Tentative de mutinerie à la prison civile de Hinche.
Des détenus auraient pris en otage des agents de l’Administration Pénitentiaire Nationale (APENA) en fin d’après-midi du mercredi 18 décembre 2019, à la prison civile de Hinche. Les responsables auraient du mal à reprendre le contrôle de la situation.
Hinche, le 18 décembre 2019.- Un groupe de détenus aurait pris en otage, en fin d’après-midi de ce mercredi, des agents de l’Administration Pénitentiaire Nationale (APENA), à la prison civile de Hinche, département du Centre d’Haïti.
Les prisonniers auraient desarmé des agents de surveillance avant de se retirer dans une salle intérieure avec les otages.
Selon un responsable de la Police Nationale d’Haïti dans le Centre, tous les prisonniers essaieraient de s’échapper de leur cellule.
Les autorites policières auraient pour l’instant perdu le contrôle de la prison civile de Hinche, selon nos sources.
Malgré l’intervention des Agents de l’Unité Départementale de Maintien d’Ordre (UDMO), la situation reste encore tendue puisqu’on a aucune information sur la vie des agents de l’ APENA pris en otage.
Faut-il bien le rappeler qu’au cours des derniers mois, plus de 150 prisonniers provenant de la prison civile des Gonaïves ont été transférés à Hinche pour des raisons de sécurité.
Vant Bèf Info (VBI)
Du côté de Kapzy News, on apprend que les agents de l’APENA retenus en otage par les détenus sont : Le Chef de la prison civile de Hinche et un policier
Aux dernières nouvelles, on apprend que les prisonniers ont commencé à se sauver.
Des individus armés de la 3e circonsription de Port-au-Prince n’écartent pas la possibilité de déposer les armes
Haïti Standard,.- Des chefs de gang de la 3e circonscription de Port-au-Prince dont « Chrisla » et « ti lapli » n’ont pas écarté la possibilité de déposer les armes, en vue de favoriser un retour à la paix dans la zone.
Le chef de gang de la localité appelée « ti bois », qui réagissait sur des accusations relatives à une distribution d’armes, de munitions et d’argent qu’aurait réalisé l’ancien ministre Jean Fritz Jean-Louis dans sa zone, a refuté ces accusations en dénonçant l’analyste politique Oreste Morin (Mèt Morin) de manipuler des bandits armés de « Gran Ravin ».
En réaction, l’un des chefs de gang de « Gran Ravin » « ti lapli » a déclaré que c’est l’État haïtien qui le met dans la situation de poser des « actes » [criminels], en abandonnant la population de « gran ravin » à elle-même.
Par ailleurs, il a qualifié les déclarations de son rival, de « politiques », avant de l’inviter à réaliser des activités génératrices de revenus dans la 3e circonscription. Questionné sur la capacité de « Chrisla » à exécuter des projets dans cette zone, « ti lapli » a répondu que le chef de gang de « ti bois » est un « grand chef » voire « un ministre » au niveau de la 3e circonscription.
Au terme d’une interaction réalisée le (18 décembre) sur les ondes de radio Caraïbe, les deux (2) chefs de gang se sont quittés évoquant la possibilité de s’asseoir avec la médiation de la Commission nationale de désarmement, démantèlement et réinsertion (CNDDR), afin de permettre à la 3e circonscription de Port-au-Prince de recouvrer la « paix ».
Le President de la Cour de Casaton dit NON.
Il ne remplacera pas le President Jovenel Moïse
Le Président de la Cour de Cassation, Me René Sylvestre, lors d’un point de presse donné au local de l’institution, le mardi 17 décembre, apporté des précisions relatives aux informations selon lesquelles son nom figurait sur une liste de trois (3) juges choisis par l’opposition politique pour remplacer le Président Jovenel Moïse. Se présentant comme un Magistrat respectueux de la loi, Me Sylvestre nie son implication dans une telle démarche.
Port-au-Prince, le 17 décembre 2019.- le président de la Cour de Cassation, Me René Sylvestre a fait le point sur ce sujet.
Le président de la Cour de Cassation a souligné que la Constitution haïtienne a tracé les voies que doivent suivre les trois (3) pouvoir de l’État et qu’aucun d’eux ne peut déléguer une partie ou la totalité de ses attributions à un autre en dehors des limites fixées par la Constitution et par la loi.
“Certains comportements tendent à affaiblir la justice qui doit toujours se hisser au-dessus de la mêlée. Associer mon nom à une telle entreprise c’est faire preuve d’igorer qui se suis”, a insisté le Magistrat.
Ne voulant pas hypothéquer ses 26 ans de carrière à la magistrature, Me René Sylvestre a réitéré son engagement au respect de la Constitution, à l’application des lois en vigueur et à la distribution d’une justice saine et impartiale.
