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Digicel et Marriott attendant-ils leur tour?

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Catégorie : En Bref
Création : 16 mai 2025

Les deux bâtiments les plus imposants et les plus prestigieux à Port-au-Prince sont en passe d’être livrés aux groupes criminels. Ces deux tours, Digicel et Marriott, logées dans les hauteurs de Turgeau, dans une capitale délabrée, étaient devenues des attractions incontournables et transféraient un certain prestige par leur allure et leur apparat.
Au-delà de Delimart, du Collège Canado-Haïtien et de Natcom qui participent à cette ambiance infrastructurelle des plus modernes, les habitants de Pacot, de Debussy, de Canapé Vert et de Turgeau y trouvaient leur fierté mais surtout une raison de se sentir en securité contre les assauts des terroristes sans foi ni loi.
Car dans toute société où le bon sens et la cohérence prévalent, tous les moyens seraient mis en branle pour préserver de tels intérêts indispensables à la vie d’un pays, se disaient-ils.
Puisque, outre leur apparence grandiose, c’est quasiment tout le système de communication qui y est hébergé entre Digicel et Natcom et c’est aussi un certain plaisir que confère cette petite agglomération marquée du progrès et de la civilisation humaine tel que prônée par l’Occident.
Depuis quelque temps l’affolement est total et tous craignent que ces quartiers ne deviennent de nouveaux ‘territoires perdus’, de nouvelles victoires pour les crapules. Certains y croient même déjà et disent compter les jours avant que cela ne s’accomplisse à l’instar de mille et un autre cas d’exemples.
Donc la dégringolade poursuit son cours dévastateur et sordide. La désintégration sociale et économique d’Haïti ne semble pas vouloir s’arrêter. Et qu’est-ce qu’il y a d’autre à détruire sinon l’âme, l’histoire et l’identité haïtiennes? Nous connaissons et vivons chaque jour des atrocités auxquelles aucun être humain, fût-il blanc, jaune, roux, noir; fût-il Haïtien, ne devrait être soumis.
Alors cette course à la destruction voudra-t-elle épargner le peu d’infrastructures encore debout, rares symboles de la postmodernité dans une capitale dézinguée? Sinon, c’est que le plan continuera de s’exécuter. Et nous en connaissons la couleur.
Ce que nous ne savons pas, c’est quel en sera l’ultime crime? Quelle en sera la dernière couleur? Quelle sera la dernière danse ?

JJHaïti! 

République dominicaine : une marche unitaire pour célébrer les 60 ans de la Révolution d’Avril et dénoncer l’impérialisme…

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Catégorie : En Bref
Création : 16 mai 2025

SAINT-DOMINGUE, dimanche 27 avril 2025 (RHINEWS)— Soixante ans après la Révolution d’Avril de 1965, plusieurs organisations sociales, antiracistes et de défense des droits humains ont appelé à une grande marche unitaire le samedi 27 avril, à partir de 9h du matin, depuis la Plazoleta La Trinitaria du District National. L’initiative vise à rappeler “l’héroïsme du peuple dominicain et des exilés haïtiens” face à l’impérialisme, mais aussi à dénoncer “l’essor du fascisme et de la discrimination raciale” en République dominicaine.
Dans leur communiqué, les organisateurs soulignent que cette commémoration se déroule dans un contexte marqué par “le renforcement d’un régime d’apartheid” et “la diffusion de fausses narrations sur une prétendue invasion d’immigrants”. Ils affirment que ces discours masquent “les véritables invasions que la République dominicaine et Haïti ont subies aux mains de l’impérialisme américain”.
“En alimentant cette rhétorique mensongère”, dénoncent-ils, “on restreint des droits fondamentaux tels que l’accès universel et gratuit à la santé et à l’éducation, tandis que des centaines de maisons appartenant à des Dominicains et à des Haïtiens des quartiers populaires sont détruites”. Les groupes organisateurs dénoncent également des déportations massives, signalant qu’“elles ne respectent plus ni les femmes enceintes, ni les enfants, ni même les hôpitaux, les églises ou les écoles, qui devraient être des lieux sanctuaires”.
Le communiqué rappelle aussi la mémoire de Jacques Viau Renaud, “jeune poète haïtien tombé lors de la Révolution d’Avril”, soulignant que “cette lutte héroïque ne pourra jamais être récupérée par des secteurs conservateurs et fascistes opposés aux principes de dignité et de démocratie”.
Face à “l’état d’exception” et aux “15 mesures racistes adoptées le 6 avril contre la communauté haïtienne et ses descendants”, les collectifs appellent à marcher pour exiger le respect des droits humains. Ils dénoncent également “les déportations massives contraires aux principes constitutionnels, nationaux et internationaux”, ainsi que “la dévastation environnementale causée par les multinationales comme Barrick Gold”.
Enfin, les organisateurs expriment leur solidarité avec le peuple palestinien, rappelant que “comme la République dominicaine de 1965, celui-ci subit aujourd’hui l’invasion d’une armée au service de l’impérialisme, l’armée sioniste”.
“Nous marchons malgré les menaces contre la liberté d’expression, car les droits se perdent lorsqu’on cesse de les exercer”, affirme le communiqué.
Le texte est signé par plusieurs organisations, notamment le Colectivo #HaitianosRD, le Mouvement Socialiste des Travailleuses et Travailleurs de la République Dominicaine (MST), le Mouvement Reconocido, le Mouvement des Femmes Sociopolitiques Mamá Tingó, le Groupe de Jeunes du Batey Los Jovillos, le Mouvement Socio-Culturel de Travail Humanitaire et Environnemental (MOSCTHA), le Mouvement des Femmes Dominico-Haïtiennes (MUDHA), la Ligue Haïtienne Internationale (LIHAITI) et les Associations Solidaires d’Ouvriers Migrants de la Ligne Nord-Ouest.

