Il faudrait prolonger le TPS POUR LES HA¨ITIENS VIVANT AUX ETATS-UNIS, CEUX ARRIVES DANS LE PAYS APRES LE TREMBLEMENT DE TERRE DE 2010
Pour ceux qui passent leur temps à mentir, en répandant de fausses nouvelles sur le web, pourquoi ne pas faire comme le Miami herald qui a choisi de publier un article réclamant our les Imigrants une expention du PPS, le statut de protection temporaire.
En effet depuis environ 4 ou 5 jours, des informations circulent sur le net annonçant que le president Donald TRUMP avait prolongé le TPS pour les illégaux hazïtiens arrives aux
Etats-unis après le tremblement de terre de 2010.
Cette nouvelle a surprise d’abord parce que aucune agence sérieuse ne l’annonçait, alors que linformation ´tait de taille et ensuite parce que une prolongation est accordée pour un temps déterminé à l’avance mais cette information mensongère se contentait plutôt de dire que le Présient TRUMP avait décidé de prolonger pour prolonger en disant que les autres feront le reste, c’est à dire fixeront jusques à quand cette prolongation aura lieu.
Et bien, voici plutot ce que dit le Herald.
Cet article est un EDITORIAL émanant du Miami Herald Editorial Board.
Que de changements à signaler se rapportant à ce qui se passr en Haïti.
Et le quotidian signale ceci:
JEUDI, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a voté pour mettre un terme aux opérations de maintien de la paix dans le pays qui dure depuis maintenant 13 ans.
Ensuite Haïti a un nouveau president. C’est le troisième chef d’état démocratiquement élu du pays depuis 2006
Puis Les Nations Unies ont elles aussi un nouveau president ce qui peut avoir un impact sur la politique haïtienne.
Mais si il y a une chose qui n’a pas changé c’est le besoin pour les Etats Unis d’étendre le statut de protection temporaire, le TPS pour permettre au plus de 50.000 Haïtiens couverts par ce statut de continuer à vivre et à travailler aux Etats-Unis. Les renvoyer, les retourner chez eux ne ferait que causer du tort, un tort immense au pays, déjà tellement pauvre et affaiblitpar toutes sortes de catastrophes naturelles .
Le gouvernement federal peut accorder une prolongation du statut de protection temporaire, le TPS à des nationaux d’un pays quand c’est dangereux de les déporter dans leur pays d’origine à cause de catastrophes naturelles ou de conditions politiques
Le Département du Homeland Security avait décidé de permettre aux Haïtiens d’appliquer pour ce statut. Il s’agissait des Haïtiens arrivés aux Etats-Unis après le tremblement de terre du 12 Janvier. Le TPS avait alors éte accordé aux Haïtiens pour une période de 18 mois et depuis lors ce statut a bénéficié de prolongations successives, par compassion pour un peuple dont les conditions de vie ne s’étaient pas améliorées dans leur pays d’origine. La dernière prolongation expire le 22 Juillet, ce qui laissera 50.000 résidents d’origne haïtienne et n’ayant commis aucun crime aux Etats-Unis susceptibles d’être déporté, ce qui aura comme conséquence directe de priver de soutien les 500.000 personnes – parents de ces 50.000 qui ont une vie meilleure grâce au petit chocho que leur envoit leurs parents vivant aux Etats-unis et autorisés à y travailler grâce au TPS.
D’aprè l’Institut for Justice & Democratie en Haïti la vaste majorité des Haïtiens bénéficiaires du TPS VIVENT EN FLORIDE ET Y TRAVAILLENT.
Ce qui est vrai aussi c’est qe le gouvernement haïtien n’est pas du tout équipé pour recevoir un nombre tellement élevé d’Haitiens que l’on retournerait dans le pays et évalué à 50.000. et les enfants nés de ces 50.000 haïtiens ne devraient pas être arrachés au seul pays qu’ils connaissent, c’est à dire les Etats-Unis, pour aller vivre alleurs, dans le pays d’origie de leurs parents où la nourriture est rare et où ils seront privés d’éducation et de soins médicaux.