“Je ne nourris aucune ambition politique. La justice doit se démarquer de la politique”, a martelé l’homme de loi qui a exhorté ses collègues magistrats à respecter la loi ainsi que leur mission en s’éloignant de la politique afin de banir tout soupçon.
Me syvestre semble donc ignorer e que dit la Constitution: En cas de désistement du Président de la république, c’est le Président de la Cour de Cassation qui le remplace. Vous me direz qu’il n’y a pas eu de ésistement. Mais quand tout un peuple vous demande de partir, il faut trouer un remplaçant Dans ce cas, ce ne eut êre que le president de a Cour de Cassation
En tout cas, ce ne sera pas Me René Sylvestre qui sans doute a peur. .
Vant Bèf Info (VBI)
Démission de Marie Myrlande Georges, employée influente au Sénat
La secrétaire générale adjointe chargée de l’organisation et de la supervision des évènements spéciaux au Sénat de la République, Marie Myrlande Georges a démissionné de ses fonctions le 16 décembre 2019.
Port-au-Prince, le 18 décembre 2019.- Employée très influente au Sénat de la République, Marie Myrlande Georges, a remis sa lettre de démission au Bureau du Grand Corps. Elle occupait la fonction de secrétaire générale adjointe chargée de l’organisation et de la supervision des évènements spéciaux à la plus Haute Branche du Parlement haïtien.
À travers une correspondance acheminée le 16 décembre 2019, au Questeur du Grand corps, le Sénateur Onondieu Louis avec copie conforme au Président du Sénat, Carl Murat Cantave, Mme Georges a déclaré : « Je vous présente ma démission avec effet immédiat, après un long voyage de 19 années au Sénat de la République et se référant aux dispositions des articles 4, 8, 193 et 197 du décret du 22 juillet 2005. »
Marie Myrlande Georges a notamment annoncé l’apparition sous peu de son ouvrage pour expliquer, dit-elle, le fonctionnement du Sénat haïtien, sans toutefois divulguer son titre ni donner de détails sur son contenu.
Le nom de Marie Myrlande Georges a été associé à plusieurs scandales au Sénat de la République. Son empreinte sur l’Administration sénatoriale lui a valu le surnom de “31ème Sénateur”. Toutefois, elle dénonce dans sa correspondance dont Vant Bèf Info (VBI) a obtenue copie, ce qu’elle appelle une campagne visant à ternir son image.
Le dernier dossier en date où le nom de Marie Myrlande Georges a été cité est l’affaire de corruption et de détournement de fonds lié à un chèque suspect. Plusieurs personnes ont été arrêtées le 6 août 2019, après un rapport publié par le Bureau des affaires financières et économiques (BAFE). Le juge d’instruction Jean Osner Petit Papa, en charge de cette affaire a rendu une ordonnance de non-lieu en faveur de Mme Georges, ainsi que le sénateur du Nord-ouest et questeur du Sénat Onondieu Louis. Ce dernier a été aussi indexé dans cette affaire.
Vant Bèf Info ( VBI)
Haïti-politique : Premiers contacts entre des partis de l’opposition et le pouvoir
Une première rencontre entre des représentants des partis politiques de l’opposition, ceux de formations proches du pouvoir ainsi que des membres de la société civile a eu lieu mardi au siège de la nonciature apostolique, dans les hauteurs de Port-au-Prince a appris Haiti Press Network.
« Les premières discussions ont porté sur la situation politique du pays dans le but de trouver une solution pacifique et concertée à la crise politique », peut-on lire dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.
Les participants issus des groupes différents de l’opposition disent vouloir établir un agenda de travail et de poursuivre les discussions.
Les personnalités présentes à cette première rencontre ont signé un communiqué et ont convenu de se rencontrer à nouveau le mercredi 18 septembre.
CRISE:- Fin des discutions chez le Nonce. Aucune décision n'a été prise à l'issue de la dernière journée de discutions. Dans un commumiqué conjoint, les participants souhaitent tout simplement le rassemblement des secteurs les plus représentatifs possibles pour une solution! https://t.co/QUkgpM40kR
USA : La Chambre des représentants vote en faveur de la destitution du président Trump
La Chambre des représentants a majoritairement voté mercredi en faveur de la destitution du président américain Donald Trump au terme d’une longue journée de débats où démocrates et républicains sont restés sur leurs positions initiales.
Au moment du vote, 228 démocrates ont voté pour la destitution (impeachment) contre 181 républicains qui se sont opposés.
Prochaine étape le Sénat à majorité républicaine doit organiser un vote pour confirmer ou rejeter la destitution.
Au moment du vote, le président Trump se trouvait en campagne dans le Michigan pour son éventuelle réélection.
