs de l’opposition, qui en refusant de voter les amendements à la loi électorale, empêchent la tenue des élections pour le renouvellement des deux chambres du Parlement et les municipales.
Par conséquent Michel Martelly part gagnant. Et on comprend qu’il piaffe d’impatience.

Haro sur le baudet …
Oui, disions-nous, Haïti a une longue histoire de participation de nos chefs de l’Etat à l’Assemblée générale des Nations Unies et toujours pour recevoir des mots d’ordre qui vont moduler le prochain politique avenir du pays …

Lire la suite : CRISE POLITIQUE

  1. Quand nos présidents peuvent voyager sans peur ni reproche !
  2. ANALYSE
  3. ECONOMIE
  4. Haïti-Présidentielles : premières escarmouches et révolution de palais en perspective

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