P-au-P, 16 janv. 2018 [AlterPresse] --- Quatre présumés assassins du père Joseph Simoly, tué par balles, le jeudi 21 décembre 2017, à Pétionville (périphérie est), à l’âge de 54 ans, ont été arrêtés lors d’une opération policière, dans le cadre d’une enquête.
Il s’agit de Jonathan Servil, Jean Louis Julmer, Jocelin Philogène et Jean Louis Pierre, accusés d’assassinat, de port d’armes à feu illégal et d’association de malfaiteurs, indique la Police nationale d’Haïti (Pnh), lors d’une conférence de presse, le lundi 15 janvier 2018.
Lors de l’opération policière, deux motocyclettes et une arme de poing de calibre 38 ont été saisies.
Connus des services de la police, ces 4 individus seraient également soupçonnés d’implication dans les assassinats de l’inspecteur de police Chibly Jeune et de Frédérick Viaud, respectivement les 2 avril (à Delmas 95) et 5 juillet 2017 (à Delmas 83).
Les dossiers seront transférés au parquet de Port-au-Prince pour les suites nécessaires, annonce la Pnh.
En décembre 2017, l’institution policière avait annoncé avoir procédé à l’arrestation d’au moins trois individus pour leur implication présumée dans l’assassinat du prêtre.
par Rezo Nòdwès
La dernière fois qu'on a vu autant d' haïtiens traverser à pied Brooklyn Bridge, c'était le 20 avril 1990. Ils étaient plus de 100, 000 à venir protester contre la décision de FDA d'insérer les haïtiens dans les groupes à risque de donneurs de sang aux Etats-Unis. Par crainte de propagation du virus du Sida. Ils ont récidivé, mais cette fois-ci, ils se donnent rendez-vous pour exiger du président Trump, un "apology" pour des propos racistes qu'il aurait tenus à l'égard des haïtiens et africains.
Queens NY, mercredi 17 janvier 2018 ((rezonodwes.com)).--En terme de protestation des haïtiens de la diaspora, les images du 20 avril 1990, prouvent, malgré nos convictions politiques et religieuses, que toutes nos idées se trouvent converger vers la même direction quand l'atteinte est portée à notre honneur et notre dignité blessée.
Selon les promoteurs de cette marche pacifique, 1804 Movement for All Immigrants, dont le siège est à Brooklyn, NY, c'est en réponse à la déclaration de mauvais goût prêtée à Donald Trump, qu'ils vont une seconde fois depuis avril 1990, marcher sur "Brooklyn Bridge" pour monopoliser tous les regards vers Haïti, un allié des Etats-Unis durant sa guerre de l'Indépendance arraché des mains des anglais.
Le point d'alignement est prévu vendredi 19 janvier 2018, dès 08:00 am àGrand Army Plaza, à Brooklyn d'où partira vers 09:00, la marche vers le pont de Brooklyn (Brooklyn Bridge), l'un des plus anciens ouvrages des Etats-Unis.
Cette manifestation pacifique qui longera Flatbush Avenue, après la traversée de Brooklyn Bridge faisant remonter à la mémoire, la fatidique journée du 20 avril 1990, aboutira vers 12:30, non loin de Trump Building, situé au 40 ème à Wall Street.
Rappelons que jeudi dernier, 11 janvier 2017, selon le journal Washington Post, le président américain aurait parlé d' Haïti, du Salvador et du continent africain en des termes peu élogieux, en les traitant de "pays de merde". La présidence d’Haïti et le Sénat, jusqu'à présent ne se sont pas prononcés ouvertement.
WASHINGTON (Reuters) - Donald Trump est resté sur sa ligne de fermeté vis-à-vis de l'immigration, conformément aux attentes des républicains conservateurs, en qualifiant d'"horrible" et de "très faible" la réforme proposée par des sénateurs qui vise notamment à protéger d'expulsion les jeunes migrants arrivés clandestinement aux Etats-Unis.