L’Ouragan Matthew a affecté 2 millions de gens, laissant des centaines d’entre eux sans abris, sans nourriture, sans eau courante avec leurs récoltes détruites leur bétail tué et exacerbant l’épidémie de cholera. La violence des vents charriés par Matthew a balayé en octobre dernier tout ce que ces gens possédaient. Et six mois après on ne peut que constater que les zones affectées sont toujours dévastées avec une population souffrant de malnutrition .
L’épidémie de cholera introduite dans le pays par les membres de la mission de paix des Nations Unies venant du NEPAL arrive après le tremblement de terre de 2010 a laissé 9.500 morts et contaminé au moins 800.000. Finalement les Nations nies ont reconnu leur responsabilité dans l’introduction de cette maladie, le Cholera dans le pays et ceci après six longues années de lutte du peuple haïtien, mais aussi de nombreux amis d’Haïti. Mais les Nations Unies, meme si ils reconnaissent leur faute, ne sont pas arrivés à rassembler plus de 2 millions de dollars alors qu’ils avaient besoin de 400 mllions pour venir à bout du cholera en Haïti…
Et les dégats laissés par le tremblement de terre de 2010 sont loins d’avoir été réparés.
C’est impressionnant de voir l’état du pays aujourd’hui. Le department of Homeland Security , le DHS NE DEVRAIS PAS fermer les yeux là dessus, ni sur les malheures auxquels le pays est confronté aujourd’hui. Et cela deviendrait criminel de ne pas étendre le TPS DE NOUVEAU POUR ceux qui sont eligibles, pour les Haïtiens vivant aux Etats-unis qui pourraient en bénéficier.
On ne sait pas quelle decision Donald Trump va prendre.
L’Agence Haiti Libre, de son côté fait une dépêche sur la question en faisant état d’une grande rencontre qui s’est tenue dans Little Haiti à Miami.
Près de 60,000 ressortissants haïtiens vivant aux États-Unis, bénéficiaires sous l’administration de l’ancien Président américain Barack Obama du Statut de Protection Temporaire (TPS) qui expire le 22 juillet 2017, sont de plus en plus inquiet, ils craignent que la nouvelle administration du Président Donald Trump ne renouvelle pas ou ne prolonge pas le TPS ce qui les mettraient en situation de déportation vers Haïti...
Au cours d’une conférence de presse à Little Haiti, à laquelle ont participé une douzaine de groupes communautaires, des migrants haïtiens ont demandé à l’administration Trump de prolonger le programme du TPS.
Marleine Bastien, Directrice exécutive de l’organisation Femmes Haïtiennes de Miami, qui intervenait en la circonstance, a estimé que déporter 58,000 personnes vers Haïti risque d’empirer la situation du pays qui traverse actuellement un moment très difficile souhaitant une prolongation de 18 mois de ce Programme
Farrah Larrieux, personnalité d’origine haïtienne de la TV et également une entrepreneure bénéficiaire du TPS, a rappelé au Président Trump qu’il avait promis aux haïtiens lors de sa campagne présidentielle, à Little Haiti, qu’ils ne seraient pas oubliés, une fois au pouvoir.Elle lui demande de prendre en compte que les haïtiens concernés contribuent à l’économie américaine.
L’Agence Haiti Libre tient à souligner qu’en mars 2017, dix membres de la délégation du Sud de la Floride ont adressé une correspondance à la Secrétaire de la Sécurité intérieure, John F. Kelly, pressant l’administration Trump de prolonger le programme du TPS
MIAMI-DADE COUNTY AVI SOU ODYANS PIBLIK
Yap avize ke jou madi 2 me 2017, pandan yon reyinyon ki pral fèt vè 9:30 nan maten nan Sal Komisyon Konte Miami-Dade(BCC) a, ki nan dezyèm etaj 111 NW 1st Street, Miami, Florid la , Komite Transpòtasyon ak Travo Piblik ki fè pati BCC a pral diskite Odyans Piblik sa-a:
KONTE MIAMI-DADE (KONTE-A) PWOPOZE ANTRE NAN YON AKO ENTELOKAL (AKO) AK VIL SID MIAMI (VIL) POU BAY SEVIS TRANSPO PIBLIK, PAKOU KI PWOPOZE A AP ADMINISRE PA VIL LA, POU DESEVI PLIZIE ANDWA KOTE ANPIL MOUN ALE, TANKOU MACK CYCLE KI ANFAS LAKOMIN VIL LA, LARKIN HOSPITAL, LAPOS, MURRAY PARK AQUATIC CENTER, MAGAZEN NAN SUNSET PLACE YO AK FAMASY CVS.
