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Haïti appréhende le retour de milliers de compatriotes menacés d'expulsion

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Création : 15 janvier 2018

En 2017, plus de 46 000 ressortissants haïtiens ont été rapatriés dans des conditions souvent dégradantes.

Josianne Desjardins - La Presse canadienne

 

Les 58 000 Haïtiens qui risquent de ne plus pouvoir rester aux États-Unis après 2019 seront forcés de rentrer au bercail, ce qui pourrait mettre une pression migratoire et économique insoutenable pour le pays le plus pauvre des Antilles.

 

«Ce serait une véritable crise de recevoir toutes ces personnes en Haïti. Nous portons encore les cicatrices du séisme en 2010 et de l'ouragan Matthew (survenu en octobre 2016). Le pays ne peut pas absorber ça», estime Géralda Sainville, porte-parole du Groupe d'appui pour les réfugiés et rapatriés (GARR), un organisme basé à Port-au-Prince. Les dégâts laissés par la tempête sont évalués à près de 2 milliards $, ce qui représente 20 pour cent du PIB du pays.

 

L'administration Trump devrait faire preuve d'ouverture face à la situation qui perdure au pays, considère Mme Sainville. «L'une des principales raisons d'être du programme était humanitaire. Il faudrait évaluer si c'est encore valable pour Haïti», laisse tomber la porte-parole. Plus de la moitié de la population, soit 59 pour cent des Haïtiens, vivent sous le seul de la pauvreté avec seulement 2,41 $ par jour, selon la dernière enquête auprès des ménages de la Banque mondiale.

 

Le pays n'a aucun plan de réintégration pour ses exilés, déplore-t-elle, en faisant référence aux rapatriés de la République dominicaine dont le permis de séjour était expiré. En 2017, plus de 46 000 ressortissants haïtiens ont été rapatriés dans des conditions souvent dégradantes: de nombreux cas de détention, de maltraitance et de destruction de documents d'identité commis par des agents de la police dominicaine ont été rapportés à la frontière.

 

«Beaucoup de gens nous disent qu'ils ont laissé leur emploi (en République dominicaine), leurs enfants là-bas. Ils ne veulent pas rester en Haïti et sont prêts à prendre des risques pour y retourner», affirme Mme Sainville.

 

Un grand nombre d'expatriés au statut temporaire, dont ceux basés aux États-Unis, sont des «migrants productifs, payeurs de taxes et des résidents respectueux de la loi depuis plusieurs années». Environ 81 pour cent d'entre eux occupent un emploi, rapporte le Centre d'études sur les migrations (Center for migration studies) de New York.

 

Si les ressortissants doivent revenir massivement dès 2019 en Haïti, l'économiste haïtien et professeur à l'Université Quisqueya Etzer Emile est persuadé que cette situation aurait pour effet de déséquilibrer l'économie. «Ces Haïtiens ont l'habitude de faire des transferts d'argent. Cela pourrait avoir un impact sur l'inflation et le taux de change aussi», estime l'expert.

 

Haïti est le deuxième plus grand bénéficiaire des transferts d'argent de la diaspora. En 2017, ce montant était évalué à 2,4 milliards $ et 60 pour cent de cette somme provenait des États-Unis, selon un récent rapport de la Banque mondiale sur les migrations et le développement.

 

Tout risquer pour fuir

 

Selon le politologue et professeur au Centre d'études diplomatiques et internationales (CEDI) à Port-au-Prince Fernando Estimé, il n'est pas étonnant d'avoir vu plusieurs migrants haïtiens entrer illégalement au Canada depuis l'été dernier. Les bénéficiaires du statut temporaire sont prêts à miser gros pour éviter leur retour en Haïti.

 

Et le fait que seulement 10 pour cent des demandes d'asiles sont acceptées n'a rien pour les dissuader. «Dans la mentalité haïtienne, on se dit que c'est déjà mieux que rien. Avec 10 pour cent de chances, on est réellement prêts à jouer. L'impossible pour eux, c'est de revenir en Haïti», soutient le spécialiste.

