PORT-AU-PRINCE, samedi 5 juillet 2025 (RHINEWS) — Le Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP) a de nouveau annoncé son appui à une sortie de crise institutionnelle via la Cour de cassation.
« Le RDNP opte pour la solution du recours à la Cour de cassation », indique le document signé par Wadner Edouard, président a.i. du parti, précisant que cette option représente, malgré ses limites, « la seule instance susceptible d’offrir une certaine neutralité au cours de cette brève période intérimaire ».
Dans un communiqué rédigé sur un ton grave, le RDNP revient sur les treize mois de gouvernance du Conseil présidentiel de transition (CPT), qu’il qualifie de « calamiteux », soulignant que « continuer à gaspiller l’énergie d’une nation épuisée dans une expérience gouvernementale inefficace » est inacceptable.
Le parti rappelle qu’il avait soutenu « patriotiquement » l’initiative du CPT à ses débuts, malgré « la formule politique sans précédent » choisie pour succéder au gouvernement Ariel Henry. Mais face à la déroute manifeste de cette transition, il juge que « le replâtrage clanique de ce CPT, totalement discrédité par des faits de corruption notoires » ne saurait être envisagé comme une option viable.
« Le RDNP s’écarte de toute initiative visant à faire du neuf avec du vieux », insiste le communiqué, estimant qu’il serait « une insulte à l’intelligence » de reconduire les acteurs ayant « montré leurs limites quant à la volonté et la capacité d’offrir quelque chose de meilleur ».
Le parti dirigé par Wadner Edouard lance un appel au dépassement des clivages et des égoïsmes politiques. « Il est temps de réussir ensemble, sans exclusivisme », martèle le texte. Le RDNP refuse de « faire porter la responsabilité de cet échec collectif à un groupe politique particulier », mais dénonce une « classe politique pourrie » et des « élites locales souvent défaillantes ».
Le document dénonce également l’influence persistante de puissances étrangères qui, selon le RDNP, « ont souvent imposé des choix irréalistes sans tenir compte des aspirations profondes du peuple haïtien ».
Le RDNP revendique son engagement pour une gouvernance véritablement démocratique et inclusive : « Haïti est notre bien commun, l’expression de notre souveraineté partagée », écrit le parti, tout en soulignant que « chacun est légitime pour en parler, même si tous ne disposent pas des compétences politiques ou intellectuelles nécessaires pour proposer des solutions concrètes ».
Publication de l’arrêt de la Cour Administrative d’Appel de Nantes-République Française : Le rejet de ces motifs par la Cour Administrative d’Appel de Nantes constitue une victoire pour le droit, la vérité et la justice. Il communique une vérité connue et partagée par les citoyennes et citoyens d'Haïti, toutes et tous convaincus des valeurs d’honnêteté, de justice et de solidarité attachées au parcours de l'homme politique et ancien Premier ministre, Me Jean Henry Céant.
Lequotidien509
Insertion demandée
Communiqué du Secrétariat de l’ancien Premier Ministre Me Jean Henry Céant
Objet : Publication de l’arrêt de la Cour Administrative d’Appel de Nantes-République Française
Le Secrétariat de l’ancien Premier Ministre Jean Henry Céant prend plaisir à publier l’intégralité de l’Arrêt de la Cour Administrative d’Appel de Nantes.
Rendue publique en audience du 20 juin 2025, la décision de la Cour Administrative d’Appel de Nantes annule celle du 13 décembre 2022, par laquelle l’ambassadeur de France en Haïti de l’époque, Monsieur Fabrice Mauriès, avait abrogé, sans fondement, le visa Schengen de court séjour délivré le 18 janvier 2022 à Me Jean Henry Céant, pour une durée de cinq ans.
Cette abrogation, sans cause réelle ni sérieuse, s’inscrivait dans un contexte tendu, consécutif à des sanctions prises arbitrairement par le Canada à l’encontre de plusieurs personnalités politiques haïtiennes. Dans ce cadre, l’ambassadeur avait allégué des « menaces pour l’ordre public et la sécurité intérieure » de l’espace Schengen, sans preuves tangibles, ni procédure contradictoire, ni respect des droits fondamentaux.
Le rejet de ces motifs par la Cour Administrative d’Appel de Nantes constitue une victoire pour le droit, la vérité et la justice. Il communique une vérité connue et partagée par les citoyennes et citoyens d’Haïti, toutes et tous convaincus des valeurs d’honnêteté, de justice et de solidarité attachées au parcours de l’homme politique et ancien Premier ministre, Me Jean Henry Céant.