Yo envite tout pati ki enterese yo vin asiste reyinyon Komite a ak fè kòmantè sou rezolisyon ki pwopoze a. Pati ki enterese yo ka soumèt oralman oswa alekri nenpòt prèv oswa rekòmandasyon yo genyen sou pwofè a.
Yon moun ki deside fè apèl kon nenpòt desyzyon ki fèt pa nenpòt asanble, ajans, oswa komisyon konsènan nenpòt sijè ki e diskite nan reinyon oswa odyans ki te fèt ap bezwen onn dosye sou tout pwosedi yo Moun sila ka bezwen asire ke gen yon dosye motamo pwosedi yo, tankou temwajyaj ak prèv sou ki apèl la baze.
Konte Miami-dade bay aksè ak opòtinite egal nan travay epi li pa fè diskriminason baze sou enfimite nan pwogram oswa sèvisli yo. Fòm sa a disponib sou demann nan fòma aksesib ( kasèt pou tande, Bry oswa disk konpit`e). Gen òt èd ak sèvis pou kominikasyon ki disponib avèk avi davans Pou materyèl nan fòma altènarif, on entèprèt nan lang sliy, oswa lòt aranjman, tanpri kontakte Marcos Ortega at (786)469-5225. Kliyan TDD yo, tanpri rele Florida relay Service 2 (800)955-8771) 0mwen send (5) jou davans.
La grand’Anse 7 mois après le passage de l’ouragan Matthew.
Nous avons rencontré un habitant de ce department et ce qu’il nous a dit nous a fait frémir
SEPT mois après le passage de l’ouragan Matthew dans les deux départements de la Grand’Anse et du Sud, aucun projet d’envergure n’a été lanceé pour tenter de réparer un tant soit peu les dégâts causés par Matthew.
Nous avons rencontré un habitant de la Grand’Anse qui nous a renseigné sur la situation actuelle du département.
La première constatation est un manque total de nourriture.
Tout a été détruit, les plantations de vivres, patates, yam, malanga. Les bananiers sont par terre et les marchandes de la Grand Anse sont obligées d’aller à l‘Arcahaie pour s’approvisionner en bananes. Résultat, leurs produits sont très chers et la population a du mal a acheter ces bananes, exception faite de ceux qui peuvent disposer de l’argent nécessaire.
Les gens, les plus malheureux mangent les chiens. Être un chien dans la Grand’Anse représente un grave danger, On leur tranche la tête, on les dépèce et on les fait cuire.
QUE FAIRE ?
Notre interlocuteur déplore que rien de significatif n’a été fait.
Il aurait fallut que la communauté internationale se mobilise et que des grandes injonctions de fonds soient réalisés pour lancer des projets d’envergure.
Il a entendu parler du projet de caravanne du gouvernement. C’est déjà quelque chose. Mais il faudrait bien davantage.
Sept mois après le passage de Matthew, on aurait pensé que de grands projets auraient été lancés pour relancer les plantations de vivres, de legumes, de fruits.
Il suggère aussi de relancer la pêche, en fournissant des bateaux aux pêcheurs qui ont tout perdu: bateaux, filets de pêche, hameçons, en somme tout eur attirail de pêche.
Les DCP – Dispositif de concentration de poissons sont démolis. L faudrait donc commencer par les rebâtir pour que les poissons viennent s’y accumuler et que la pêche donne des résultats.
Peut on laisser ne population en train de moirir de faim ?
La situation est extrêmement grave.
Et les pluies qui se sont abattues la semaine dernière un peu partout sur le pays, mais particulièrement dans le département du Sud ont causé de nouveaux dégats. Les rivières sot en crue. La ville de Port-Salut est sous les eaux. Quand on n’a plus rien , quand on a déjà tout perdu, qu’on vit à la belle étoile et que la pluie se pointe de nouveau, cela frise la catastrophe.
La caravane que compte organiser le guvernement our entrer dans la Grand Anse, que va t-elle aporter ?
