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PNH : plus de 6 000 promotions jugées irrégulières entre 2024 et 2025

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Catégorie : En Bref
Création : 11 novembre 2025

Rédaction Administration VBI
La Police nationale d’Haïti (PNH) est secouée par un scandale administratif. Un rapport interne révèle que 6 284 promotions ont été accordées en violation des procédures légales entre juin 2024 et août 2025. Ces irrégularités auraient entraîné une désorganisation interne et une charge financière supplémentaire pour l’État.
Port-au-Prince, le 8 novembre 2025. Selon la Commission de contrôle interne et d’analyse des ressources humaines, ces promotions ont souvent été attribuées sans tenir compte des critères de mérite, d’ancienneté ou d’évaluation prévus par la loi organique de la PNH et les règlements internes.
Dans certains cas, des agents auraient obtenu plusieurs avancements en un temps record, sans passer par les circuits administratifs requis.
Créée à l’initiative du Commandant en chef André Jonas Vladimir Paraison, la commission avait pour mission de vérifier la régularité des mouvements de personnel, tant au niveau policier qu’administratif.
Dirigée par l’Inspectrice générale Marie Elva Sinora Nassar Pierre, l’équipe d’audit a relevé des anomalies similaires à celles signalées par le Ministère de l’Économie et des Finances (MEF) en 2019–2020.
Les cinq membres de la commission — issus de l’Inspection générale et de la direction du personnel — se sont appuyés sur un cadre juridique comprenant la Constitution de 1987, les décrets présidentiels, le manuel du personnel et le livre de règlement et de discipline générale.
Les décisions ont été prises à la majorité de trois voix sur cinq, après plusieurs séances d’audition.
Dans ses recommandations, la commission préconise au Commandant en chef de réviser ou d’annuler les promotions irrégulières, de renforcer les mécanismes de contrôle interne et de mettre en place un système transparent d’évaluation des carrières au sein de la PNH.
Ces mesures visent, selon le rapport, à restaurer la discipline, la crédibilité et la transparence dans une institution déjà fragilisée par les défis sécuritaires du pays.
La commission était composée de l’inspectrice générale Marie Elva Sinora Nassar Pierre, présidente, l’inspecteur général Jackson Hilaire, vice-président, le commissaire divisionnaire John Games Olivier, premier secrétaire, le commissaire principal Joseph Rolind Jean Louis, secrétaire adjoint, le commissaire divisionnaire Jacques Pierre, rapporteur et le commissaire Bichara Faustin, membre.
Josué François
Vant Bèf Info

Renforcement des FAd’H : sept véhicules blindés remis à l’armée haïtienne

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Catégorie : En Bref
Création : 11 novembre 2025

Port-au-Prince, 8 novembre 2025. — Le Premier ministre Fils-Aimé a déclaré que cette acquisition s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer et de moderniser l’institution militaire. Il a réaffirmé l’engagement de l’exécutif à doter les FAd’H des moyens nécessaires pour accomplir leur mission constitutionnelle.
De son côté, le ministre de la Défense, Jean-Michel Moïse, a salué le soutien du Premier ministre et du Conseil présidentiel de transition dans le processus ayant conduit à l’acquisition de ces équipements. Selon lui, ces véhicules permettront aux militaires d’appuyer la Police nationale d’Haïti (PNH) dans la lutte contre les groupes armés.

Le conseiller-président Leslie Voltaire a également exprimé la volonté du pouvoir de transition de renforcer les capacités opérationnelles des Forces armées. Il a précisé que d’autres matériels, notamment maritimes et aériens, sont attendus dans les prochains mois au profit de l’armée.
Le ministre de la Défense a enfin indiqué qu’un second lot de dix véhicules blindés supplémentaires devrait arriver prochainement dans le pays, afin de consolider le parc d’équipements lourds des FAd’H.
Jean Allens Macajoux
Vant Bèf Info (VBI)

Yanick Lahens sélectionnée pour le Grand Prix du Roman 2025; un bel éclat dans la nuit lourde !

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Catégorie : En Bref
Création : 8 octobre 2025

Il arrive que, dans le vacarme des épreuves et le poids des jours, une nouvelle inattendue surgisse comme une braise vive. La sélection de Yanick Lahens pour le Grand Prix du Roman 2025, avec Passagères de nuit, en plus de sa nomination au Prix Goncourt, en est une.
Ce n’est pas seulement une reconnaissance littéraire : c’est une brèche ouverte dans la grisaille, un souffle qui traverse nos fatigues collectives. La littérature, avec sa puissance d’évocation, nous restitue un territoire de clarté où l’imaginaire sert de refuge et de tremplin. Dans un pays traversé par la tourmente, chaque geste de lumière, aussi ténu soit-il, devient signe de résistance et de fierté.
Et moi, citoyen haïtien et ancien étudiant de Madame Lahens à l’Ecole Normale Supérieure, je suis tellement fier et je dis : merci Yanick, merci pour Haïti.
Cette distinction n’appartient pas qu’à Yanick Lahens, elle rejaillit sur une communauté entière, sur une mémoire dispersée mais toujours vibrante. Elle nous rappelle que, même exilées ou entravées, nos voix persistent à franchir les frontières, à s’ériger contre l’effacement. Dans l’ombre des temps, Passagères de nuit devient étendard d’espérance.