PORT-AU-PRINCE, dimanche 6 juillet 2025 (RHINEWS) — Alors que la violence des gangs ne cesse de s’intensifier en Haïti, les lieux de culte se retrouvent en première ligne des attaques terroristes menées par l’organisation terroriste “Viv Ansanm”. Églises chrétiennes, temples vodous et loges maçonniques sont systématiquement pris pour cibles dans une campagne de terreur qui vise à démanteler les piliers spirituels, sociaux et culturels de la société haïtienne.
Parmi les cas les plus emblématiques figure celui de l’Église de Dieu de la Rue du Centre, située près de Portail Léogâne, bastion du gang “5 Secondes” dirigé par “Izo”, figure centrale du réseau Viv Ansanm. Cette église historique, considérée comme le siège principal de la mission des Églises de Dieu en Haïti, a été à nouveau pillée. Déjà dépouillée de ses instruments de musique, équipements électroniques et groupe élehctrogène lors de précédentes attaques, cette église comprenant plus de 8 mille membres, qui compte une école classique et une école supérieure, a désormais été vidée de tous ses bancs et mobilier, ne laissant que des murs, témoins d’un culte réduit au silence par la terreur.
Ce cas n’est malheureusement pas isolé. Des dizaines d’églises à travers la région métropolitaine de Port-au-Prince, mais aussi dans les départements de l’Artibonite et du Plateau Central, ont subi le même sort : incendies volontaires, pillages, profanations. Selon les témoignages recueillis par RHINEWS, certaines congrégations sont aujourd’hui contraintes de se réunir dans des maisons privées, par peur de représailles.
Des temples vodous ont également été attaqués, ainsi que plusieurs loges maçonniques, malgré l’appartenance revendiquée du chef de gang Jimmy “Barbecue” Chérizier à la franc-maçonnerie. Jusqu’à présent, aucune déclaration officielle n’aurait été émise pour condamner ces actes, un silence jugé incompréhensible par de nombreux haïtiens confrontés à la violence aveugle de “Viv Ansanm.”
Cette vague d’attaques ciblées contre les institutions religieuses semble s’inscrire dans une stratégie plus large de terreur orchestrée par Viv Ansanm. Le dernier rapport du Conseil de sécurité des Nations unies alerte sur « l’intensification alarmante de la brutalité » des gangs et documente une série de massacres ayant fait entre 70 et plus de 200 morts chacun à Port-au-Prince et dans l’Artibonite, entre octobre 2024 et février 2025.
Au total, près de 5.600 personnes ont été tuées en 2024 à la suite des exactions de cette organisation criminelle, tandis que plus de 1,3 million de personnes sont déplacées, souvent contraintes de fuir des zones désormais contrôlées par des bandes lourdement armées. Ces dernières n’hésitent pas à transformer les infrastructures abandonnées — écoles, églises, centres de santé — en bases d’opération.
Le rapport de l’ONU dénonce aussi l’échec des autorités haïtiennes à endiguer l’expansion territoriale de Viv Ansanm, facilitée par l’effondrement de la Police nationale d’Haïti, rongée par des tensions internes, un sous-équipement chronique et des pertes humaines considérables. La faiblesse de l’État permet ainsi aux gangs d’agir en toute impunité, plongeant le pays dans un cycle de chaos sans limite.
À ce rythme, ce n’est plus seulement l’État qui est menacé, mais le fondement même de la société haïtienne, avec ses croyances, ses valeurs et ses repères. Dans un pays déjà meurtri par des décennies d’instabilité, l’éradication délibérée des lieux de culte constitue une attaque frontale contre l’âme du peuple haïtien.
Les faits des pluies diluviennes, vendredi, ont fait monter les eaux du Guadalupe de 8 mètres en seulement quarante-cinq minutes. Onze enfants restent portées disparues.
Le bilan des inondations au Texas, dans le sud des Etats-Unis, approche désormais les 70 morts et va encore s’alourdir, ont annoncé dimanche 6 juillet les autorités locales. Pour le seul comté de Kerr, le plus touché, « nous avons recensé 59 décès », 38 adultes et 21 enfants, a déclaré le shérif, Larry Lethia, lors d’une conférence de presse, soulignant que ce bilan devrait encore augmenter dans les prochaines heures. Aux 59 morts dans le comté de Kerr s’ajoutent neuf décès dénombrés dans des comtés voisins.