Affaire Rouzier vs Joe Dwet Filé : un conflit qui soulève la question des droits d’auteur et de la protection de la culture haïtienne

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Catégorie : En Bref
Création : 16 mai 2025

Par Jude Martinez Claircidor, - NEW-YORK, samedi 26 avril 2025 (RHINEWS)-Le conflit opposant le musicien et producteur haïtien Fabrice Rouzier au chanteur franco-haïtien Joe Dwet Filé fait grand bruit sur les réseaux sociaux et dans les cercles culturels des deux rives de l’Atlantique. Au cœur de cette polémique : l’usage présumé sans autorisation de la mélodie, des arrangements musicaux, et même d’extraits visuels du titre légendaire ” Je vais” de l’équipe de Haïti Troubadours, œuvre à laquelle est associée la figure de Rouzier.
Selon des sources proches du dossier, avant de porter l’affaire devant un tribunal fédéral à New York, Fabrice Rouzier aurait tenté à plusieurs reprises, en vain, d’établir un dialogue avec l’équipe de Joe Dwet Filé pour parvenir à une résolution amiable. Ce refus persistant d’ouvrir des négociations aurait précipité l’ouverture de poursuites judiciaires, qui pourraient avoir des conséquences considérables pour l’artiste franco-haïtien et pour plusieurs maisons de production et de distribution internationales impliquées dans la diffusion de ses œuvres.
Au-delà des émotions exacerbées qui enflamment la toile, la question centrale demeure juridique et éthique : l’utilisation, même partielle, d’une œuvre musicale sans l’accord exprès de son créateur constitue une violation manifeste des lois internationales sur les droits d’auteur. Ces normes, érigées pour protéger la propriété intellectuelle, imposent que toute reproduction, adaptation ou diffusion d’un contenu protégé soit soumise à l’autorisation formelle de l’auteur ou de ses ayants droit.
Pour de nombreux observateurs, il est d’autant plus regrettable que Joe Dwet Filé et son équipe n’aient pas saisi l’opportunité de résoudre ce litige à l’amiable, avant qu’il ne prenne une tournure judiciaire. Le chanteur, dont l’œuvre « 4 Kampé » génère aujourd’hui des revenus substantiels, risque de voir son image ternie si les accusations de violation de droits d’auteur sont confirmées et si les éléments présentés par les avocats de Fabrice Rouzier s’avèrent irréfutables.
En parallèle, une autre polémique émerge : une vidéo virale montre Frère Dodo, personnage populaire du paysage musical haïtien, revendiquant la paternité de “Je vais”. Vivant aujourd’hui dans la précarité, Frère Dodo affirme être l’auteur véritable de cette chanson devenue source de profits pour d’autres. Toutefois, à ce jour, il n’a pu présenter aucun document légal attestant de ses droits sur l’œuvre. De surcroît, plusieurs voix avancent que “Je vais” puiserait ses origines dans le riche répertoire des traditions musicales anciennes, brouillant davantage les contours de cette revendication.
Le droit, en tant que science rigoureuse, exige que toute prétention soit étayée par des preuves conformes aux principes juridiques établis. Se revendiquer propriétaire d’une chanson ne saurait suffire : encore faut-il être en mesure d’en apporter la démonstration à travers des moyens légaux recevables devant un tribunal.
Cet imbroglio judiciaire et médiatique met en lumière, avec une acuité particulière, l’urgence de renforcer la protection de la propriété intellectuelle dans l’espace francophone caribéen. Il rappelle, de manière saisissante, la nécessité pour les artistes de consigner systématiquement leurs créations, de défendre avec rigueur leur patrimoine culturel et de sensibiliser les nouvelles générations aux droits qui en garantissent la pérennité. Plus profondément encore, cette affaire révèle combien le trésor musical haïtien — trop souvent pillé, parfois ignoré — exige des mécanismes de sauvegarde plus robustes face aux dynamiques prédatrices de la mondialisation culturelle

