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Trump écarte l’idée d’un troisième mandat mais évoque ses successeurs potentiels

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Création : 12 mai 2025

4 mai 2025 - Société VBI - Donald Trump, malgré les spéculations sur un troisième mandat en 2028, affirme ne pas vouloir braver la Constitution. Il mise plutôt sur deux figures républicaines : JD Vance et Marco Rubio.

Le président américain Donald Trump a déclaré qu’il ne briguera pas un troisième mandat en 2028, bien que ses partisans l’y incitent, dit-il. Il a précisé que la Constitution ne le permet pas et qu’il n’a pas l’intention de la contourner.
« Beaucoup de gens veulent que je le fasse, mais ce n’est pas quelque chose que je cherche à faire », a-t-il affirmé dans une interview diffusée par NBC Meet the Press.
JD Vance et Marco Rubio : les favoris de Trump …
Trump a profité de l’occasion pour désigner deux républicains comme ses successeurs potentiels : son vice-président JD Vance, qu’il qualifie de « gars fantastique et brillant », et le secrétaire d’État Marco Rubio, qu’il juge « formidable ».
Selon lui, Vance pourrait bénéficier d’un avantage stratégique :
« On pourrait dire que quelqu’un qui est vice-président, si cette personne est exceptionnelle, elle aurait un avantage. »
Trump avait suggéré par le passé qu’il existerait des « méthodes » pour contourner la 22e amendement de la Constitution américaine qui interdit à un président d’être élu plus de deux fois. Cependant, il a reconnu que modifier la Constitution serait « très difficile » et nécessiterait un vote des deux tiers du Congrès ou une convention constitutionnelle réunie par les États.
Des produits « Trump 2028 » déjà en vente …
En dépit de son rejet officiel d’un troisième mandat, les Trump Stores — boutiques officielles de produits dérivés — commercialisent déjà des articles estampillés « Trump 2028 » : casquettes, t-shirts, mugs…
Interrogé sur ces objets promotionnels, Trump a répondu :
« Il y a beaucoup de gens qui vendent l’idée de 2028, mais ce n’est pas quelque chose que je cherche. »
Pour conclure : « Je veux avoir quatre années excellentes et céder la place à un grand républicain. »
RLnews ( RL)

MSS en Haïti : Les Bahamas effectuent leur première rotation de troupes
gazetteHaitiNews
L'équipe entrante a été accueillie à l’aéroport par le commandant kényan de la force MSS, Godfrey Otunge, le commandant Julian Smith, chargé d'affaires de l'ambassade des Bahamas en Haïti, ainsi que par le colonel Eldon Morgan, commandant adjoint de la force.
Cette relève marque la fin de mission pour l'équipe précédente, composée seulement de six membres, déployée depuis le 18 octobre 2024. Celle-ci a regagné les Bahamas plus tard dans l’après-midi.
Ce déploiement s’inscrit dans le mandat de la MSS, qui vise à appuyer la Police nationale d’Haïti (PNH) dans sa lutte contre les gangs armés, contribuer au rétablissement de la sécurité et créer les conditions propices à la tenue d’élections libres et crédibles.
Les Bahamas rejoignent d'autres États contributeurs à cette mission, notamment le Kenya, la Jamaïque, le Belize, le Guatemala et le Salvador.

Haïti-Gangs : Viv Ansanm et Gran Grif comme organisations terroristes, une rupture géopolitique inévitable…

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Catégorie : En Bref
Création : 12 mai 2025