Parmi les quelque 750 enfants participant au camp Mystic, un camp d’été chrétien pour filles sur les rives du fleuve Guadalupe, le nombre de personnes portées disparues est désormais de 11 enfants et d’un moniteur, contre 27 précédemment, a détaillé le shérif Lethia. Il n’a pas précisé dans l’immédiat si cet écart était dû au nombre de corps retrouvés entre-temps. A Hunt, la localité où se trouve le camp d’été, 50 bénévoles sont venus de plusieurs villes du Texas pour participer aux recherches.
Ces crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l’Etat vendredi, jour de la fête nationale américaine, qui ont fait monter les eaux du Guadalupe de 8 mètres en seulement quarante-cinq minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres de pluie par heure, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.
Le président Donald Trump, qui a dépêché sur place samedi sa ministre de la sécurité intérieure, Kristi Noem, a annoncé sur son réseau Truth Social avoir « signé une déclaration de catastrophe pour le comté de Kerr » afin de garantir aux secours tous les moyens nécessaires.
« Il y a actuellement plus de 400 secouristes de plus de 20 agences déployées dans le comté », a annoncé le shérif Lethia. Des hélicoptères et des drones sont engagés dans les recherches et la garde nationale du Texas ainsi que les gardes-côtes des Etats-Unis ont envoyé des renforts.
Sur le site du camp, l’eau s’est largement retirée, révélant un paysage de dévastation, avec des dizaines de voitures échouées, certaines coincées dans des arbres, et de la végétation arrachée, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP). Le chaos règne à l’intérieur des chalets qui accueillaient les fillettes. Le sol recouvert de boue et les fenêtres brisées témoignent de la violence des flots.
Le pape américain, Léon XIV, a exprimé dimanche ses « sincères condoléances à toutes les familles qui ont perdu des êtres chers, en particulier leurs filles qui se trouvaient dans un camp d’été lors de la tragédie », dans une déclaration en anglais au terme de la prière de l’Angélus.
« Des précipitations supplémentaires sont possibles »
Les services météorologiques maintenaient dimanche leur alerte aux inondations subites jusqu’à 19 heures, heure locale. « Des précipitations supplémentaires de 50 à 100 millimètres sont possibles, avec des poches isolées (…) approchant les 250 millimètres. Il est très difficile de prévoir exactement où se produiront les grosses pluies », selon le plus récent bulletin météorologique.
Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules. A la mi-juin, 13 personnes avaient péri en raison d’inondations à San Antonio, non loin de la zone touchée vendredi, à la suite de pluies diluviennes.
juin 22, 2025 brèves VBI - Après les frappes américaines contre les sites nucléaires iraniens, le Département d’État a publié un avertissement mondial appelant les citoyens américains à la prudence. Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, tend la main à Téhéran pour relancer les négociations sur le nucléaire, tout en n’excluant pas de nouvelles actions militaires immédiates.
Le département d’État américain a lancé, dimanche, un avertissement mondial à ses ressortissants. Cette alerte survient dans un contexte d’escalade des tensions entre Israël et l’Iran, marqué par des perturbations aériennes au Moyen-Orient et une crainte généralisée de violences contre les intérêts américains à l’étranger.
L’avis officiel recommande aux citoyens américains d’éviter les zones à risque, de suivre les informations via des canaux fiables et de s’enregistrer sur la plateforme STEP pour recevoir une assistance rapide en cas d’urgence.
Cette mise en garde intervient moins de 24 heures après les frappes ciblées des États-Unis contre trois installations nucléaires majeures en Iran. Une action musclée qui a ravivé les inquiétudes internationales.
Invité sur les chaînes Fox News et CBS, le secrétaire d’État Marco Rubio a affirmé que les États-Unis ne cherchent ni à attaquer le peuple iranien, ni à renverser le régime. Selon lui, ces frappes visent uniquement à freiner les ambitions nucléaires de la République islamique.
Rubio a tendu la main à Téhéran, l’invitant à reprendre les négociations sur un accord nucléaire sans enrichissement d’uranium. Il assure que la diplomatie reste une voie ouverte : « Si l’Iran choisit le dialogue, nous sommes prêts à conclure un accord. Dans le cas contraire, il devra en assumer les conséquences », a-t-il averti.
Vant Bèf Info (VBI)
Avec Fox News