Yves Lafortune,
Brickell City, le 2 Octobre 2025

L’ivoirienne Nicole Flora Boni Kouassi nommée nouvelle coordonnatrice résidente de l’ONU en Haïti

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Catégorie : En Bref
Création : 8 octobre 2025

Fact Checking News (FCN), 5 octobre 2025

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a annoncé la nomination de Mme Nicole Flora Boni Kouassi, ressortissante de la Côte d’Ivoire, au poste de Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général pour le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), ainsi que de Coordonnatrice résidente et Coordonnatrice humanitaire des Nations Unies dans le pays.
Mme Boni Kouassi succède à la diplomate suédoise Ingeborg Ulrika Ulfsdotter Richardson, que le Secrétaire général a saluée pour son dévouement, son leadership et son engagement indéfectible envers les valeurs et les objectifs de l’Organisation.
Une carrière de plus de deux décennies au service du développement et de la paix
Avec plus de vingt-deux ans d’expérience au sein du système onusien, Mme Boni Kouassi apporte à sa nouvelle fonction une expertise reconnue dans les domaines du développement durable, de la consolidation de la paix, de la sécurité et de l’action humanitaire.
Avant sa nomination en Haïti, elle occupait depuis 2022 le poste de représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Niger. De 2019 à 2022, elle a exercé les fonctions de représentante résidente du PNUD au Burundi, tout en assumant, en 2021, le rôle de coordonnatrice résidente et humanitaire par intérim.
Sa carrière l’a également menée à occuper diverses responsabilités stratégiques, notamment en tant que représentante résidente adjointe du PNUD à Djibouti et au Niger, ainsi que spécialiste principale de la cohérence des Nations Unies au siège de l’organisation à New York.
Un profil académique et linguistique remarquable
Médecin de formation, Mme Boni Kouassi est titulaire d’un doctorat en médecine obtenu à l’Université Félix Houphouët-Boigny (anciennement Université de Cocody) à Abidjan, ainsi que d’une maîtrise en santé publique de Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, dans l’État du Maryland, aux États-Unis.
Outre sa langue maternelle, le baoulé, elle maîtrise couramment le français et l’anglais, atouts majeurs pour la conduite du dialogue entre les partenaires nationaux et internationaux en Haïti.
JJJ / FcnHaiti

Les États-Unis félicitent le Canada pour la condamnation de Gérald Nicolas et appellent à en finir avec l’impunité en Haïti…

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Catégorie : En Bref
Création : 8 octobre 2025

PORT-AU-PRINCE, samedi 4 octobre 2025 (RHINEWS)- L’Ambassade des États-Unis en Haïti a salué jeudi la décision de la justice canadienne de condamner Gérald Nicolas, un ressortissant québécois, à cinq ans de prison pour avoir tenté de fomenter une révolution armée en Haïti. « Nous applaudissons le Canada pour son engagement en faveur de la justice ! Nous félicitons le Canada d’avoir tenu Gérald Nicolas responsable de ses tentatives d’incitation à la violence et de déstabilisation d’Haïti. Cette action décisive constitue une avancée majeure vers la fin de l’impunité et la promotion de la paix », a déclaré la représentation diplomatique américaine.
Washington a exhorté les autres nations à suivre cet exemple. « Les États-Unis appellent toutes les nations à suivre l’exemple du Canada et à tenir pour responsables ceux qui menacent la stabilité. L’ère de l’impunité est révolue », a ajouté l’Ambassade, soulignant l’importance de renforcer la coopération internationale pour sanctionner ceux qui alimentent la violence et le chaos en Haïti.
Mercredi, un tribunal au Canada a condamné Gérald Nicolas à une peine de cinq ans de prison. Selon un communiqué du Service des poursuites pénales du Canada (SPPC), l’accusé, originaire de Lévis, avait été reconnu coupable en mars dernier de toutes les accusations portées contre lui, notamment pour avoir quitté le pays « dans l’intention de faciliter une activité terroriste » et pour avoir effectivement contribué à de telles activités.
Le SPPC a précisé que Nicolas avait élaboré un plan visant à inciter une révolution armée en Haïti afin de renverser le gouvernement du président Jovenel Moïse entre 2020 et 2021. Il s’était rendu en République dominicaine et en Haïti pour tenter de mettre en œuvre son projet, en cherchant à obtenir des armes, en recrutant des partisans, en fournissant des fonds et en louant un terrain près de la frontière pour y installer une base d’opérations.
« Cette affaire concernait une conspiration visant à miner la stabilité d’un gouvernement étranger », a expliqué George Dolhai, directeur du SPPC. « Toute personne prête à poser des gestes pour inciter à des conflits armés afin de poursuivre ses objectifs, au Canada comme à l’étranger, sera traduite en justice », a-t-il insisté.
Lors du procès, Gérald Nicolas a affirmé qu’il voulait accomplir une « révolution tranquille et pacifique » destinée à « restaurer la dignité du peuple haïtien », son pays d’origine. Mais les jurés, composés de huit femmes et quatre hommes, n’ont pas retenu cette version. L’homme, inculpé pour la première fois en novembre 2022, s’était présenté comme un « prisonnier politique » après sa condamnation.
Cette affaire intervient dans un contexte de profonde instabilité en Haïti, marqué entre 2020 et 2021 par des manifestations violentes, la montée en puissance des groupes armés et l’assassinat du président Jovenel Moïse, le 7 juillet 2021, ce qui avait plongé le pays dans le chaos. Les autorités canadiennes rappellent que « toute tentative de complot visant à exporter la violence ou à aggraver l’instabilité d’un État étranger sera poursuivie avec la plus grande rigueur ».

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