Lancement officiel des négociations pour la formation du gouvernement d’union nationale
By Jeff Rinvilien
17 décembre 2019
JUNO7 - 24 heures après la rencontre entre la Passerelle et le Président Jovenel Moïse, les discussions pour la Formation d’un nouveau gouvernement à la fin de l’année 2019 vont démarrer officiellement, ce mardi, sous l’égide de la Représentante des Nations Unies en Haiti Mme Helen La Lime, à la Nonciature apostolique, a appris Juno7.
Le PHTK et alliés signataires de l’Accord KINAM, certaines entités politiques de l’opposition et de la Société Civile signataires de l’Accord de Marriott comme Mache Kontre, (Fusion, OPL), Bloc Démocratique et la Passerelle sont entre autres les partis politiques et structure de la société civile qui prendront part aux négociations pour la formation du gouvernement de l’Union nationale.
D’autres groupes politiques modérés de l’opposition comme Inifos de Paul Denis, KONA de Joseph Lambert, le RDNP dirigé par Eric Jean Baptiste doivent prendre part aussi à ces discussions.
Le président de la République, Jovenel Moïse, aura ses représentants à cette réunion qui doit durer 2 jours, Mardi et Mercredi.
A noter que l’Ambassadrice des États-Unis en Haïti, Michele Sison sera également présente. Les États-Unis d’Amérique et les Nations-Unies travaillent du bec et des ongles afin de contribuer à doter le pays d’un Gouvernement d’union nationale d’ici la fin de cette année.
Cependant les forces de l’opposition réunies au sein du Secteur Démocratique et populaire, de l’Alternative Consensuelle et d’autres ne participeront pas à cette initiative.
Les leaders de l’opposition dont André Michel, Nenel Cassy, Youri Latortue, Evalière Beauplan, Antonio Cheramy, Marjorie Michel, Serge Jean Louis, Jean Charles Moïse, Antoine Augustin ont rejeté d’un revers de main l’idée de cohabiter avec Jovenel Moïse à travers un gouvernement. Ils ont, parallèlement, publié un calendrier annonçant les activités de l’opposition pour les deux prochaines semaines. Ils ont aussi annoncé une journée de mobilisation baptisée ‘journée nationale de mobilisation pour la consolidation de l’indépendance de la République d’Haïti’, le 1er janvier 2020.
Rappelons que les leaders politiques modérés tels que Joseph Lambert du KONA, Paul Denis de l’INIFOS et Éric Jean Baptiste ne sont pas signataires des accords de Marriott et de Kinam.
Emmanuel Thélusma
Avec qui Jovenel Moïse discute-t-il pour trouver une solution à la crise ?
Les appels au dialogue et les missions d’officiels américains dans le pays n’ont jusqu’ici donné aucun résultat. Cependant, une source bien placée à la Passerelle a confié au Nouvelliste que cette structure de la société civile se prépare à rencontrer le président de la République. La Commission de passation de pouvoir a, quant à elle, fait savoir au journal qu’il n’y a jamais eu de canal de dialogue entre Jovenel Moïse et cette structure de l’opposition.
Depuis la démission de quatre membres influents de la commission de dialogue qu’il avait formée en octobre dernier, Jovenel Moïse n’a jamais reconstitué cette structure qui avait pour mission de trouver « une solution concertée à la crise ».
Évans Paul, Jean Rodolphe Joazile, Sainphor Liné Balthazard et Josué Pierre-Louis, respectivement coordonnateur, porte-parole, secrétaire rapporteur et membre de la commission de dialogue du président de la République, avaient remis leur démission à la suite des déclarations du chef de l’État lors d’une conférence de presse tenue le 15 octobre 2019.
Le Nouvelliste a appris que le chef de l’État devait rencontrer la Passerelle sur la crise. Cette importante structure de la société civile devait d’abord envoyer au locataire du Palais national, le mois dernier, un document contenant la feuille de route du gouvernement de transition que propose l’opposition. Puisque les regroupements politiques impliqués dans le processus n’avaient pas finalisé à temps le document, la rencontre avec Jovenel Moïse avait été reportée, a expliqué au Nouvelliste un membre très influent de la Passerelle. « Il n’y a pas encore de date pour l’instant, mais la rencontre avec le président de la République est dans notre agenda… », a précisé notre contact.
Le mandat de la première commission mise en place par la Passerelle composée de Bernard Craan, Carole Demesmin, Castel Germeil, du Dr Sofia Loréus, du Dr Charles Manigat, Sabine Manigat et Lemète Zéphyr étant arrivé à terme, c’est à un comité de suivi de finaliser la rencontre avec le chef de l’État, a appris Le Nouvelliste.
