Le président Luiz Inacio Lula da Silva a fait cette annonce mardi lors d’un forum socio économique à Porte-Alegre après avoir signé une résolution d’urgence pour libérer les fonds, mais cette décision doit-être approuvée par le Parlement.
L’argent devrait être versé sous forme d’aide humanitaire, mais aussi servir à la reconstruction d’Haïti dévasté par le tremblement de terre du 12 janvier. Une partie de l’aide servira aussi à financer la présence des militaires brésiliens déployés au sein de la Mission de l’ONU en Haïti (Minustah). Le parlement du Brésil a approuvé l’envoi de 900 nouveaux militaires en Haïti. Ce qui fait passer à plus de 1.200 le nombre de soldats brésilien en Haïti. Le président brésilien devrait effectuer une visite en Haïti le 25 février prochain, a-t-on annoncé.
En effet, la population est sans merci, concernant ces bandits échappés des prisons ( on ne sait trop comment ) tout de suite après le dévastateur tremblemen de terre du 12 Janvier dernier . Ces bandits en effet ont repris leurs activités, volant des voitures, dévalisant les pauvres gens, mettant le feu au quartier commercial du bas de la ville, pour pouvoir piller les magasins à leur aise Mais la population, si éprouvée soit elle – ne se laisse pas faire. On n’a pas été en effet sans constater des exécutions sommaires . Est-ce la police? Sont-ce des members e la population? On ne peut rien affirmer. Mais toujours est-il que des bandits , et pas des moindres- auraient été retrouvés morts dans les rues. Dans un message au Conseil réuni à Genève pour une session extraordinaire sur la situation en Haïti, Navi Pillay a exprimé ses "craintes que des prisonniers évadés des prisons d'Haïti, dont des gangsters endurcis, puissent se procurer des armes et s'engagent dans des activités criminelles violentes". Elle a également fait état d'informations "alarmantes sur des exécutions sommaires (de criminels présumés) par des foules en colère". "Tirant les leçons du passé, nous devons prévenir et enrayer ces violations (des droits de l'homme) qui se produisent souvent après les catastrophes", a ajouté la haute-commissaire.
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, à l'issue d'une journée et demie de débats, a demandé à la communauté internationale de continuer à soutenir le gouvernement et le peuple haïtiens après le séisme du 12 janvier, dans une résolution adoptée jeudi par consensus. Le Conseil des droits de l'homme, réuni en session extraordinaire à Genève à la demande de 37 de ses 47 Etats membres, a "réaffirmé la souveraineté d'Haïti et son intégrité territoriale, et souligné le rôle central du gouvernement haïtien pour l'établissement des priorités nationales". La résolution adoptée par le Conseil s'inquiète par ailleurs de la situation de particulière vulnérabilité des enfants, des femmes, des personnes déplacées, des personnes âgées, handicapées ou blessées. A l'ouverture des débats mercredi, la Haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme avait exprimé ses "craintes que des prisonniers évadés des prisons d'Haïti, dont des gangsters endurcis, puissent se procurer des armes et s'engagent dans des activités criminelles violentes". "La situation actuelle en Haïti est un environnement favorable pour les trafiquants, ceux qui fournissent des adoptions illégales, ou d'autres qui veulent profiter de la situation (...) pour faire sortir des enfants d'Haïti", avait en outre averti le directeur adjoint du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) Dermot Carty.
Les dons promis ou déjà récoltés pour venir en aide aux sinistrés du séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier, faisant au moins 170.000 morts, totalisaient jeudi 2,02 milliards de dollars, selon un décompte des Nations unies
L'ancien président américain Bill Clinton a appelé les chefs d'entreprise rassemblés à Davos à investir avec confiance en Haïti, en accompagnant la reconstruction de sa partie détruite et en "accélérant" le développement des 70% du pays qui n'ont pas été touchés. S'exprimant devant le Forum économique mondial (WEF), M. Clinton, devenu l'envoyé spécial de l'ONU pour Haïti après le séisme dévastateur qui a causé la mort de 170.000 personnes, a appelé les patrons à s'associer à "un partenariat global". Il leur a conseillé concrètement de "s'inscrire" à un bureau spécialement mis en place dans le cadre du Forum. "Inscrivez-vous et faites-le nous savoir, je vous promets que nos services apporteront un suivi", a-t-il dit. L'investissement en Haïti doit être vu comme "une occasion de faire des affaires" plus que comme une forme d'assistance, a-t-il dit, faisant l'éloge du dynamisme et des efforts des Haïtiens, qui avaient laissé espérer avant le séisme une évolution économique enfin positive, dans un cadre démocratique. Il a appelé les patrons à s'engager à "moderniser ce pays et à l'aider à compter sur ses propres forces". Une tâche qui se fera "sous leadership haïtien", a-t-il assuré. Les Haïtiens "souhaitent se voir reconnaître le pouvoir de diriger leur propre cours à l'avenir", a-t-il insisté, en rappelant que Haïti a longtemps vu ses atouts méprisés ou exploités au cours de son histoire tragique. "Il existe une opportunité pour imaginer l'avenir du peuple haïtien", "il ne s'agit pas de reconstruire comme avant", un travail de "réorganisation" est à mener, a-t-il plaidé.