4 mai 2025 - Éditorial, PORT-AU-PRINCE, dimanche 4 mai 2025 (RHINEWS)– La récente désignation des groupes armés haïtiens Viv Ansanm et Gran Grif comme « organisations terroristes transnationales » par les autorités américaines représente un basculement stratégique d’envergure pour la communauté internationale. Ce geste, attendu depuis des mois, survient dans un contexte de chaos sécuritaire persistant en Haïti, où les exactions de ces coalitions criminelles ont plongé la population dans un régime de terreur absolue.
Depuis la fin de l’année 2022, Viv Ansanm – vaste fédération de gangs armés – et Gran Grif, puissant réseau criminelle opérant dans le département de l’Artibonite, ont transformé le pays en un champ de guerre. Selon les derniers chiffres publiés par les Nations unies, plus de 10 000 personnes ont été tuées en Haïti en moins de trois ans, dont plus de 1 600 au seul premier trimestre 2025. Parmi les victimes : des enfants exécutés en pleine rue, des familles entières brûlées vives dans leurs maisons, des femmes et filles violées collectivement comme méthode d’intimidation.
« C’est un enfer humanitaire. Les gangs ne contrôlent pas seulement les rues, ils ont pris en otage l’État lui-même », résume un haut fonctionnaire de l’ONU, sous anonymat.
Plus de 1,2 million de personnes ont été déplacées, contraintes d’abandonner leur domicile sous la menace. Des camps informels surgissent aux abords de Port-au-Prince, à Canaan, place Jérémie ou Tabarre, où les conditions sanitaires sont qualifiées de « catastrophiques ».
Les pertes économiques et institutionnelles sont elles aussi colossales : plus de 300 écoles ont été détruites ou abandonnées, une cinquantaine de commissariats incendiés, vingt hôpitaux mis hors service, sans compter les mairies, tribunaux et bâtiments administratifs pillés ou rasés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Mirebalais, fleuron du système de santé haïtien, a été contraint de fermer temporairement après l’occupation de la ville par les bandes armées.
La désignation par Washington place désormais Viv Ansanm et Gran Grif dans la même catégorie que Boko Haram ou Al-Qaïda, selon les normes du Trésor américain. Elle ouvre la voie à l’activation de mesures coercitives prévues par la résolution 1373 du Conseil de sécurité de l’ONU, contraignant tous les États à coopérer activement pour geler les avoirs, interdire les déplacements et couper toute assistance aux entités désignées.
« Un seuil a été franchi », commente le professeur Julien Baudin, expert en droit international. « Cela signifie que tout individu, entreprise ou État qui serait reconnu comme soutien matériel ou financier de ces groupes pourra être poursuivi au niveau international. »
De nombreux hommes d’affaires haïtiens, des politiciens locaux et certains expatriés vivant entre Haïti, la République dominicaine et les États-Unis sont désormais sous surveillance. Plusieurs sources diplomatiques évoquent la possibilité de voir prochainement certains noms apparaître sur les listes noires internationales.
Cette désignation accroît la pression sur les partenaires régionaux d’Haïti, notamment la Jamaïque, le Belize et les Bahamas, qui ont jusqu’ici limité ou suspendu leur participation à la mission multinationale de sécurité dirigée par le Kenya.
Le silence prolongé du Conseil de sécurité est de plus en plus critiqué, d’autant que la situation sur le terrain continue de se dégrader. Le Kenya, principal contributeur de troupes, a dénoncé un sous-financement chronique : à peine 21 millions de dollars ont été déboursés sur les 110 millions promis, et seulement 1 000 des 2 500 agents prévus sont effectivement déployés.
« Si rien n’est fait, Haïti sera abandonnée à son sort », a déclaré Jim Grant, directeur de la Global Birthing Home Foundation à Torbeck. « Ce serait un génocide de l’indifférence, une honte planétaire. »
La désignation ouvre également la voie à des options militaires jusqu’ici écartées.
Le Commandement Sud des États-Unis (SOUTHCOM) ainsi que plusieurs agences américaines de sécurité intérieure seraient déjà en alerte pour préparer un éventuel soutien logistique renforcé. De leur côté, les partenaires africains de la mission multinationale, notamment le Rwanda et le Bénin, réévaluent leur engagement à la lumière de cette nouvelle doctrine.
La désignation change également les règles du jeu en matière de poursuites pénales. Interpol pourrait désormais lancer des mandats d’arrêt internationaux contre les chefs de gangs identifiés, leurs financiers, et les responsables politiques locaux qui leur offrent couverture et protection. Certaines voix appellent à transférer les dossiers les plus graves à la Cour pénale internationale (CPI), notamment les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par Viv Ansanm dans les quartiers de Martissant, Cité Soleil ou Carrefour-Feuilles.
En parallèle, les institutions de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (GAFI, OFAC, etc.) intensifient leur surveillance sur les transferts bancaires, notamment ceux ayant transité par les banques dominicaines et haïtiennes.
Cette dynamique pourrait également renforcer la société civile haïtienne, les ONG et les forces de sécurité locales, à condition que les moyens matériels suivent. « Il faut saisir cette désignation pour reconstruire les bases de la légitimité en Haïti », souligne un diplomate européen. « Il n’y aura pas de paix sans un appareil judiciaire fonctionnel, des élections crédibles, et une vraie capacité d’intervention contre les groupes armés. »
En qualifiant Viv Ansanm et Gran Grif d’organisations terroristes, les États-Unis posent un jalon crucial dans la crise haïtienne. Mais cette décision n’aura d’effet durable que si elle s’accompagne d’un engagement diplomatique, militaire et humanitaire soutenu. Dans le cas contraire, elle ne sera qu’une étiquette de plus sur une tragédie déjà trop longtemps ignorée.
« Le monde observe, mais l’histoire jugera », conclut Jim Grant. « Si nous échouons à agir, ce n’est pas seulement Haïti que nous condamnons, c’est notre propre humanité. »

Canapé-Vert : hommage populaire aux brigadiers tués à Pacot

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Catégorie : En Bref
Création : 12 mai 2025