Déjà après le passage de Matthew, la communauté internationale avai fait beaucoup de promesses. Elle avait promis de lancer des phases pour la reconstruction des départements tellement affectés. Phase I, Phase II, Phase III
Mais pas grand chose n’a été fait.
Les promesses ne se sont pas concrétisées et aujourd’hui cette population décharnée errant dans les rues n’a rien à manger.
Aussi beaucoup de gens ont laissé pour la Grand’Anse et le Sud et sont entrés dans la capitale et sa riche banlieue, Pétion Ville. En empruntant la route de Pétion Ville par le Canapé Vert, on se rends compte qu’il y a de nouveau des tentes, d’autres tentes sales minuscules particulièrement sur le côté gauche de la route en montant
En regardant les constructions sur le morne à Bois Jalousie, on est frappé de constater que les constructions se sont multipliées.
Oui, comme des cages de lapin on les voit ces petites constructions qui sétendent sur les flancs du morne, sans interruption.
C’est qu’il faut que cette population aux aboir trouvent où se loger. Au moins en rentrant dans la capitale, elle aura de quoi manger, même si ce sont des miettes, mais au moins elle aura quelque chose à se mettre sous la dent.
Il faudrait donc cesser de fermer les yeux et de se comporter comme si il n’y avait que Port-au-Prince. Cette affaire de chèques de CENT MILLES GOURDES remis à chacun de nos sénateurs pour les festivités des raras, laisse un goût amer à la bouche
Quand on apprend que le ministère de l’Intérieur a réclamé du pouvoir central un chèque de cent millions de gourdes pour quoi ?
Oui pour quoi ? A quoi allait servir cet argent, ?
On est bien loin pas vrai de la population de la Grand Anse, on est bien loin des problèmes de ces gens qui meurent de faim.
Mais la Grand’Anse ne peut plus attendre. Alors réveillons nous !
À l’invitation de la commission des Affaires sociales, de la Famille et du Travail de la Chambre des députés, un groupe d’étudiants finissants en informatique a présenté un nouveau logiciel informatique qu’ils ont récemment développé. Selon ces jeunes informaticiens qui travaillent au sein du groupe élite Réseau des développeurs innovants, ce nouvel outil informatique est conçu dans le but de favoriser l’expérience du vote électronique en Haïti.
Publié le 2017-04-21 | Le Nouvelliste« E-vote ». Voilà le nom de ce nouveau logiciel informatique que l’élite Réseau des développeurs innovants vient de mettre à jour et de présenter au grand public haïtien. Ce logiciel, développé par un groupe d’étudiants haïtiens réunis au sein de « éliteRDI », est conçu pour aider les autorités haïtiennes à initier le vote électronique dans les élections à venir sans qu’elles aient à transplanter des logiciels utilisés dans d’autres pays et qui ne répondent pas forcement à la réalité d’Haïti. « Il suffit d’un ordinateur, d’une tablette électronique ou d’un téléphone intelligent pour utiliser ce nouvel outil informatique », a fait savoir le président du groupe éliteRDI, Patrick Charles, en marge de la présentation de « E-vote » à un public composé de députés et d’autres invités à la salle de séance de la Chambre basse. Se montrant conscient de la réalité politique du pays marquée par des crises avant et après chaque élection, Patrick Charles voit déjà dans ce logiciel « un début dans le plaidoyer visant à moderniser le système électoral haïtien, principal responsable des crises post-électorales». Le groupe éliteRDI envisage de continuer à présenter le « E-vote » au public afin de persuader responsables politiques et simples citoyens sur la nécessité de passer au système de vote électronique, et surtout de recueillir des critiques et des suggestions pouvant aider à améliorer cette œuvre. Le président de la commission des Affaires Sociales, de la Famille et du Travail à la Chambre basse, Jean Marcel Lumérant, estime que la question électorale est l’une des priorités de la société, vu les dernières crises électorales qu’a connues le pays. Selon l’élu de Grand-Goâve, le système électoral traditionnel est le responsable de ces troubles politiques. Avec le système électronique, la réalité des urnes sera plus facile à cerner et va du coup empêcher toute velléité de semer le doute sur les résultats des élections.