Par ailleurs, la Commission de passation de pouvoir n'a pas, quant à elle, de rencontre prévue avec le chef de l’État dans son agenda. Cependant, le porte-parole de cette structure de l’Alternative consensuelle a fait savoir qu’il n’écarte pas la possibilité de rencontrer le président de la République. « Pour le moment, il n’y a aucun canal de dialogue entre le chef de l’État et nous », a affirmé Hugues Célestin.
Pour le moment, personne ne sait avec qui le chef de l’Etat discute pour trouver une solution à la crise.
GERER a vu le jour.
Gerer, c’est cette nouvelle structure que les participants au Panel du 10 décembre à Washington avaient dénoncé comme l’une de ces sempiternelles structures avec directeur nommé avec salaire important, _ frais de dépacements, Voiture de luxe, etc…etc…
A la tête de Gere, UDER ANTOINE ancient direceur executive du dernier Conseil électoral provisoire
GERE aura pour tâche de fournir un support technique à l’Unité de Lutte contre la Corruption, l’ULCC
C’est Mme Michèle Sison ambassadrice des USA en Haïti qui a présenté le nouveau venu au public, réjouissant ainsi tous les specialists des payrolls grassement ras de l’USAID qui attendant déjà écrit le Nouvelliste ordinateurs, véhicules, frais et séminaires à gogo.
Et pour revenir à ce que Mme Emmanuele Duyon de Nou Pap domi avait declare lors du panel du 10 decembre à Washington: “ Si jamais le gouvernement américain accepte de mettre de l’argent dans un tel programme, ce sera un gâchis monumental.
Notre perception a expliqué l’une des personnalités invitées est que l’ambassade américaine soutient JOVENEL MOISE et ne semble pas du tout intéressée à ce que le procès Petro Caribe ait lieu un jour.
Cette semaine, un fait important a eu lieu. Cela fait très longtemps qu’il n’y avait eu un HEARING sur Haiti à Washington:
Le Comité des Affaires Etrangères de la Chambre des Députés, le HOUSE FOREING AFFAIRS COMMITTEE recevait le 10 décembre des personnalités haïtiennes pour leur poser des questions concernant la crise en Haïti, l’attitude du gouvernement américain et de l’ambassade américaine concernant la situation tragique dans laquelle vit le peuple haïtien, depuis on pourrait dire JILLET 2018, avec une accélération depuis le 15 Septembre dernier, avec le début de PEYI LOCK.
Toutes sortes de questions ont été posées.
On a eu l’impression que au fond, ces députés présents savaient pertinemment quelle était la situation en Haïti.
Mais les invites à ce panel: Pierre Espérance de RNDDH, Directeur exécutif de Haitian National Human Rights Defense Network
Ms Emanuela Douyon de Nu Pap Dòmi,
Daniel Erikson Managing Director Blue Star Strategies,
Ms Léonie Hermantin représentant la diaspora haïtienne,
Antonio Garratazu, Directeur Régional Latin America and the Caribbean International Republican Institute.
Les réponses du Pannel aux questions ont été très franches et c’était important de decrire la situation telle qu’elle est, de dire ce qu’était cette crise et surtout d’expliquer comment il n’y avait vraiment aucun moynen de dialoguer avec le président Jovenel Moïse qui est un inculpé et qui ne peut en aucun cas s’asseoir à la même table que ceux, c’est à dire la quasi totalité de la population qui demande qu’il démissionne.
Très peu de choses ont été laissées de côté…
Les hautes personnalités impliquées dans des scandales de corruption, l’abandon de la population qui meurt de faim, n‘a pas d’eau potable, ne peut envoyer ses enfants à l’école…les massacres impliquant des gangs comme celui de Jimy Chérisier impliqué dans le MASSACRE de La Saline , un gang qui continue à sévir, à voler, à tuer,. Sans qu’il n’y ait eu la moindre inculpation, sans qu’il n’y ait eu la moindre personne à avoir été appelée à se présenter devant la justice. Non
Jamais.
Le gouvernement a choisi de bloquer tous les dossiers de justice concernant le massacre de la Saline. Aucun mandat n’a été décerné concernant ce massacre de La Saline.
Question suivante: Et l’ambassade américaine dans tout ça? Comment le peuple haïtien perçoit ce que fait l’Ambassade Américaine ?
Réponse de 2017 à aujourd’hui, l’Ambassade a donné une aide totale au gouvernement haïtien. Depuis quelque temps, on peut même dire que les autorités américaines exercent une certaine pression sur ceux qui manifestent contre le régime en place. On enlève les visas par exemple ou bien on menace de leur enlever des visas, alors que les visas de ceux impliqués dans le “money landering” , le blanchiement d’argent ne sont pas le moins du monde menacés d’être enlevés.