 

Ce dernier considère aussi que l'État haïtien n'est pas en mesure d'accueillir convenablement ses exilés. «À ma connaissance, il n'y a aucun préparatif en cours. Le gouvernement a d'autres chats à fouetter.»

 

Appelés à réagir à la situation, ni le ministère des Affaires étrangères, ni le ministère des Haïtiens vivant à l'étranger ni la Primature n'ont donné suite à nos demandes d'entrevue répétées.

 

Pour sa part, l'ambassade du Canada en Haïti relance cette mise en garde: les migrants haïtiens «prennent des risques énormes et entreprennent ce dangereux voyage sur la base de fausses informations et de fausses promesses», avertit-on par courriel.

 

«Le gouvernement du Canada n'a pas de programme spécial dans le cadre duquel il accorde le statut de réfugié à des personnes aux États-Unis qui bénéficient actuellement d'un statut de protection temporaire ou d'un autre statut. Le fait de ne pas avoir de statut aux États-Unis ou de perdre son statut ne constitue pas un motif d'acceptation d'une demande d'asile au Canada. Les personnes qui demandent l'asile doivent prouver qu'elles fuient la persécution et qu'elles ont besoin de la protection du Canada», poursuit l'ambassade.

 

«Il devrait y avoir une attention spéciale à notre situation», considère Farah Larrieux, une personnalité haïtienne vivant aux États-Unis depuis 2005. Elle milite également pour sa cause et celle de tous les bénéficiaires du statut temporaire. Selon elle, la solution passe par l'adoption d'une nouvelle loi afin de donner la résidence permanente à 6 pour cent des Haïtiens concernés par cette mesure en sol américain.

 

Plusieurs élus de la Floride, où vivent plus de la moitié des Haïtiens détenteurs du statut temporaire, ont dénoncé la fin du programme décrétée par Washington, en novembre. « Il n'y a aucune raison de renvoyer 60 000 Haïtiens dans un pays qui ne peut pas les accueillir», avait affirmé le sénateur démocrate Bill Nelson sur Twitter.

 

 

La Marche de la Dignité Nationale

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Création : 15 janvier 2018

Cette note a ete publiee sur la page facebbok de Andre Michel par lui meme.

La Marche de la Dignité Nationale --------------- Suite aux Propos racistes tenus par le Président américain D Trump à l'endroit du Peuple Haïtien, de l'Afrique et des noirs en général , l'opposition Démocratique et Populaire a décidé de donner à la Manifestation lancée pour le Lundi 22 Janvier 2018 un contenu patriotique et citoyen avec une portée internationale. En ce sens, la manifestation du Lundi 22 Janvier 2018 sera Patriotique, PACIFIQUE, Citoyenne et non-partisane. Ce sera la Marche de la Dignité Nationale. Nous invitons donc tous les secteurs de la vie Nationale,sans distinction aucune, à venir marcher avec nous le Lundi 22 Janvier 2018 pour dénoncer et rejeter les propos racistes de D Trump et pour rappeler à ce président inculte que nous sommes un peuple leader qui a conquis son indépendance au tout début du 19 ème Siècle (1804) en battant les troupes de NAPOLÉON. Nous marcherons pour dire à D Trump que sa déclaration n'affecte que sa Personne et le crachat qu'il a lancé est retombé sur son propre visage . Nous marcherons pour apprendre à Monsieur D Trump que nous sommes ce peuple qui a donné à la Liberté sa vraie dimension, sa dimension universelle. La Marche de la Dignité Nationale partira des lieux de Rassemblement traditionnels de l'opposition ( Bel'air , St Jean Bosco, Place Dessalines , Carrefour Péant , Pétion Ville, Carrefour Aéroport ) pour prendre FIN devant l'ambassade Américaine à Tabarre. Pour Authentification : Schiler Louidor, Marjorie Michel, Fradin Jeudy, Maitre André Michel.

