10 mai 2025 Sécurité VBI - Un présumé membre du gang armé « Bakòp Bosal », identifié sous le nom de Davidson, a été tué le samedi 10 mai 2025 à Miragoâne lors d’une opération menée par le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance, Me Jean Ernest Muscadin.
Miragoâne, 10 mai 2025 – Selon les autorités judiciaires, Davidson se cachait depuis environ quatre mois dans une maison de la localité. Le propriétaire des lieux a été arrêté pour complicité présumée et placé en garde à vue en attendant son audition par la justice.
Cette opération s’inscrit dans la continuité d’une série d’interventions lancées par le commissaire Muscadin pour démanteler le gang « Bakòp Bosal », actif dans le Grand Sud. En janvier dernier, une opération similaire à Ducis avait permis de neutraliser trois membres influents du groupe : Jean Gardy Estève, alias « Boudou », Milord Fénélon, alias « Pa nan Rans », et Cazimir Joseph, alias « Juge de Paix ». Ils étaient accusés de viols, d’assassinats et de vols à main armée dans les zones de Ducis, Chantal et Camp-Perrin.
Connu pour sa ligne dure face à l’insécurité, Me Muscadin n’a jamais caché sa volonté de faire de sa juridiction un « cimetière pour les bandits ». Une approche controversée, mais qui, selon plusieurs résidents, aurait contribué à réduire sensiblement le taux de criminalité dans certaines zones du département.
Jean Gilles Désinord
Vant Bèf Info (VBI)
10 mai 2025 Société VBI - Pour son tout premier ouvrage, l’auteure afro-féministe Cottecheese Pierre frappe fort avec ‘Être mariée n’est pas un plan A’, un essai engagé qui remet en question les normes sociales imposées aux femmes. Dans un ton à la fois personnel et universel, elle invite à un recentrage sur soi et à la reconquête de sa liberté. La première vente-signature du livre est prévue le 30 mai 2025 à l’Ambassade d’Haïti en France, à Paris.
Paris, le 10 mai 2025 –Publié en autoédition, cet ouvrage marque les débuts littéraires d’une voix déjà bien connue sur les réseaux sociaux. Militante, coach en déconstruction, entrepreneure et fondatrice du mouvement féministe Fanm Eklere, Cottecheese Pierre déconstruit l’idée selon laquelle le mariage serait l’aboutissement naturel de toute vie féminine.
Un manifeste pour l’autonomie féminine
Dans ‘Être mariée n’est pas un plan A’, elle propose 26 « plans de vie », où le mariage classé seulement en 13e position, devient un choix parmi d’autres, et non une finalité. Elle valorise d’autres voies d’épanouissement : apprendre à s’aimer, voyager, entreprendre, militer, guérir. « Le mariage n’est qu’un grain de sable dans l’océan de nos vies », confie-t-elle dans un entretien accordé à Vant Bèf Info.
Une parole ancrée dans le vécu
Si l’essai n’est pas autobiographique, il est traversé de récits personnels et de témoignages bouleversants. L’autrice évoque le mariage de sa mère, les silences familiaux face aux violences, et son propre parcours marqué par des traumatismes. Elle aborde sans détour des sujets encore tabous comme l’inceste et les violences conjugales, appelant à briser le silence et à reprendre le pouvoir sur sa propre histoire.
Née à Jérémie, en Haïti, de mère adolescente, Cottecheese Pierre grandit avec une conscience précoce des inégalités et des violences faites aux femmes. Couronnée Miss Videomax en 2006, elle entame une carrière médiatique et diplomatique avant de s’installer en France en 2013. Diplômée en relations internationales, elle exerce aujourd’hui dans le secteur des solutions informatiques. En parallèle, elle fonde la marque Rootsa, dédiée au lien entre Haïti et les racines africaines, et s’implique activement dans la défense des droits des femmes.
Ce premier ouvrage s’inscrit dans une dynamique plus large. Conférences, ateliers, lives et rencontres sont prévus en France, au Canada, aux États-Unis et en Afrique de l’Ouest.
Cottecheese Pierre, elle-même mariée, précise qu’il ne s’agit pas de remettre en cause le mariage en tant que tel, mais bien l’injonction à s’y conformer. Son message central chaque femme doit se choisir, se libérer des attentes sociales, et construire une vie à son image. « Personne ne vivra ta vie à ta place », rappelle-t-elle.
L’ouvrage est disponible sur Amazon et sera proposé à la vente lors des événements à venir.
Mederson Alcindor
Vant Bèf Info (VBI)
AA/Tunis - Analdolu Ajansi - Le milliardaire américain et cofondateur de Microsoft, Bill Gates, s’en est pris jeudi à Elon Musk qu'il accuse de "tuer les enfants les plus pauvres au monde".
S'engageant à donner 200 milliards de dollars via sa fondation d’ici 2045, Bill Gates a accusé le patron de Tesla, également première fortune mondiale, de «tuer les enfants les plus pauvres au monde» après la réduction drastique du budget de l’aide étrangère américaine, rapporte Le figaro
«L’image de l’homme le plus riche du monde tuant les enfants les plus pauvres du monde n’est pas belle à voir», a pointé le cofondateur de Microsoft, âgé de 69 ans. Ces propos font référence aux mesures prises par l’administration du président Donald Trump pour réduire les budgets d’aide internationale, notamment l’USAID. Les coupes américaines ont été supervisées par le Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), dirigé par Elon Musk, précise le média français.