On en vient à parler d’un programme à l’ordre du jour, celui de l’OEA et de l’Ambassade américaine un programme pour lutter contre la Corruption. “ Si jamais le gouvernement américain accepte de mettre de l’argent dans un tel programme, ce sera un gâchis monumental.
Notre perception a expliqué l’une des personnalités invitées est que l’ambassade américaine soutient JOVENEL MOISE et ne semble pas du tout intéressée à ce que le procès Petro Caribe ait lieu un jour.
Le gouvernement est corrompu, ça tout le monde le sait. Tous les gens qu’il engagent sont soupçonnés de corruption.
C’était présenté par Mélodie FM, quelques uns des points soulevés à la U.S.HOUSE OF REPRESENTATIVES COMMITTEE on FOREIGN AFFAIRS. À l’occasion d’un Hearing:
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Haiti on the Brink:
Assessing US. Policy Toward a Coutry in Crisis.
DOSSIER INSECURITE:
Haïti standard, le 12 décembre 2019.- Le porte-parole de la Police nationale d'Haïti (PNH), Michel-Ange Louis Jeune informe de l'arrestation, à l'aéroport international Toussaint Louverture, à Port-au-Prince, d'un présumé chef de gang canadien identifié sous le nom de Levesque Richard Joseph. Ce dernier avait pour objectif d'instaurer en Haïti une branche de ce gang vieil de plusieurs décennies, a déclaré le commissaire Michel-Ange Louis Jeune qui intervenait ce matin (12 décembre) sur les ondes de radio Caraïbe.
Haïti standard, le 11 décembre 2019.-La secrétaire exécutive de la la Fondation je klere, Marie Yolène Gilles informe qu’elle a visité, le 11 décembre, l’activiste politique connu sous le nom de Arnel Bélizaire écroué dans l’un des centres de détention de la zone métropolitaine.
Selon la militante des droits de l’homme, l’objectif de cette visite était de s’informer sur l’état de santé de l’ex parlementaire et de ses accolytes ainsi que les traitements infligés aux détenus.
Arnel Bélizaire a critiqué, selon Marie Yolène Gilles, une perquisition réalisée à son hôtel, dans ledit département, sans la présence d’un juge de paix. Les agents qui ont réalisé cette perquisition ont saccagé plusieurs portes de l’hôtel et emporté cinq (5) millions de gourdes qui étaient destinées au payroll des travailleurs, a rapporté la secrétaire exécutive de la Fondation je klere qui citait les propos de Arnel Bélizaire.
TOUJOURS INSECURITE: L’ETAT ANNONCE UNE SERIE DE MESURES POUR LUTTER CONTRE L’INSECURITE DANS LE PAYS.
( Haiti Libre)
Présence policière dans la zone métropoliaie et dans d’autres reegions du pays.
Le Corps d’Intervention et de maitien de l’orde (CIMO) et l’Unifé Départementale de maintien de l’Ordre 9UDMO) sont positionnés de façon permanente sur la route Nationale No 2 entre chalon et Petit goâve, et sur la route Natonale No 1 entre Cabaret et Arcahaie, afin de preevenir des actes de banditisme.
Mesures de renforcement dans les zones frontalières pour utter contre la contrebande d’armes et de munitins sur le tritore
Concernant ls activtés des gangs, Ronsard St Cyr et Eddy Jckson Alxi ont iiqué que ls autorités concernées détenaient des informations sur des groups d’individus armés afin de prcéder à leur arrestation au moment opportune
Quant à l’insécurité croissant au bicentenaire et ses environs st cyr s’est liité à dire que ls autorités plicières continuaient de dzeefinir des strategies pour reetablir l’ordre public.
ET POUR TERMINER, NOUS VOUS PROPOSONS DE REVENIR ENCORE A LA SÉANCE QUI A EU LIEU LE 10 DECEMBRE DERNIER AU CONGRES AMERICAIN.
Devant le congrès américain, Pierre Espérance a démontré les liens entre les autorités et les gangs armés en Haïti.
« Je milite dans le secteur des droits humains depuis 30 ans en Haïti. Ce que nous vivons en Haïti, depuis trois ans, nous ne l’avons jamais vécu auparavant », s’ plus de 180 personnes ont été tuées depuis le début de la crise.
Invité par la sous-commission des Affaires Hémisphériques, Sécurité Civile et Commerciale de la Chambre des Représentants des États-Unis, qui voulait réaliser une évaluation de la politique américaine en Haïti, le militant des droits humains a affirmé que le système judiciaire est pris en otage et est handicapé par l’Exécutif et les parlementaires.
Il a aussi exprimé ses regrets concernant les actions inefficaces de l’USAID et du soutien accordé par l’ambassade américaine au pouvoir en place, au détriment des revendications populaires.