3 mai 2025 brèves VBI - Des milliers de citoyens, vêtus de blanc, se sont rassemblés samedi sur la place publique de Canapé-Vert pour rendre un hommage solennel aux membres de la brigade de vigilance abattus à Pacot le 23 avril dernier. Venus de Cannot, Turgeau, Debussy et d’autres quartiers avoisinants, ils ont répondu à l’appel de l’Organisation du Sang Neuf pour le Changement (OSNECH), instigatrice de ce mouvement citoyen de défense communautaire.
Canapé-Vert, 3 mai 2025- Les victimes, membres actifs de la brigade, sont tombées dans une embuscade alors qu’elles intervenaient en renfort à Pacot. Leur assassinat a bouleversé la communauté, survenu à la veille du deuxième anniversaire du soulèvement de Canapé-Vert en avril 2023, événement marquant la naissance du mouvement « Bwa Kale », une forme d’auto-défense face à l’insécurité endémique.
Malgré les menaces constantes et la pression croissante des groupes armés, Canapé-Vert incarne encore pour beaucoup un bastion de résistance populaire. Le sacrifice des brigadiers symbolise la volonté de défendre les zones libérées, au prix parfois de vies humaines. « Ce sont nos héros. Ils sont tombés pour que nous puissions vivre libres », a déclaré un participant ému.
La tension demeure palpable dans la région. Les groupes armés continuent de gagner du terrain, alimentant l’inquiétude. Mais à Canapé-Vert, la peur ne paralyse pas. L’arrivée du policier Samuel, figure emblématique de la résistance locale, a électrisé la foule, qui scandait : « Liberté ou la mort ! ». Preuve que, malgré les balles, l’espoir tient bon.
Belly-Dave Bélizaire
Vant Bèf Info (VBI)

Rapatriements : la ministre Kathia Verdier appelle à un accueil digne des expulsés

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Création : 12 mai 2025

mai 3, 2025 brèves VBI Dans un contexte de tensions migratoires persistantes entre Haïti et la République Dominicaine, la ministre des Haïtiens Vivant à l’Étranger (MHAVE), Kathia Verdier, s’est rendue cette semaine à la frontière haïtiano-dominicaine pour superviser l’accueil des Haïtiens récemment rapatriés.

Le 3 avril 2025, à Ouanaminthe, elle a mené une délégation multisectorielle composée notamment du ministre de la Solidarité Erwil Gaspard, du ministre de la Santé Sinal Bertrand, du directeur général de la Protection Civile Emmanuel Pierre, et de la directrice régionale Magarette Multy. Ensemble, ils ont mis l’accent sur une réponse coordonnée et humaine face à la crise migratoire.
« Chaque Haïtien mérite d’être accueilli avec respect et accompagné dans sa réinsertion », a déclaré Kathia Verdier lors d’une conférence de presse à la frontière, plaidant pour le respect des droits fondamentaux et une solidarité nationale renforcée.
La délégation a rencontré les familles concernées, les autorités locales et les acteurs humanitaires présents. La logistique d’accueil et la réponse sanitaire ont été au cœur des discussions. La ministre a notamment annoncé l’ouverture d’une permanence dans un hôpital régional pour offrir un soutien médical, psychologique et administratif aux personnes rapatriées.
Cette visite s’inscrit dans une initiative plus large du gouvernement de transition, visant à mieux gérer les flux migratoires et à garantir la protection des Haïtiens de la diaspora.
Le MHAVE, sous la houlette de Kathia Verdier, réitère ainsi son engagement en faveur d’une politique migratoire respectueuse et centrée sur la dignité humaine.
Jean Gilles Désinord
Vant Bèf Info (VBI)

LA NOMINATION DE JEAN REBEL DORCENAT A LA TEE DU CNDDR PROVOQUE SA DISSOLUTION

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Création : 12 mai 2025

rhinews.com - Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a annoncé vendredi la dissolution officielle de la Commission nationale de désarmement, de démantèlement et de réinsertion (CNDDR). Dans un communiqué publié par le Bureau de Communication de la Présidence, le CPT évoque une résolution adoptée à cette fin.
Cette décision intervient après une série de dénonciations émanant notamment du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), qui s’était vigoureusement opposé à la nomination de Jean Rebel Dorcénat, ancien porte-parole de la CNDDR, présenté comme un proche du chef de gang Jimmy Chérisier alias « Barbecue ». L’organisme dirigé par Pierre Espérance avait dénoncé, dans une correspondance adressée à plusieurs membres du CPT, le rôle joué par Dorcénat dans la fédération de groupes armés comme le G9 An Fanmi e Alye et le G-Pèp, accusant ce dernier de collusion avec des chefs de gangs et d’avoir facilité leur accès à des ressources logistiques et financières.
Dans sa note, le CPT reconnaît de son côté la nécessité de refonder totalement le mécanisme de désarmement en Haïti. Il précise qu’une nouvelle structure, « à l’abri de toute suspicion et apte à répondre efficacement aux défis sécuritaires actuels », est en cours de gestation. Des consultations sont d’ores et déjà annoncées avec des secteurs clés de la société haïtienne, notamment la société civile et d’autres personnalités de la vie nationale.

  1. Journée mondiale de la liberté de la presse, une solidarité manifeste envers les journalistes
  2. Liberté de la presse : l’UE soutient les journalistes par la formation
  3. Liberté de la presse : le gouvernement haïtien réaffirme son soutien face aux menaces croissantes
  4. Désignation de “Gran Grif” et de “Viv Ansanm” comme organisations terroristes : Bocchit Edmond à RHINEWS : « Une opportunité stratégique pour Haïti si elle sait s’en saisir »…

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