Bill Gates a annoncé la fermeture de sa fondation le 31 décembre 2045. Le don qu’il a annoncé ce jeudi doit contribuer, a-t-il dit, à éradiquer des maladies comme la polio et le paludisme, à mettre fin aux décès évitables chez les femmes et les enfants et à réduire la pauvreté dans le monde, rapporte la même source.
«Le nombre de décès commencera à augmenter pour la première fois... il y aura des millions de décès supplémentaires à cause (du manque de) ressources», a déclaré Bill Gates à l’agence Reuters.
«Les gens diront beaucoup de choses sur moi quand je mourrai, mais je suis déterminé à ce que l’une d’entre elles ne soit pas ’il est mort riche’», a écrit Bill Gates dans un message publié sur son site web précise encore Le Figaro.
«Il y a trop de problèmes urgents à résoudre pour que je conserve des ressources qui pourraient être utilisées pour aider les gens». Le milliardaire considère par ailleurs qu’il n’est «pas clair» encore si «les plus riches du monde continueront à défendre les plus pauvres» à l’avenir, au vu des réductions de dons constatées de la part des principaux donateurs, dont la Grande-Bretagne et la France, ainsi que les États-Unis, premier pays en termes de donations au monde, note enfin le média français.
10 mai 2025 brèves VBI - La direction générale du Fonds national de l’Éducation (FNE) lance un appel à candidatures pour le recrutement de dix (10) stagiaires spécialisés en sciences de l’éducation. Ces stagiaires seront sélectionnés par voie de concours en vue d’appuyer la mise en œuvre de projets structurants du FNE, axés sur la planification, la gestion et le financement du système éducatif.
Port-au-Prince, 10 mai 2025.—Cette initiative s’inscrit dans le cadre des résolutions du Conseil d’administration de l’institution, adoptées le 11 mars 2025. Elle vise à renforcer les capacités organisationnelles du FNE pour une gouvernance plus efficace et durable de l’éducation nationale.
Le programme s’adresse aux professionnels titulaires d’une licence en sciences de l’éducation, avec une spécialisation dans l’un des domaines suivants :
planification de l’éducation ; politiques éducatives ; financement de l’éducation ; management des dispositifs éducatifs et de formation.
Les candidats doivent également démontrer une bonne connaissance du système éducatif haïtien, ainsi que de solides compétences rédactionnelles et analytiques.
Le concours d’admission portera sur : les fondements de la politique nationale de l’éducation ; la planification et le financement du secteur éducatif ; l’aptitude à la rédaction administrative et à la synthèse stratégique.
Les dossiers de candidature doivent être soumis au plus tard le vendredi 30 mai 2025 à 16h00, via le formulaire en ligne prévu à cet effet.
Ce programme de stage s’inscrit dans une dynamique de modernisation du secteur éducatif haïtien. Il vise à optimiser la gestion des ressources et à renforcer les structures éducatives au bénéfice des générations futures.
Vant Bèf Info (VBI)
Alors que le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) dirigé actuellement par Fritz Jean dénonce les expulsions massives de migrants haïtiens par la République dominicaine, cette dernière réaffirme son droit souverain à protéger son territoire. Mais au-delà des échanges diplomatiques, une question s’impose : que fait réellement l’État haïtien pour défendre ses citoyens en terre étrangère ?
Lequotidien509 - avril 25, 2025
Santo Domingo, 24 avril 2025 – À la suite du communiqué publié par le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) d’Haïti dénonçant les opérations de rapatriement de ressortissants haïtiens, le gouvernement dominicain a répliqué jeudi en réaffirmant son attachement aux droits humains tout en défendant son droit souverain de contrôler sa frontière et d’appliquer sa législation migratoire.
Dans un communiqué officiel, le ministère des Affaires étrangères dominicain précise que les rapatriements s’effectuent dans le cadre de la loi, et s’inscrivent dans une démarche de préservation de l’ordre public et de la sécurité nationale. Il souligne que la dégradation accélérée de la situation institutionnelle, humanitaire et sécuritaire en Haïti entraîne une pression migratoire inédite que le pays se doit de gérer de manière ferme et responsable.
Toutefois, si le CPT a dénoncé publiquement ces pratiques, une question cruciale demeure : quelles actions concrètes ont été entreprises par les autorités haïtiennes pour défendre réellement les droits des migrants en République dominicaine ? Qu’a fait le gouvernement haïtien pour exiger, au-delà des déclarations, le respect des ressortissants haïtiens sur le sol voisin ?
Car si l’on veut se faire respecter, encore faut-il se donner les moyens de l’être. Et force est de constater que, malgré les discours officiels et la détérioration continue des relations diplomatiques entre les deux pays, aucun effort réel ni structuré n’a été engagé par l’État haïtien en faveur de la protection de ses citoyens expatriés. Au contraire, chaque configuration du pouvoir en Haïti semble davantage préoccupée par la préservation de relations personnelles — voire d’intérêts individuels — avec des autorités dominicaines qu’avec une défense collective des droits des Haïtiens.
Le gouvernement dominicain réitère par ailleurs son intention de lutter contre les réseaux de traite d’êtres humains et de trafic illicite de migrants, tout en se disant disposé à maintenir un dialogue « franc et orienté vers des solutions durables » avec les autorités haïtiennes ainsi que les instances internationales concernées.
« Aucune nation ne peut ni ne doit renoncer à son droit de protéger son intégrité territoriale », conclut le texte, insistant sur l’équilibre entre solidarité régionale et responsabilité nationale.
La rédaction