Anpil Ayisyen kòmanse pèdi lajan nan sistèm Mandala a
Ayibo Post
Jwèt Mandala pwomèt moun ki patisipe anpil lajan. Se yon sistèm piramidal yo entèdi nan plizyè peyi. Anpil Ayisyen kòmanse nan difikilte pou jwenn lajan yo pwomèt yo a
Vanessa Joseph, 23 lane, ap etidye syans ledikasyon nan yon inivèsite prive. Li se premye pitit, nan yon fanmi ki gen 5 timoun Fontamara 27. Mitan mwa oktòb 2019 la, yon zanmi envite l nan koze « Mandala » a. Jèn fi sa rakonte : « Zanmi an fè m konprann pa gen okenn mwayen pou mwen pèdi kòb mwen an paske se detanzantan yon moun touche. Se tankou yon sòl. »
Rapidman, Vanessa Joseph aksepte rantre ladann. Li bay zanmi an 180 dola ameriken yo mande a. Se te yon kòb pou li peye inivèsite. Li di : « M se yon jèn ki bezwen lajan tankou tout moun. Nou nan yon peyi ki difisil, pa gen moun ki ap tande gen yon mwayen pou fè yon kòb, pou li pa rantre. [Sèl pwoblèm lan], moun k ap envite lòt la p ap montre difikilte bagay sa genyen ladann. »
Se yon jou aprè li fin peye, zanmi an presize Joseph li dwe bay 2 moun.
Se yon jou aprè li fin peye, zanmi an presize Joseph li dwe bay 2 moun. Epi 2 moun li bay yo, yo chak dwe bay 2 moun tou. Sa vle di, chak moun ki rantre dwe bay 2 lòt pou rann jwèt la fonksyonèl. « Imajine w se pa tout jèn ki ap gen tout kòb sa ki depase 15 000 goud. Se lè sa m konprann ki risk mwen pran ak kòb etid mwen an. »
Menm moman an, Joseph deside fè rechèch sou mandala epi mande enfòmasyon nan antouraj li. « M gen yon zanmi ki te di mwen priye Bondye avan sa gen pwoblèm. Jan li pale a te tou moutre bagay sa gen pwoblèm an kachèt. Men li te gentan twò ta paske mwen te gentan bay kòb la. »
Vanessa Joseph te rive jwenn 2 moun yo te mande li a. Poutan, depi kòmansman mwa novanm nan, anyen pa janm bouje nan gwoup li ye a. 2 moun li bay yo, ki rantre ak lespwa yap jwenn lòt moun, pa rive jwenn jiskaprezan. Ak yon vizaj ki parèt trè tris, demwazèl la di : « Pa gen anyen ki di kòb sa pa pral pèdi paske pa gen moun ki konn kiyès pou yo rele pou jwenn kòb yo te bay la. M pa wè kijanm pral di paranm se konsa kòb sa pèdi. »
Yon sistèm piramidal lalwa nan lòt peyi pini
Sistèm Mandala ap fè pale de li pandan dènye mwa sa yo an Ayiti. Se moun ki pa okouran kijan l fonksyone ki plis sible, sitou jèn yo. Mandala parèt tankou yon pwogram ki la pou fè moun fè lajan byen vit.
Li se yon fwod piramidal sa vle di yon mwayen, nan tronpe vijilans moun, eskwo itilize pou fè pwofi. Li fè pati sa ki rele sistèm de Ponzi an. Se Charles Ponzi, yon eskwo (escroc) italyen ki vin ak koze sila a.
Mandala fonksyone apati de yon ekonomi kolaborativ, sa vle di se lajan moun ki ap rantre yo yo met ansanm, pou peye yon moun ki nan sistèm nan deja. Li pa gen okenn reprezantasyon fòmèl, li pa gen biwo. Se ant zanmi oubyen sou Whatsapp li fonksyone.
Sistèm sa tou pa janm dire lontan. Jeneralman, li pa depase 3 mwa. Sa vle di aprè, li disparèt alòske anpil moun pèdi lajan.
Teknik eskwokri sa a pini depi byen lontan. Nan anpil peyi tankou Lafrans, li ilegal pou fè pwomosyon pou inisyativ ki sanble ak Mandala.
Kòman Mandala fonksyone ?
Nan kòmansman mwa novanm 2019 lan, 2 pwofesyonèl Ayisyen, Alphonse Bien-Aime ak Jean Emmanuel Fouche, pibliye sou Youtube yon videyo kote y ap eksplike kijan Mandala fonksyone.