"C'est le contraire de ce pour quoi j'ai fait campagne", a affirmé dans un entretien accordé mercredi à Reuters le président américain, estimant que les modifications proposées par un groupe de sénateurs sont trop éloignées des attentes de la majorité des républicains.
Six sénateurs - trois républicains, trois démocrates- ont dit la semaine dernière dans un communiqué avoir "conclu un accord de principe qui aborde la sécurité des frontières, de la 'loterie de la carte verte', du regroupement familial et du programme Daca."
Instauré par Barack Obama en 2012, le programme Daca (Deferred Action for Childhood Arrivals) protège 700.000 jeunes migrants, connus sous le nom de "Dreamers", arrivés illégalement sur le territoire américain avec leurs parents alors qu'ils étaient mineurs.
L'administration Trump a annoncé en septembre dernier l'abrogation du programme Daca, une décision contestée auprès de nombreux tribunaux fédéraux par des procureurs démocrates, des organisations et des particuliers.
De nombreux démocrates ont annoncé vouloir trouver un accord sur l'immigration sous peine de ne pas voter pour la loi de financement proposée au Sénat par les républicains afin d'éviter un blocage de l'administration.
"Le temps presse", a déclaré Trump à Reuters, en affirmant qu'il pensait qu'un accord sur l'immigration était toujours possible.
Un arrêt des activités du gouvernement fédéral "pourrait se produire" d'ici la fin de la semaine, a annoncé le chef de la Maison blanche, faisant comprendre que les démocrates seraient alors tenus pour responsables. Trump n'a pas exclu d'autoriser une mesure budgétaire afin d'éviter un tel blocage.
Des formations politiques de l'"opposition démocratique et populaire" ont annoncé la tenue d'une marche pacifique le 22 janvier prochain,« Marche de la Dignité Nationale » pour dénoncer les déclarations attribuées au président américain Donald Trump traitant Haïti de "pays de merde". Tous les secteurs de la vie nationale, sans distinction aucune, sont attendus à cette manifestation, ont indiqué les organisateurs.
L’objectif de cette marche, selon les organisateurs, est de rappeler au président Donald Trump que c’est le peuple haïtien qui a donné au mot liberté toute sa dignité, qui a su déjouer le destin pour conquérir son indépendance au prix de sang, de sueurs, de sacrifices et de luttes.
« Nous marcherons pour dire à Donald Trump que sa déclaration n'affecte que sa personne et que le crachat qu'il a lancé est retombé sur son propre visage. Nous marcherons pour apprendre à Monsieur Trump que nous sommes ce peuple qui a donné à la Liberté sa vraie dimension, sa dimension universelle », écrivent les protestataires
Cette marche partira des lieux de Rassemblement traditionnels de l'opposition ( Bel'air , St Jean Bosco, Place Dessalines , Carrefour Péant , Pétion Ville, Carrefour Aéroport ) pour prendre FIN devant l'ambassade Américaine à Tabarre.
Cette marche aura lieu dans plusieurs villes des Etats-Unis pour protester contre le « nettoyage ethnique de masse » et la déportation par la République dominicaine d’Haïtiens et de Dominicains d’origine haïtienne.
La marche aura lieu le 2 Juillet dans ces villes américaines don’t Piladelphie, New York, Miami et Atlanta entre autres.
« La diaspora haïtienne et le monde sont debout en solidarité avec les 250.000 Haïtiens et Dominicains d’origine haïtienne qui ont été dépouillés de leur citoyenneté et qui sont en danger d’être expulsés », fait savoir une note des organisateurs de ces marches ,
La marche débutera à 15 heures à Philadelphie devant la mairie et se terminera à 18 heures dans la périphérie de Liberty Bell, un monument emblématique de la ville.
La communauté internationale ne doit pas rester les bras croisés face à la politique migratoire de la République dominicaine semblable à du nettoyage ethnique, soutiennent les organisateurs.
Ils exigent que la République dominicaine renverse la révocation rétroactive de la citoyenneté de ces citoyens et citoyennes.