Gazettehaiti.com - À travers une publication sur son compte X, le conseiller-président Leslie Voltaire a salué la « résolution historique » de l’assemblée nationale française adoptée le jeudi 5 juin 2025, « appelant le gouvernement ouvernement à reconnaître l’injustice de la double d’être imposée à Haïti et à engager un processus de justice réparatrice. »
Après la victoire contre les colons français, en 1825 un émissaire du roi Charles X accompagné d’une flottille militaire débarqua à Port-au-Prince et exigea aux autorités haïtiennes de verser 150 millions de francs-or d'indemnité aux anciens propriétaires de terres et d'esclaves, en échange de la reconnaissance de l'indépendance d’Haïti.
Gazettehaiti.com - Interpellé par Dénel Sainton dans le cadre du dossier de plus de trois ans d’arriérés de salaires des employés administratifs de la PNH, le protecteur du citoyen Me Jean Wilner Morin a répondu à l’appel et n’a pas mis de temps à réagir. Il a écrit au commandant en chef de la PNH, Normil Rameau pour lui demander de lui soumettre toutes les informations dont il dispose autour de ce dossier. Me Jean Wilner Morin a également fait des recommandations à l’administration de l’institution policière si ces employés n’ont pas réellement perçu leurs salaires.
« Au cas où les allégations se révèleraient fondées, l'OPC recommande à l'administration de la PNH d'adopter toutes les mesures nécessaires afin que le droit à la rémunération de ces employés soit garanti et respecté dans le meilleur délai », écrit Me Morin.
Hier, le journaliste de Radio Télé Caraïbes a attiré l’attention de l’OPC autour du retard excessif d’arriérés de salaires des employés administratifs de la Police Nationale d’Haïti. Il l’a exhorté à diligenter une enquête approfondie sur les causes de ce retard massif de paiement
BY REZO NODWES - À la Conférence des Nations Unies sur l’océan à Nice, une voix singulière capte l’attention : celle de Vincent Doumeizel, conseiller au Pacte mondial de l’ONU et ardent défenseur d’une ressource sous-estimée — les algues. Pour lui, ces « forêts sous-marines » représentent bien plus qu’un superaliment : elles offrent une réponse concrète aux crises majeures de notre époque. Cultivables sans terres ni engrais, elles captent massivement le carbone, nourrissent durablement, remplacent plastiques et textiles, et renforcent l’autonomie économique, notamment des femmes, comme à Zanzibar.
Face à un secteur encore peu encadré, Doumeizel milite pour une gouvernance mondiale des algues. Il proposera à Nice la création d’un groupe de travail onusien regroupant six agences internationales, avec pour horizon une résolution dès 2026. Déjà soutenue par la France, Madagascar ou encore la Corée du Sud, cette initiative vise à transformer une marée verte en manne bleue. Une révolution écologique et humaine portée par un homme convaincu que, pour sauver la planète, il est temps d’apprendre à cultiver l’océan.
Rhinews.com - Pierre Espérance, directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), a exprimé un soutien sans réserve au contrat passé entre l’État haïtien et une entreprise américaine privée de sécurité dans le but de neutraliser les groupes armés terroristes qui contrôlent plusieurs zones du pays. Il qualifie cette coopération d’« indispensable », tout en insistant sur la nécessité de transparence et de professionnalisme dans les opérations en cours. Ce soutien s’inscrit, dit-il, dans une analyse implacable de la montée en puissance des gangs armés depuis les deux mandats du régime PHTK, notamment sous Jovenel Moïse. Pierre Espérance accuse le pouvoir de l’époque d’avoir détourné les institutions étatiques de leur rôle fondamental
Le directeur exécutif du RNDDH remonte jusqu’aux premiers massacres répertoriés, notamment à La Saline, Cité Soleil et Bel-Air, pour illustrer ce qu’il appelle « une stratégie planifiée de terreur et de destruction ». Pour lui, c’est à ce moment-là que les gangs se sont fédérés, organisés, et ont étendu leur emprise sur la region métropolitaine avec de toutes sortes de complicités nationales et internationales: « Ils vivaient ensemble, ils se sont organisés. Ils ont écrasé le pays pour pouvoir terroriser la population. »
Selon ses informations, les membres de l’entreprise de sécurité seraient déjà déployés sur le terrain. Il appelle à une gestion rigoureuse et ciblée des opérations afin de minimiser les risques pour les civils : « Il faut éviter les victimes, les dommages collatéraux… dans l’église, dans le marché public…
Il critique vertement les autorités du Conseil présidentiel de transition (CPT), dénonçant leur inaction et leur inefficacité depuis leur installation. Face à à une machine de mort bien installée, seule une réponse coordonnée, légale, armée et juste — incluant la participation internationale sous supervision haïtienne — pourra rétablir la paix. Et pour cela, « la prison ou la mort » reste, selon lui, la seule issue pour les chefs de terroristes qui continuent de semer la terreur sur le territoire national.
Rhinews.com - La Cour suprême des États-Unis a donné son aval ce vendredi à la suspension d’un programme d’admission humanitaire mis en place sous l’administration Biden, permettant à environ 530 000 ressortissants de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela de résider et de travailler temporairement sur le territoire américain. Cette décision ouvre la voie à leur expulsion accélérée par l’administration Trump, qui avait saisi la haute juridiction pour annuler les injonctions émises par les tribunaux inférieurs. Le programme de “parole humanitaire”, inspiré d’un mécanisme légal datant des années 1950, autorisait certains migrants à entrer légalement aux États-Unis pour des raisons urgentes, humanitaires ou d’intérêt public. L’administration Biden avait étendu cette disposition en 2023 aux ressortissants des quatre pays mentionnés, sous conditions strictes de parrainage américain et de vérification sécuritaire. L’administration Trump avait ordonné dès son retour au pouvoir la suppression de ce programme dès son premier jour d’exercice.
La Cour suprême est saisie de plusieurs recours d’urgence en lien avec la politique migratoire, dont une autre affaire toujours pendante où l’administration Trump cherche à élargir ses pouvoirs pour expulser des migrants vers des pays tiers sans leur permettre de contester la décision.
En parallèle, les juges de la haute juridiction doivent encore se prononcer sur des dossiers hautement sensibles concernant le droit du sol, les soins aux personnes transgenres et la liberté religieuse, dans une fin de session judiciaire marquée par une forte polarisation.