Jean Emmanuel Fouche se yon achitèk ak designer. Li presize, nan nivo estrikti jwèt la, gen 4 etap. « Premye etap la fèt avèk yon moun. Dezyèm nan li menm, se premye moun nan ki ap envite 2 lòt moun. Pou twazyèm nan, 2 moun yo te envite a ap vin ak 2 lòt yo chak. Jiskaske li rive 15 moun nan yon sèk. »
Moun ki nan mitan sèk la, sa vle di moun nan premye etap la, se li menm ki ap touche. Li kontinye : « Se li ki ap resevwa kòb 8 premye moun yo. Aprè li fin touche, sèk la ap separe an 2. Sa vle di, lè sa ap gen 2 lòt sèk. »
Jean Emmanuel Fouche konfime, fòk moun kontinye ap rantre pou jwèt la ka kontinye. « Chak fwa yon moun fin touche. Li soti nan jwèt la. Fòk gen 8 lòt moun ki rantre pou yon lòt grenn moun touche ankò. Kòm sèk la separe an 2, fòk gen 16 moun lè sa. »
Evens Jean Francois etidye syans ekonomi nan yon inivèsite prive nan peyi a. Li menm tou se yon moun k ap pratike mandala. Papa yon pitit fi a presize li menm tou, pou sistèm mandala ret ap fonksyone fòk gen moun tout tan ki ap rantre, paske chak grenn moun dwe bay 2 lòt moun. Sa fè pati règ Mandala a.
Dapre li, yon moun ki fèl ak 5000 goud pa egzanp, lè li ap touche, se 40 000 goud l ap jwenn. « Lè yo te envite mwen rantre ladann mwen te etone. Paske menm labank pa bay tout posibilte sa yo. Pou yon moun envesti yon kòb epi li jwenn 8 sa li te bay la. »
Menmsi an reyalite se 7 moun sèlman ki ap rive touche sou chak 100 moun ki patisipe nan Mandala, selon kalkil matematik Alphonse Bien-Aime.
Pa gen okenn garanti
Tout bagay fèt sou baz konfyans nan Mandala. Pa gen okenn kontra ki siyen pou si ta gen yon pwoblèm. Nan yon sèk ki gen 15 moun, gen yon moun ki touche. Sa vle di gen 14 moun ki ap tann lòt moun rantre pou yo touche.
Feguenson Nelson se zanmi sa ki te envite Vanessa Joseph rantre nan Mandala a. Li rete li menm nan Ri Maglwa Anbwaz. Jèn gason sa ki gen 29 lane, ap anseye nan kèk lekòl nan kapital la. Li te etidye Travay Sosyal nan Fakilte Syans Imèn.
Feguenson Nelson ki ap priye Bondye pou li gentan touche, aksepte gen posibilite pou gen moun ki pèdi kòb yo reyèlman. Li ajoute : « Lè moun nan fin touche li ale. Pa gen moun ki gen kontwòl li paske depiw fini ou lib. Nan ka sa, tout moun ki patko touche yo pral gen pwoblèm paske p ap gen moun ki pou ba yo kòb yo te bay la pou yo rantre a. »
Paske se yon sistem enfòmèl, pa gen chif ofisyèl sou konbyen moun ki deja pèdi lajan nan Mandala. Sepandan, plizyè moun nan gwo difikilte pou yo jwenn mas kòb yo te pwomèt yo an.
Le Comité des Affaires Etrangères de la Chambre des Députés, le HOUSE FOREING AFFAIRS COMMITTEE recevait le 10 décembre des personnalités haïtiennes pour leur poser des questions concernant la crise en Haïti, l’attitude du gouvernement américain et de l’ambassade américaine concernant la situation tragique dans laquelle vit le peuple haïtien, depuis on pourrait dire JILLET 2018, avec une accélération depuis le 15 Septembre dernier, avec le début de PEYI LOCK.
Toutes sortes de questions ont été posées.
On a eu l’impression que au fond, ces députés présents savaient pertinemment quelle était la situation en Haïti.
Mais les invites à ce panel: Pierre Espérance de RNDDH, Directeur exécutif de Haitian National Human Rights Defense Network
Ms Emanuela Douyon de Nu Pap Dòmi,
Daniel Erikson Managing Director Blue Star Strategies,
Ms Léonie Hermantin représentant la diaspora haïtienne,
Antonio Garratazu, Directeur Régional Latin America and the Caribbean International Republican Institute.
Les réponses du Pannel aux questions ont été très franches et c’était important de decrire la situation telle qu’elle est, de dire ce qu’était cette crise et surtout d’expliquer comment il n’y avait vraiment aucun moynen de dialoguer avec le président Jovenel Moïse qui est un inculpé et qui ne peut en aucun cas s’asseoir à la même table que ceux, c’est à dire la quasi totalité de la population qui demande qu’il démissionne.