“Haïti adopte un budget de guerre après que les États-Unis ont désigné Viv Ansanm et Gran Grif comme organisations terroristes: Le CPT soutient la désignation et lance une répression contre les réseaux criminels”…

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Catégorie : En Bref
Création : 12 mai 2025

4 mai 2025 - PORT-AU-PRINCE, dimanche 4 mai 2025 (RHINEWS)— Le Conseil présidentiel de transition (CPT) a annoncé avoir ratifié un budget de guerre visant à démanteler les réseaux de gangs nationaux et leurs alliés internationaux, tout en saluant la décision des États-Unis de classer les groupes armés Viv Ansanm et Gran Grif comme organisations terroristes internationales. C’est ce qu’indique un communiqué officiel publié samedi par le Bureau de communication de la Présidence haïtienne.
« Le CPT a ratifié un budget de guerre pour éradiquer les bandits nationaux et leurs alliés de la mafia internationale qui sèment le désordre dans le pays », précise le texte, qui souligne que la crise actuelle repose sur une infrastructure de criminalité transnationale, impliquant trafic de drogue, d’armes, de munitions, d’organes, blanchiment d’argent, et autres activités illicites.
Selon la Présidence, ces réseaux criminels « ont plongé une partie du peuple haïtien et leurs alliés internationaux dans un trou infernal », en instaurant un climat de violence extrême caractérisé par des vols, viols, pillages, incendies et meurtres. « La classe moyenne a été décimée », déplore le communiqué.
La Présidence voit dans la décision de Washington un tournant stratégique : « Lorsque les États-Unis reconnaissent les bandits nationaux et leurs alliés comme terroristes, c’est une grande avancée dans la lutte contre la terreur dans le pays. Cela ouvre la voie à des actions concrètes, non seulement contre les groupes locaux, mais aussi contre leurs soutiens à l’étranger. »
Dans cette dynamique, le Conseil présidentiel a également demandé au Premier ministre de transmettre au ministre de la Justice des instructions claires pour que le système judiciaire haïtien statue sur les dossiers des citoyens déjà sanctionnés par d’autres pays.
La Présidence affirme vouloir collaborer pleinement avec tout État prêt à soutenir la lutte contre le terrorisme et le crime transnational, tout en réaffirmant que « l’État haïtien ne servira de refuge ni de protection à aucun criminel, qu’il porte une cravate ou des sandales ».
Le Conseil présidentiel de transition estime que le moment est venu « d’éliminer ce système criminel transnational » et de poser les bases d’« élections honnêtes, crédibles et transparentes » menant à une stabilité politique, économique et sociale durable.

Cap-Haïtien : cinq présumés bandits tués, des armes récupérées

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Catégorie : En Bref
Création : 12 mai 2025

4 mai 2025 Société VBI - Une opération de la Police Nationale d’Haïti (PNH), menée le samedi 3 mai dans le département du Nord, s’est soldée par la mort de cinq individus armés, la saisie d’armes à feu et l’arrestation d’une femme suspectée de complicité. Cette intervention s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à démanteler les réseaux criminels qui sévissent dans la région.
Cap-Haïtien, le 4 mai 2025 – Selon un communiqué de la PNH, l’opération s’est déroulée dans la localité de « Nan Zonbi », à l’entrée sud de Cap-Haïtien. Elle visait un groupe armé dirigé par un chef de gang connu sous le pseudonyme de Koulou. Les individus abattus ont été identifiés sous les noms de Dessalines, Tchaly, Petyon, Bicha et Kòvè. Tous étaient recherchés pour leur implication présumée dans divers actes criminels, dont des vols, assassinats, viols et enlèvements.
Kerla Saint-Juste, compagne de Dessalines considéré comme le second du gang a été arrêtée sur place. La police a également saisi un pistolet de marque Taurus, une arme artisanale, ainsi qu’un lot de munitions, question de réduire ainsi les capacités offensives et nuisibles du groupe.
L’opération a été supervisée par le Commissaire Divisionnaire Sem Calixte, Directeur Départemental de la Police du Nord, en présence d’un juge de paix chargé de constater légalement les faits.
La Direction Départementale de la PNH dans le Nord réaffirme sa volonté de lutter contre l’insécurité et de neutraliser les foyers de gangs qui menacent la paix publique. Cette opération s’inscrit dans une série d’actions visant à restaurer l’ordre et à sécuriser la population.
Vant Bèf Info (VBI)

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