JOSEPH LAMBERT S’ENGAGE A FAIRE FRUCTIFIER LE SENAT DE LA REPUBLIQUE

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Création : 16 janvier 2018

Désormais une nouvelle équipe prend les commandes du sénat de la répubique à l’issue des élections organisées mardi dernier. Dans cette nouvelle équipe, seulement le deuxième secrétaire a été reconduit.

Et on note aussi qu’aucun élu de l’opposition ne fait partie de l’équipe. 

Le Parti Haïtien Tèt Kale a raflé tous les postes.

Joseph Lambert occupe la présidence du Sénat

Joseph François Sildor devient vice-président 

Dieupy Chérubin devient premier secrétaire . Il l’a emporté sur Dieudonne Lumas Etienne.

Wiliot Joseph a été reconduit au poste de questeur, 

Joseph Lambert , dans un discours de 14 minutes a promis de faire du senat une instiitution productive. 

 

 

 

 

Floride – Des Haïtiens dans les rues pour exiger des excuses de Trump

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Création : 16 janvier 2018

par Rezo Nodwes

Lundi 15 janvier 2018 ((rezonodwes.com))-- Dans le but d`exiger des excuses pour les propos insultants de Donald Trump à l`endroit de leur pays d`origine, plusieurs centaines de ressortissants haïtiens se sont rassemblés, lundi (15 janvier), le long de la route que doit emprunter le président américain, qui a passé le week-end dans son ranch à Mar-a-Lago, dans le comté de Palm Beach.

"Ce qui nous amène aujourd'hui, c'est la déclaration qu'il a faite", a déclaré Charlemagne Metayer, un citoyen américain d'origine haïtienne qui vit aux Etats-Unis depuis 1985.  Père de quatre enfants, et également membre du Lake Park Planning Board, Métayer a pris un jour de congé à son travail aujourd'hui pour participer à la manifestation.

"Certains d'entre nous font deux ou trois emplois pour gagner leur vie, a déclaré Metayer. "Nous sommes des gens qui travaillent dur. Nous méritons des excuses du président ", a-t-il confié au journal Palm Beach Post.

Les manifestants, pacifiquement, ont traversé le pont de Mar-a-Lago pour se positionner à l'angle sud-ouest de Southern Boulevard et de Flagler Drive, directement en face du coin où les fans du président Trump stationnent habituellement pour encourager le cortège présidentiel.

"Pays de merde": Le Nigeria convoque un diplomate américain

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Création : 16 janvier 2018

Reuters•15 janvier 2018

ABUJA (Reuters) - Le gouvernement nigérian a convoqué lundi un représentant de l'ambassadeur des Etats-Unis afin qu'il s'explique sur les propos du président Donald Trump d'après lequel les immigrants d'Afrique et de Haïti viennent de "pays de merde", a déclaré le ministère nigérian des Affaires étrangères. 

Le ministre des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, "a demandé des éclaircissements sur la véracité ou sinon sur la substance des propos, soulignant que s'ils étaient authentiques, ils étaient profondément blessants, offensants et inacceptables", a fait savoir son ministère.

Donald Trump aurait tenu ces propos lors d'une rencontre en privé avec des élus du Congrès, sur l'immigration, jeudi dernier. Le sénateur démocrate Dick Durbin, qui a pris part à la réunion, a déclaré que le président avait eu recours à des termes "vulgaires", répétant plusieurs fois que les pays africains étaient des "pays de merde".

Lundi, Donald Trump a assuré que le sénateur Durbin avait "entièrement dénaturé" ce qui s'était dit lors de la réunion sur l'immigration de jeudi dernier à la Maison blanche, et qu'il nuisait en ce faisant aux efforts en cours pour obtenir un accord censé protéger les jeunes immigrants surnommés les "Dreamers".

"Le sénateur Dicky Durbin a entièrement dénaturé ce qui s'est dit lors de la réunion", a dit Trump sur Twitter.

 

 

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