Très peu de choses ont été laissées de côté…
Les hautes personnalités impliquées dans des scandales de corruption, l’abandon de la population qui meurt de faim, n‘a pas d’eau potable, ne peut envoyer ses enfants à l’école…les massacres impliquant des gangs comme celui de Jimy Chérisier impliqué dans le MASSACRE de La Saline , un gang qui continue à sévir, à voler, à tuer,. Sans qu’il n’y ait eu la moindre inculpation, sans qu’il n’y ait eu la moindre personne à avoir été appelée à se présenter devant la justice. Non
Jamais.
Le gouvernement a choisi de bloquer tous les dossiers de justice concernant le massacre de la Saline. Aucun mandat n’a été décerné concernant ce massacre de La Saline.
Question suivante: Et l’ambassade américaine dans tout ça? Comment le peuple haïtien perçoit ce que fait l’Ambassade Américaine ?
Réponse de 2017 à aujourd’hui, l’Ambassade a donné une aide totale au gouvernement haïtien. Depuis quelque temps, on peut même dire que les autorités américaines exercent une certaine pression sur ceux qui manifestent contre le régime en place. On enlève les visas par exemple ou bien on menace de leur enlever des visas, alors que les visas de ceux impliqués dans le “money landering” , le blanchiement d’argent ne sont pas le moins du monde menacés d’être enlevés.
On en vient à parler d’un programme à l’ordre du jour, celui de l’OEA et de l’Ambassade américaine un programme pour lutter contre la Corruption. “ Si jamais le gouvernement américain accepte de mettre de l’argent dans un tel programme, ce sera un gâchis monumental.
Notre perception a expliqué l’une des personnalités invitées est que l’ambassade américaine soutient JOVENEL MOISE et ne semble pas du tout intéressée à ce que le procès Petro Caribe ait lieu un jour.
Le gouvernement est corrompu, ça tout le monde le sait. Tous les gens qu’il engagent sont soupçonnés de corruption.
Et le scandale DERMALOG est évoqué. Et une réflexion: Comment vouloir organiser des élections à partir de telles cartes ? Des cartes qui seraient truquées au départ.
Alors que faire?
C’est l’une des questions à avoir été posée aux membres du Panel
Que Faire?
- Installer un gouvernement de transition
- Faire le procès Petro Caribe
- Installer un nouveau Conseil électoral. Il faut remplacer ceux qui sont là et profitent de ce régime, il faut les remplacer par des citoyens honnêtes.
Mais que peut faire le gouvernement américain ?
Réponse:
Cesser de supporter un gouvernement corrompu. Un gouvernement qui ne cesse de répéter qu’il est prêt à dialoguer avec tout un chacun.
Et bien la réponse donnée à ce gouvernement au pouvoir maintenant en Haïti est un NON.
Nous ne voulons pas, nous ne pouvons pas dialoguer avec un gouvernemet corrompu.
Après toutes ces discussions, il y a t-il eu une décision à avoir éte prise?
Mr Meeks présent à la séance a révélé à l’assistance que LUNDI 9 décembre ils ont adressé une lettre au Congrès américain pour attirer son attention sur la misère sévissant actuellement en Haïti. Sur ces 3 millions d’Haïtiens qui sont en butte à la faim.
La congresswoman Frederika Wilson a voulu savoir pourquoi depuis tout ce temps Mr Jovenel Moïse n’avait pas été impeach.
Réponse: Ceux qui auraient pu l’IMPEACH sont ses alliés. Des alliés qui ont touché et touché gros de Jovenel Moïse pour qu’ils ne prononcent pas un ordre d’Impeachment contre lui…
C’est bon et pour Mr Moïse et pour ces parlementaire corrompus…
AUTRE QUESTION
Voyez vous quelque chose que le gouvernement américain pourrait faire,
CESSER DE LE SUPPORTER
CESSER DE SUPPORTER UN GOUVERNEMET TELLEMENT CORROMPU…
Telle a été la réponse
On a voulu passer au vote pour savoir si parmi l’assistance , parmi les invites à ce Pannel, tout le monde était du même avis?
Tout le monde a été d’accord que ce serait la seule attitude à prendre.
On s’est séparé après près de trois heures de débat où les panelistes ont été très franc, en promettant de se revoir.
Il y a longtemps, très longtemps qu’une telle rencontre aurait du avoir lieu. Nous le devons au peuple haïtien a dit Frederica Wilson
A ces Haïtiens qui ne peuvent plus rentrer chez eux pour y passer des vacances, à ces Haïtiens qui se tuent à envoyer de l’argent pour leurs parents vivant en Haïti , enfin à ces Haïtiens sans qui la Floride ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui.
C’était quelques uns des points soulevés à la U.S.HOUSE OF REPRESENTATIVES COMMITTEE on FOREIGN AFFAIRS. À l’occasion d’un Hearing:
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Haiti on the Brink:
Assessing US. Policy Toward a Coutry in Crisis.